Coco le cyclo...

UTMB : loupé… plus qu’à revenir !

Le rêve de beaucoup d’entre nous qui participait pour la 1^ère fois s’est envolé vendredi matin. La météo s’étant aggravé au fil des heures, les organisateurs ont pris la sage décision de se replier sur un parcours moins risqué, mais plus court.

Personne n’était vraiment content, cela va de soi, des participants comme des organisateurs, mais c’est un sport qui doit rester du plaisir pour nous tous, et quand les éléments naturels ne sont pas du tout favorables, il est inutile de lutter contre.

Etant optimiste de nature, je me suis dit de suite que c’était bon finalement pour ma future participation à la diagonale des fous. Cela me préserverait un peu plus pour tenter d’arriver le plus en forme possible là-bas. Un parcours de 103 km en contrepartie était proposé. Je n’allais pas faire la fine bouche, mais déçu que ce parcours de remplacement, même si nous n’allions plus nous frotter aux hautes altitudes ne fasse pas une distance identique, car c’était là mon réel objectif, en plus du plaisir de beaux paysages autour du mythique Mont-Blanc.

Une course au final qui s’est révélée physique, avec la pluie au moins 60% du temps, de la gadoue à volonté, de la neige, du froid mais sans plus, de belles montées bien raides et de belles descentes techniques mais « casse-gueule ».

Une organisation de professionnels, tout à l’air bien huilé surtout avec ce changement de dernière minute qu’il a fallu gérer, et ce n’était pas une mince affaire à gérer. Tout s’est passé de façon transparente pour le participant.

Une ambiance extraordinaire avec la foule des accompagnateurs et autres curieux, tant au niveau des ravitaillements que du départ et de l’arrivée. On se serait cru à une arrivée du tour de France quasiment tellement il y avait du monde, et l’ambiance avec.

Un résultat pas mauvais (327^ème sur 2482 partants, 20^ème V2 sur 368 arrivants), mais je reste sur ma faim ! Mon grand baptême donc avec la longue distance se fera pour la Diagonale des fous. La motivation y est plus que jamais, à moi de gérer les 6 semaines (c’est long mais j’ai l’impression que c’est demain) qui restent du mieux qu’il est possible. Et cette fois j’espère que le beau temps sera de la partie, mon appareil photo va finir par rouiller sinon… Et moi avec !

Un compte-rendu plus détaillé bientôt !