DIAGONALE DES FOUS 2012 : Episode 1 le retrait du dossard
DIAGONALE DES FOUS 2012 : Episode 1 le retrait du dossard
Notre programme des 12 jours qui ont précédé n’aura pas été de tout repos. J’y reviendrai plus tard pour vous faire découvrir la Réunion telle que nous l’avons vécu. Particularité de cette course, elle part du sud de l’île pour se terminer au nord. Et le retrait des dossards se fait sur le lieu d’arrivée, histoire de nous ancrer un peu plus fort encore en tête : « c’est là que je dois arriver ! ». Le matin est réservé pour les inscrits aux trails du Bourbon et de la Mascareigne, l’après-midi c’est au tour des inscrits au grand raid. Après avoir comme programmé, effectué encore 2 visites, nous voici de retour à Saint-Denis vers les 17h. L’accès au stade de la Redoute est bloqué, nous trouvons par chance une place sur un parking en bordure du Barachois, au bord de mer.
Nous rejoignons le stade tranquillement, un peu de marche ne devrait pas trop nous fatiguer. Pas mal de monde, mais c’est assez fluide dans l’ensemble. Sur le stade, du monde, mais pas de grande queue aux différents stands. Nous allons directement à celui du dossard. N° 16, facile à trouver ma table, c’est la 1ère. Mon dossier est bien là. Un jeune récupère de suite le bracelet électronique pour me le fixer au poignet en le bloquant à l’aide d’une pince pour écraser la fermeture coulissante après avoir réglé la longueur à ma convenance. Une autre jeune bénévole s’enquérit que celui-ci ne me pose pas de problème de serrage.
Je quitte le stand pour aller au suivant, celui du retrait des tee-shirts et saharienne. Pas loin un petit attroupement se forme. Quésaco ? Hé oui, c’est Kilian Jornet qui vient d’arriver. Le pauvre est rapidement assailli par les trailers présents, beaucoup voulant se faire prendre en photo avec lui. La télé qui veut l’interviewer va mettre un certain temps avant d’y arriver. Kilian attend patiemment que cela se calme. Cela ne doit pas toujours être drôle pour lui. Et pourtant il garde son calme, stoïquement. Chapeau bas.
A voir le nombre de coureurs qui veulent à tout prix se faire prendre en photo avec lui partout où il passe, on peut dire qu’il est devenu une « idole » dans le monde du trail. Comme Dawa Sherpa. 2 figures emblématiques qui forcent un peu le respect par leur capacité physique, mais humaine aussi.
Me voici au stand des tee-shirts. Bref passage où tout est récupéré très vite. A peine nous nous en éloignons que nous trouvons Jacky et Charlotte, croisés une 1ère fois dans Mafate, puis au gîte de Bélouve. Jacky est venu pour courir lui aussi, mais pas que ça.
A voir dans les prochains comptes-rendus ! Nous nous souhaitons bonne chance mutuellement pour la course. Nous nous rendons à présent vers une autre lignée de stand où sont distribués différents objets. Nous suivons la file et repartons les mains pleines : produits de soins Avène, chiffonnettes pour lunette, imper léger pliée dans une boule de 7, 8cm de diamètre, barres de Mars, sac isotherme, pochette téléphone SFR à fixer au bras en course, etc… le tout aux marques des différents sponsors de la course.
Pas de groupe musical pour créer l’ambiance avec un fond sonore permanent, juste un speaker qui interview différents personnes connues et inconnues.
Nous croisons à ce moment là une autre figure bien connue, celle de Corinne Favre en plein interview. Une sacrée sportive elle aussi.
Avant de repartir, un dernier stand à visiter, celui de la mucoviscidose. En effet lors de notre séjour dans Mafate, nous avons rencontré à la "roche ancrée" un couple. Lui venu pour la course entre autre, elle habitant l'île depuis 3 ans pour son travail. Et présidente de l'association "vaincre la mucoviscidose" par la même occasion ! Ayant sympathisé sur ce lieu de baignade bien sympathique, la conversation avait vite tourné sur le Grand Raid et elle nous avait parlé du stand qu'elle allait tenir en nous y invitant si cela nous disait. Chose faite avec plaisir, comme beaucoup d'autres, j'ai donc porté les couleurs de l'association pour mieux la faire connaître à travers la course.
Etant donné la route qui reste à faire, nous ne traînons pas plus sur le stade, et rejoignons la voiture. Un petit tour vers le « petit marché » pour faire quelques emplettes de dernière minute, notamment pour les smoothies. Et nous voilà reparti. Nous retrouvons rapidement des embouteillages, monnaie courante ici, sur la route du littoral suite à des travaux.
J’ai encore du mal à réaliser que je vais participer à cette course mythique. Je suis serein, heureux des 12 jours qui viennent de s’écouler. Autant mon premier 100 km à Crest m’avait inquiété, autant là je me retrouve l’esprit tranquille. Entre temps déjà 10 courses de 100 km et + m’ont amené aussi une certaine assurance quand à mes capacités à réaliser un tel objectif. Je m’en sais capable, mais je sais aussi que tout peut basculer rapidement pour un petit détail. J’ai confiance en moi et si le doute m’est permis il ne me taraude pas l’esprit.
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