Coco le cyclo...

Trail de Mirmande, une excellente mise en jambe !

Dossard N° 1 ! Surprise au moment de retirer son dossard, la bénévole ne me trouve pas dans la liste... On regardait partout sauf au début !! Sympa, mais à l'arrivée, ce sera plutôt en sens inverse qu'il faudra regarder...

C'est le moment des retrouvailles sur la place de Mirmande : A commencer par Michel (72 ans) un très ancien ami cyclo sui terminera en un peu plus de 2h20 (une sacré performance !), puis Phil, venu en spectateur encouragé des collègues, puis Gérard et Fabrice son fils... et un autre Fabrice, un collègue de travail ! et des connaissances et amis du coin en tant que bénévoles, dont Guy, jeune retraité, en plein travail aux inscriptions. Beaucoup ne s'étaient pas inscrits à l'avance, du coup une file qui n'en finissait pas : à commencer par ma fille Céline. Trop de participants, quand son tour viendra elle n'aura plus de tee-shirt technique (qui en ce qui me concerne fera très bien pour cet été et les chaleurs, merci !). Plus de 180 sur le 20 km, presque 60 sur le grand, pas mal pour une première.

But de cette course : finir en 6h, et le moins fatigué possible.

Le départ en compagnie de Gérard et des 2 Fabrice se fera tranquillement, à travers le village. Je profite d'une petite partie plate avant d'attaquer la 1ère côte pour prendre une photo... que vous ne verrez pas comme les autres. Une fois de plus j'ai la guigne avec mon appareil. cette fois-ci les photos sont réussies, mais ma carte mémoire s'est reformatée dans mon PC suite à un reboot de la machine pour récupérer la liaison internet qui s'était coupée ! Donc article brut, pour des photos, se reporter au récit de Gérard, plus doué que moi !

Conditions météo, nous avons réchappé à la pluie, ce qui est déjà très bien, mais pas à la gadoue par certains endroits ! terre glaise, glissante, collante, cela devenait des exercices d'équilibre par moments. Le froid par contre est aussi de la partie. Température une peu basse, mais surtout du vent du nord pas chaud ! parti en cuissard court et maillot manches longues, cela était idéal, mais j'avais oublié la petite paire de gants en soie pour les mains. Celles-ci sont restées un peu frigorifiées tout le long. Mais le plus dur pour tous resta tout de même la dénivellée ! Moi qui suis à mon aise beaucoup plus en montée qu'en descente, je me suis régalé mais seulement jusqu'au 17^ème km. Jusque là, j'ai dû marcher 100 à 150m maxi, j'ai toujours réussi à grimper en trottinant tout doucement et sans forcer, mais suffisamment pour doubler régulièrement d'autres participants. Par contre après la bifurcation des 2 parcours, le fait de se retrouver soudainement seul m'a fait l'effet d'un coup de massue ! Dopé par la présence des autres,  je me suis retrouvé subitement les jambes lourdes, à peine à pouvoir avancer dans les côtes. Les 17 premiers kms fait à 9 km/h de moyenne, je suis tombé à 7 de moyenne ensuite sur le reste du parcours. La moitié des montées se fera en marchant, car sitôt que le poucentage augmente, les jambes n'en veulent plus.

Mais la beauté du parcours a comblé la lacune de courir seul aussi sur le reste du parcours : des sentiers magnifiques la plupart du temps, bien que pas facile du tout pour certains. L'œil devait rester river au sol quasiment en permanence pour en déjouer tous les pièges : branches, racines, pierres, terre glissante, il fallait être vigilant… sans oublier de regarder les balises en l'air aussi. Ce qu'oubliera de faire un candidat, qui me doublera à bonne allure vers le 20^ème km, car il s'était trompé de chemin. Seul petit défaut du balisage en ce qui me concerne, pas loin de l'arrivée, j'ai eu du mal à trouver la rubalise blanche et rouge au milieu de champs de pêchers tout en fleurs ! Un autre participant arrivant derrière réussira à les trouver mieux que moi. Les descentes n'avaient rien en envier aux montées : belles mais pas très rapides car glissantes et pentues dans l'ensemble. Celles-ci restent ma bête noire. Esr-ce la gène que je ressens à ma cheville gauche qui me bloque, toujours est-il que lorsque je vois les autres descendre d'une belle foulée, en ligne droite, pendant que moi je zigzague et en petites foulées, je me dis qu'il y a du travail à faire sur ce plan là. Tout le bénéfice de la montée est reperdu à la première descente qui suit. A chaque fois que j'essaye de suivre un ou une participante (de vraies gazelles certaines !), où je m'emballe et je ne maîtrise plus grand chose, où les jambes ne suivent plus !

Vers le 27^ème km, un lyonnais me rattrape, nous discutons sur la région, et d'autres courses. 2 autres nous rattrapent au bénéfice d'une descente technique. C'est ensemble que nous arrivons au dernier ravitaillement au 29^ème km. Les bénévoles (qui se pèlent un peu beaucoup en plein vent !) nous annoncent plus que 14 km. Tiens, cela ne fera que 43 kms ! J'en profite pour bien me ravitailler. Une fois de plus, j'aurai porté de quoi m'alimenter pour rien, je n'ai quasiment pas touché à mon propre ravitaillement.

Je repars pour la dernière grosse ascension. Mais une chose me turlupine. J'avais regardé sur le site internet le parcours, et j'avais calculé la distance qui séparait ce ravitaillement de Mirmande. J'avais trouvé 5 km environ, pour les 14 annoncés ! bizarre, bizarre. A ma grande satisfaction, j'arrive à courir encore un peu en côte, mais surtout j'arrive à me lacher un peu en descente par moments. Aucune douleur aux cuisses, je me sens bien. Par contre une fois sur le plat en vue de l'arrivée, j'ai de nouveau l'impression d'être cloué au sol. Les jambes sont lourdes.

L'arrivée se profile, et le doute qui m'assaillait se confirme : le parcours est loin de faire les 44 km annoncés, il va juste dépasser les 35 km. Content d'arriver car la fatigue dans les jambes est là, mais déçu car je voulais me tester sur plus de 40 km. En vue des 65 km de Crest. Je n'en aurai guère fait plus que la moitié aujourd'hui !

Les résultats du 19 km sont affichés : Céline est arrivé 30" derrière Fabrice mon collègue de bureau, en 2h27. Pas mal pour son premier trail. Quand à Fabrice, le fils de Gérard, il a mis 2h05 ! Toujours aussi rapide bien qu'ayant perdu l'entraînement sur les longues distances. Gérard a mis 2h36.

Bilan de ce trail : un vrai régal pour le parcours, mais besoin de m'améliorer beaucoup en descente, et surtout en musculation pour tenir plus facilement sur les longues distances. Les autres participants ayant fini à peu près en même temps que moi avaient l'air d'être plus frais au niveau des jambes. Les 9 km manquant m'auraient certainement pas mal marqué. Finalement c'est certainement beaucoup mieux ainsi en ce qui me concerne. Rendez-vous à Buis les Baronnies dans 3 semaines pour en faire 46 (en espérant qu'ils soient au compteur cette fois !).

Aujourd'hui lundi, les jambes se ressentent un peu de la veille, mais sans courbatures particulières. J'ai repris mon vélo pour aller au travail. Objectif atteint !

Résultat : 4h28 pour 35,2 km et 1870m D+

Résultats 19km - 44km