Vendredi 08 mai : préparation du 65 km de Crest
La préparation du 65 km de Crest !
Certes, il ne faut pas grand chose en CAP. Plus on peut partir léger, mieux on se porte… ou l'on se portera plus exactement. Mais encore faut-il que ce peu soit bien adapté à la pratique pour être efficace. Pour un petit détail, cela peut vite prendre des proportions importantes dans la course en inconvénients.
Première étape : direction Crest pour retirer mon dossard. Arrivé sur le parking, je prends le chemin de la salle des coloriages, et qui je rencontre qui en viennent ? Phil et Laurent, qui reviennent de la montée du Col du Rousset. Ils ont profité de leur passage sur Crest pour venir s'inscrire sur le semi-marathon.. La forme est là ! 2 courses de 20 km en 3 jours…
On se donne rendez-vous avec Phil le lendemain à Mirabel… si j'y arrive ! Il viendra encourager un autre collègue sur le 100.
Je retire mon dossard, et je m'aperçois que nous sommes environ 35 sur le 65 km. Et ils sont plus de 100 sur le 100. Mais seront-ils 100 pour 100 à l'arrivée ?
Je récupère un stand plus loin mon tee-shirt et un sac contenant la compote Hero et de la documentation, distribué par un couple de cyclos de Crest. Le monsieur arbore le même tee-shirt que moi, à savoir celui du bénévole de l'organisation de la semaine fédérale internationale de cyclotourisme que l'on avait organisé en 2001 (13.000 participants pendant 1 semaine). Discussion s'ensuit bien évidemment. Un sacré souvenir pour ma part, car cela m'a impliqué pendant plus de trois ans pour la préparation et plus de 2.000h de bénévolat.
Je rentre à la maison où j'épluche le règlement. Obligé de prendre une réserve d'eau d'au moins 1 L, 2 bandes de contention élastique et adhésive, 1 vêtement manches longues, 1 bâton lumineux type cyalum ( ?), 1 couverture de survie, 1 lampe avec ampoule et pile de rechange, et bien sûr un sac ou autre pour porter tout ceci. Cà commence mal : je n'ai pas de sac à dos encore approprier (faut que j'attende la fête des pères !), je n'ai qu'une gourde d'1/2 L, je n'ai pas prévu de vêtement manches longues, et quesaco qu'un bâton lumineux type cyalum. Merci Internet, me voilà vite renseigné. Ils ont précisé que l'on pouvait en acheter sur place, mais je n'en ai pas vu en retirant mon dossard. Je verrai bien demain matin. Mais je n'en vois pas l'utilité pour le 65 ! En cas d'absence d'un article, pénalisation de 3 h ! et de 2, disqualification. Bof ! l'essentiel sera de courir quand même et d'arriver au bout ; Le classement en ce qui me concerne sera bien secondaire. Et je pourrais toujours me situer par rapport aux autres.
Ma ceinture banane s'avère donc un peu petite pour répondre à toutes ces exigences. Dommage. Je fais les placards de mes filles pour essayer de trouver des petits sacs qu'elles ont pu gagner lors de différents critériums régionaux et nationaux du jeune cyclotouriste. J'en retiens finalement un qui m'a l'air pas trop mal avec sa poche à eau, et suffisamment de place pour y rajouter ce que je dois emmener. Je trouve aussi 2 poches à eau. Je prends celle qui s'adapte le mieux au sac. Je rassemble tous les éléments, je remplis la poche à eau, et tout dans le sac. Je me l'installe, vérifie et règle les sangles, et je trottine sur place pour tester le tout. Ca va bien, le sac reste bien collé au corps, pas de secousse à priori. Juste au niveau du cou, où je ressens un frottement des sangles sur la chair. Du coup, j'essaye tous mes tee-shirts techniques. Celui qui me convient le mieux est finalement celui du Trail de Buis les Baronnies, son encolure est la mieux adapté. Assez ras le cou, et ouvert juste par-devant. Et par précaution, je taille dans un vieux tee-shirt, le haut, juste pour avoir une couche supplémentaire au niveau des épaules pour le support du sac en cas de douleurs pendant la course. Je n'en aurai pas besoin finalement, mais mieux vaut être prévoyant. Dernier test en trottinant sur place avec… et soudain, je suis inondé, la mare à mes pieds ! La poche à eau vient de rendre l'âme. N'ayant pas servi depuis un certain temps, le plastic a mal vieilli, et la couture a lâché sur le côté en bas du sac avec la pression. Plus qu'à tout faire sécher, heureusement le vent et le soleil sont présent ! Je teste alors la seconde poche à eau, qui par sa conception à l'air beaucoup plus résistante. A priori pas de problème. Ouf ! Me voilà donc fin prêt. Il ne reste plus qu'à se coucher pas trop tard, ce sera 22h15 (pas facile quand on est un couche tard ! Car lever à 03h !
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