Coco le cyclo...

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Trail des châtaigniers : dimanche 26 juin 2016

Trail des châtaigniers : dimanche 26 juin 2016

 

Il y a 2 semaines, c’était le 100km sur le chemin de St-Jacques de Compostelle. Ai-je bien récupéré depuis ? That is the question que je me pose. Et pour y répondre, quoi de mieux que de se tester sur une petite course. Consultation du calendrier des courses hors-stade en Drôme-Ardèche, et je découvre ce trail à Gluiras en Ardèche avec2 parcours, 13 et 25 km. Super occasion car nous avons des amis qui habitent la commune et que nous voulions leur rendre visite depuis un moment.
Départ à 09h, histoire de se croire un peu en vacances, nous partons la veille au soir afin d’être sur place à l’heure. Nous voyons les bénévoles s’affairaient, petit tour de village pour repérer les toilettes qui sont nickels. Couchage dans la voiture comme d’hab, nous passons une excellente nuit, à 100m du départ.
Peu de monde encore le matin quand nous allons nous inscrire. Dossards 28 et 29, ce qui veut dire que nous n’allons pas être nombreux ! Nous y serons un peu plus de 100 coureurs dont 46 sur le 25km. Mais aussi plus de 300 marcheurs ! C’est donc en comité un peu restreint que nous prenons le départ sous l’arche sur la place centrale du village. Pour ne pas changer, ça démarre vite et je me retrouve assez vite dans la seconde moitié du peloton. Ce qui ne me stresse plus car je sais que j’en reprendrai un certain nombre assez vite dans la première bosse. J’ai pris le risque de courir avec une nouvelle paire de chaussures que je ne connais pas, les Ultramax de Raidlight reçues cette semaine. J’ai juste couru 8 km avec jeudi dernier pour les essayer, sans en être ravi. Je me dis qu’en condition réelle, ce serait un bon test, et que je ne prenais pas beaucoup de risques sur un 25km. Mes sensations ne sont pas excellentes à nouveau sur ce début. J’ai l’impression que mon pied n’est pas vraiment maintenu sur les côtés. Et le terrain qui nous est offert, bien que roulant, n’est pas stable pour nos pieds : nombreux cailloux, beaucoup de trous, parfois invisibles sous l’herbe, des parties style pré à vaches où les chevilles partent dans tous les sens… bref ce n’est pas le pied ! A l’attaque de la première montée, qui est relativement douce, je recommence à récupérer des coureurs. Et même assez vite certains commencent déjà à marcher. Au fur et à mesure, le pourcentage augmente un peu, ce qui me permet au sommet d’avoir déjà redoublé 12 concurrents dont les 2 premières féminines. Le 1er ravitaillement pointe déjà son nez. Je suis parti sans sac à dos ni boisson, juste une veste dans la poche de mon maillot et de quoi grignoter un peu. 3 ravitaillements de prévus sur 25 km, me connaissant je savais que je pouvais partir les mains dans les poches. Je bois un fond de verre, n’ayant pas encore soif, et le reste me sert à mouiller la casquette pour garder la tête fraîche. Le beau temps est de la partie, mais pas de chaleur. Un petit vent nous rafraîchit, ce qui ajoute du confort. Je mange un peu d’abricot (délicieux !) et je repars, la 1ère féminine sur mes talons. Celle-ci me redoublera assez vite sur la partie faux plat descendant qui suit, tout en étant un peu vallonné. Et je ne reverrai plus ! En effet, un peu plus loin, regardant mes pieds, je me trompe de chemin, prenant une pente ardue et toute défoncée. Je m’aperçois de suite de mon erreur et regrimpe la dizaine de mètres. Puis un peu plus loin, c’est ma chaussure droite qui a pris du jeu. Je m’arrête pour resserrer le laçage. 2 autres coureurs me rejoignent. Un restera longtemps sur mes talons, puis finira par craquer dans une côte. Moi qui voulais faire cette course tranquillement pour ne pas empiéter sur mes réserves pour le tour des glaciers de la Vanoise dimanche prochain, me voilà pris au jeu de la course et courir à bonne allure. Mes pieds, et Françoise aura le même souci, souffrent sur ce terrain chaotique, et même chaufferont durs sur la plante des pieds, ce qui ne m’était plus arrivé depuis fort longtemps. Sur les parties roulantes, j’arrive à peu près à tenir l’allure des autres. Pourtant je trouve que je vais assez vite, mais mes chaussures ne me rassurent pas vu les mauvaises sensations. Il faut dire que le terrain y ait pour beaucoup. Je ne pense pas que je me servirai un jour de ce modèle pour un ultra. A la limite pour de la marche, voir des courses sur route ou chemins très bons, c’est tout. A confirmer toutefois lors d’un prochain essai. Les ravitaillements s’enchaînent. Au total nous aurons en effet 3 gros ravitaillements, mais au moins 3 autres avec de quoi boire et toujours un peu de quoi manger. De quoi faire bombance ! Nous passons une grande partie de la course à l’ombre des forêts et bien sûr de nombreux châtaigniers qui sont en fleurs. Certains sont magnifiques. N’ayant pas pris mon appareil photo, je le regrette un peu, mais vu l’état du terrain, il vaut mieux pour moi. Je me contente à chaque fois, de prendre un peu de fruits frais (bananes, abricots), et par 3 fois un fond de verre. Je ne ressens absolument pas la soif, et je n’ai pas envie de boire le pire. Je mouille à chaque fois ma casquette avec le verre d’eau, ce qui me permet de garder une sensation de fraîcheur à la tête. Le balisage est très bon, bien que parfois j’ai dû mal à voir les balises, mon regard étant rivé au sol vu son état. En plusieurs fois je m’arrêterai quelques instants pour les repérer, mais pas de risque de se tromper. Je double quelques autres concurrents, mais toujours pas la féminine en vue. En réalité, j’avis peu de chances de la rattraper car j’appris lors de la remise des récompenses que c’était une marathonienne. Bien que peu habituée aux trails, elle avait le rythme des coureurs sur route, ce qui sur ce terrain roulant était un atout pour elle. A condition d’avoir le pied montagnard, ce qui avait l’air d’être son cas. Elle finira avec 7’ d’avance sur moi. Pendant une longue partie roulante en faux plat descendant, j’aurai un coureur en point de mire. N’arrivant pas à le rattraper sans prendre de risque de me tordre une cheville, j’attends patiemment que ça remonte. Une montée un peu raide me permettra enfin de le distancer un peu. Mais voilà à présent il faut que je tienne l’allure pour qu’il ne revienne pas. Je produis l’effort minimum pour le garder à distance, et finalement, il lâchera du terrain sans que j’aie à accélérer. Mais à 3 km de l’arrivée, je vois un autre concurrent qui revient à bonne allure. Je ne pourrai donc pas finir tranquillement. Décidé pour une fois à ne pas lâcher le morceau, j’enclenche une vitesse supplémentaire en évitant tout risque d’équilibre, ni de me mettre dans le rouge. S’il me rattrape, ce n’est pas un problème. Dernière descente qui se finit un peu dans la gadoue car je n’ai pas vu les signes que me faisais un bénévole de passer sur ma gauche, je m’aperçois que j’ai encore suffisamment de marge pour terminer devant. L’arrivée au centre du village se fera donc un peu plus tranquillement. Je franchis la ligne d’arrivée content de ma course, car les jambes vont bien et je me sens pas à peine fatigué. Je demande mon temps, 2h50, ce qui me donne une moyenne de presque 9 km/h. Un bon temps à mes yeux. Mais les pieds un peu en feu !
Retour à la voiture, je prends mes affaires pour me changer et me laver et retourne aux toilettes du village, un lavabo étant disponible avec les toilettes. Une fois bien rafraîchi, je retourne à la voiture, grignote mes fruits secs que je n’ai pas mangé en course, une compote, et bois un peu quand même, bien que n’ayant toujours pas soif. Et pourtant j’urine régulièrement. Certes pas mal jaune après la course ! Ce qui est un peu normal toutefois… Je redescends sur 500m à la rencontre des coureurs, jusqu’à l’endroit gadouilleux et discute un bon moment avec les bénévoles qui pointent les coureurs et marcheurs qui arrivent. Françoise mettra une 1/2h de plus que prévue, pas du tout à l’aise sur ce terrain avec ses tendons qui coincent un peu en ce moment. Nous allons directement manger le repas qui nous attend à la salle des fêtes où la remise des récompenses se termine. Pendant que nous mangeons, un bénévole affiche les résultats des 2 courses. Ne sachant pas combien j’ai terminé, je vais voir et oh surprise, je suis 7ème et 1er V2. Il faut dire qu’il n’y avait pas grosse concurrence aussi. Mais ça confirme ma bonne forme du moment, et surtout que ma récupération du 100 km a bien eu lieu. Ce qui me réconforte pour ma prochaine course de 73 km dimanche prochain. 1ère année je pense que j’enchaîne des courses ainsi (j’en suis à 10) et que cela se passe aussi bien. Comme le vin, je me bonifie en vieillissant ! Jusqu’à quand ???

 

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01/07/2016
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