Coco le cyclo...

Coco le cyclo...

07/11/2010 : trail de St-Julien en St-Alban

07/11/2010 : trail de St-Julien en St-Alban

 

Une météo pas très optimiste ! Pluie et température en chute pour ce dimanche de prévu. Dommage, ça va gâcher un peu le plaisir, mais ce n'est pas ça qui va m'arrêter. Bien au contraire des conditions un peu difficiles ne peuvent que servir au cas où la SaintéLyon se fasse elle aussi sous un mauvais temps. Donc me voilà en route. Comme dimanche dernier, je me lève 3h avant le départ pour déjeuner, puis je me recouche. Ah le plaisir de se recoucher… Un vrai délice ! Je me relève à 08h tranquillement, le temps de m'habiller, de tourner un peu en rond comme d'habitude et me voilà parti. Arrivé à St-Julien il me reste un 1/4h pour m'inscrire et m'échauffer. Je me gare sur un parking où l'an passé il y avait déjà plus de monde. La météo a joué, les plus frileux sont restés sous la couette.

 

 

L'inscription faite et je suis le dernier à priori, le temps de prendre 1 ou 2 photos avec mon ancien appareil, de saluer mes amis du JCP, et me voilà sur la ligne de départ avec eux, départ donné dans les secondes qui suivent.

 

 

 

 

 

L'échauffement a été de courte durée, du coup je pars tranquillement le temps de sortir du parc avant de traverser la route et d'attaquer la côte. Je prends dés lors mon rythme de croisière tant bien que mal car nous sommes encore pas mal groupé. Mais le pourcentage assez prononcé, permet de vite mettre de niveau chacun. Arrivé sur une petite route, nous apercevons en contrebas les premiers coureurs qui ont déjà 400 à 500m d'avance au bout d'1 km. Les gaz ont été mis ! Petite descente, puis les choses sérieuses sont là. Il va falloir grimper à présent jusqu'à St-Cierge la Serre, et même plus haut sur les crêtes qui dominent le village et les 2 vallées, celles de l'Ouvèze et de l'Eyrieux. Les choses se corsent pour tout le monde. Déjà beaucoup de single. J'ai du mal à doubler, obligé d'attendre assez souvent que ça se dégage un peu sur les côtés. Mais n'ayant pas d'objectif précis, j'attends patiemment. En cours de route, nous doubleront des marcheurs partis un peu plus tôt, et j'apercevrai des connaissances. Le temps d'un bonjour, d'une bise, d'un serrage de main, un petit mot, et c'est reparti. Alors qu'une très grande majorité marche, je prends plaisir à continuer à courir, à trotter devrais-je dire plutôt, mais suffisamment pour doubler de plus en plus de monde. Les jambes vont bien, je ne force pas, je prends mon pied. L'arrivée sur les hauteurs s'accompagne du brouillard. Premier ravitaillement avant St-Cierge, je me contente d'un petit bout de banane. Après St-Cierge, encore un morceau qui fait mal à beaucoup. L'ascension des crêtes est assez physique, un bon pourcentage. J'arriverai encore à trotter un peu quand le terrain s'y prête. Je continue de grappiller quelques places mais cela ne va pas durer. La pluie fait son apparition. Vu la fraîcheur ambiante, j'enfile ma veste de pluie et la capuche. J'ai oublié ma casquette, je le regrette un peu. Je suis le seul à m'habiller, à faire le « frileux ». Mais bien content de me retrouver au chaud du coup. Pendant ce temps, je me suis fait redoubler, et le terrain devient de plus en plus plat, voire en descente. Un second ravitaillement est là, alors qu'une ribambelle de moto-cross déboule sur notre chemin. Heureusement nous ne ferons que les croiser. Ni je bois, ni je mange. Dès lors c'est de la descente qui nous attend. Fallait bien avec tout ce que nous avions grimpé. Et là plus rien ne va. Je me fais plaisir mais à mon allure d'escargot ! Impossible d'aller plus vite je ne me sens pas sûr, ma cheville gauche devient douloureuse en allongeant le pas. Le chemin est rempli de cailloux instables, de feuilles mortes et la pluie rend le tout casse-gueule. Et là je n'y comprends plus rien. Je n'arrête pas de me faire doubler à mon tour, et tous descendent à une allure incroyable à mes yeux. Y a vraiment quelque chose qui ne gaze pas chez moi. Je me savais pas très bon en descente, mais pas mauvais à ce point. Surtout que je m'étais pas mal amélioré en début d'été. Rien à y faire, j'ai beau essayé d'accélérer un peu, je ne me sens vraiment pas à mon aise. Du coup je garde mon allure de sénateur tout en me faisant plaisir… sauf que j'enrage un peu de perdre autant de temps sur les autres. Régulièrement, j'entends des bruits déboulant à toute allure dans mon dos. Je me range vite pour laisser passer, les regarde descendre avec aisance. C'est pas mon jour pour les descentes. Je double un chasseur, presque hilare de nous voir courir sous la pluie. Enfin ça regrimpe, mais pas pour longtemps. Suffisamment pour que je rattrape presque le dernier qui m'avait doublé dans la descente. Puis ça va être vallonné, alternant montées et descentes. Au gré des montées, je commence à récupérer quelques coureurs qui commencent à peiner, mais les descentes leur permettent de repartir souvent devant. Plus les km défilent, plus ça peine devant dans les côtes. Je finirai à la longue par en lâcher 2 ou 3 pour qui la moindre montée devient un supplice. J'ai les jambes qui tournent bien, un peu fatiguées aussi à la longue, mais aucune douleur. Entre la pluie qui n'a pas cessé et le brouillard, je suis complètement désorienté. Impossible de situer le nord et le sud, de savoir où je suis. Alors que nous attaquons une nouvelle descente qui dure, la pluie cesse et j'aperçois un grand bâtiment en contrebas qui me dit quelque chose. Je réfléchis, regarde bien tout autour, pour me rendre à l'évidence que c'est St-Julien en St-Alban que nous dominons. Déjà ! Je me croyais juste à un peu plus que la moitié du circuit. Et en effet un panneau 6 km est bord de la piste, suivi juste après d'un poste de ravitaillement.

 

 

 J'en profiterai pour discuter un peu avec les bénévoles et prendre des photos, surtout que le soleil a l'air de vouloir pointer son nez. Je boirai du coup mon premier verre ! Avec 2 morceaux de bananes s'il vous plaît ! Je ne traîne pas trop toutefois car ça revient vite derrière. Alors que nous sommes à 6km de l'arrivée, nous sommes à peine à 2 km à vol d'oiseau de celle-ci. Les organisateurs ont soigné la fin du parcours. Ceux qui étaient mal en point vont être achevés ! En toute fin de descente, juste avant de regrimper vers la chapelle de St-Julien, j'aperçois derrière moi Phil qui me rattrape au gré des plats et descentes. Je ne craindrai pas de le suivre dans les parties techniques en descente, c'est un artiste en la matière. Je terminerai derrière lui, à plus d'une minute, et sous le soleil. 3h02'50" pour 26 km et 1150m de dénivelé +.

 

 

 

 

Content de cette balade car je n'ai aucune douleur musculaire, juste une fatigue normale. Mes 2 dernières courses ne m'ont pas trop laissé de traces, c'est bon signe. Mais à voir si j'ai tant perdu que ça en descente ! Ca me chiffonne un peu. Je retrouve tout le groupe du JCP, les discussions vont bon train. Dégustation en même temps de la soupe au lard et de la rôtie de châtaignes.

Une bien belle course et organisation, un tracé trail 100% comme à l'habitude, un des plus beaux tracés de la région et jamais le même d'une année sur l'autre, chapeau aux organisateurs. Qui par ailleurs étudient l'organisation d'un 100 km peut-être pour 2012 ! Si le parcours est du même style, cela va promettre un circuit SUPERBE, et costaud !

Résultats ici



09/11/2010
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