Coco le cyclo...

Rando pédestre à privas, 17 octobre 2010

Dans le cadre des fêtes consacré à la châtaigne dans le département de l’Ardèche, Privas comme chaque année organisait différentes manifestations sportives. N’ayant pas envie de me casser la tête à trouver un circuit, je proposai à Françoise d’y participer. Elle en profitait au passage pour inviter une amie, Anne-Chantal, à venir avec nous, qui accepta de suite. Nous voici donc au départ au boulodrome à Privas vers les 08h30. Le moral bien accroché car le soleil pointe son nez sur l’Ardèche alors que le ciel gris domine la Drôme, la pluie s’étant même invitée. En partenariat avec Eovi qui en profite pour faire une campagne sur les bons réflexes à avoir pour une nutrition saine, nous recevons à l’inscription un petit cadeau sous forme d’un petit sac en toile de jute bien confectionné contenant un petit pain à la châtaigne, un petit sachet de fruits secs et un tube de crème de marron (cela va de soi au pays de la capitale du marron). Nous nous inscrivons finalement sur le grand, le 26 km, Anne-Chantal étant partante. A la suite de quoi on nous informe qu’il y aura des questions tout au long du parcours et les réponses à l’arrivée, ainsi qu’un questionnaire sur la nutrition à notre passage à la salle des fêtes de St-Priest. Et nous sommes invités à prendre un café ou un thé ainsi qu’une petite viennoiserie avant de prendre le départ. Que voulez-vous de mieux ?

Ce à quoi nous nous exécutons sans problèmes avant de quitter la salle de départ. Nous traversons Privas direction plein sud pour rejoindre le pied du Coiron. Un peu de goudron au départ, mais ce n’est pas méchant, il n’y a pas moyen de faire autrement de toute façon. Je m'aperçois subitement que je n'ai pas mon appareil photo. Qu'en ai je fait ? Je l'ai pris ce matin, mais il n'est pas là. Je le retrouverai le soir au garage où je l'ai laissé en faisant autre chose ! Tant pis pour moi, je le regretterai un peu car de jolis photos étaient à faire un peu tout le long. Nous rejoignons l’ancienne voie de chemin de fer que nous suivons jusqu’au pied de la route du col de Fontenelle, porte d’accès au Coiron. Un tout petit bout de route sur lequel nous croisons un rallye de voitures anciennes, principalement des « minis » à ce moment là. Tout le long de notre grimpée, nous entendrons le ronflement des voitures, ce qui devient vite un peu agaçant. Au 2/3 de l’ascension, un point de ravitaillement nous attend, au bord de la route que nous coupons. Les voitures descendant du col ont tendance à nous raser un peu de près. Je retrouve Jacques, avec qui j’ai passé pas mal d’heures de réunion par le passé, lui directeur du comité du tourisme de l’Ardèche et moi au titre du comité départemental de cyclotourisme et du comité de coordination des randonnées non motorisés. Son groupe repartant alors que nous venons juste d’arriver, on se donne rendez-vous au prochain, mais nous n’aurons pas le plaisir de nous revoir. Ce n’est que partie remise, l’occasion reviendra bien. Nous reprenons l’ascension, toujours sur un sentier bien agréable, même si un peu pentu pour certains. On double, on se fait doubler par d’autres randonneurs, au gré de nos différents arrêts mutuels. Petit arrêt bref juste au sommet, avant de basculer sur la vallée de St Priest, pour s’équiper car le vent du Nord va nous prendre et nous refroidir rapidement après l’effort de la montée. Le soleil joue pas mal à cache-cache avec les nuages, mais pas de pluie c’est l’essentiel. C’est à présent un joli sentier en descente qui nous amène vers le pied de l’Escrinet au fond de la vallée. Depuis le début de la grimpée nous passons régulièrement sous des châtaigniers. Toutes ces châtaignes au sol me font mal au cœur de les voir se perdre, moi qui les adorent. Mais en ayant déjà 30 kg à la maison qui m’attendent depuis hier pour en faire de la confiture entre autres, qu’en ferais-je ? Nous croisons assez régulièrement aussi des champignons, mais jamais bon pour mettre dans la poêle. Ceux-ci ne sont déjà plus là ! Nous allons tourner assez loin dans le fond de vallée, et ce n’est pas plat. Mais le paysage est sympa. Nous avons laissé le centre du village de St Priest sur notre droite, où nous passerons au retour. Nous rejoignons aussi les parcours de 6 et 12 km au départ de ce village. Un départ de Privas pour les petits parcours étant à éviter car trop de goudron à avaler. Au fur et à mesure des km, nous trouvons de plus en plus de groupe de randonneurs en train de pique-niquer. Pour notre part, nous grignotons juste quelques fruits secs de temps en temps, nous vivons de nos réserves ! Près d’un ruisseau alors que nous revenons vers St Priest, 2 randonneurs déboulent du talus en dessus avec un sac à la main contenant des pieds de mouton. Comment joindre l’utile à l’agréable. Nous découvrons tous les trois ce joli secteur et ce sentier longeant le ruisseau, sans oublier de lire les fiches descriptives installées par les baliseurs chaque fois qu’un aspect du paysage ou un site le mérite. L’arrivée à St Priest est marquée par la visite de la chapelle, avant de se faire pointer à la salle des fêtes… et de se ravitailler. Pâté, fromage, saucisson, crème de marron (hummm), pommes… Que de monde entre ceux qui finissent leur parcours (6 et 12 km), et ceux qui continuent sur le 20 et 26. Tout un stand sur la nutrition et la châtaigne avec un quiz à répondre. Toujours intéressant, nous nous concertons sur les réponses. Une animatrice (d’Eovi ?) nous corrige ensuite. Toute une palette de documents est à notre disposition sur ces thèmes. Une expo de magnifiques photos est présente aussi, après les papilles, nous nous régalons les yeux à présent. Nous ne nous attardons pas plus car il reste encore des km à faire. La fatigue commence à se faire sentir aussi, Anne-Chantal a les jambes lourdes, mais une fois en route, elle avance toujours d’une bonne allure. Les côtes commencent à être dures pour elle et Françoise, mais le rythme y est toujours. Pour ma part, je sens les mollets qui deviennent un peu durs, surtout dans les descentes. Le retour sur privas est assez agréable bien que le goudron soit à nouveau un peu présent. Nous découvrons avec les fiches descriptives de jolis sites, surtout chargés d’histoire. A nouveau l’ancienne voie de chemin de fer qui nous amène quasiment dans le centre de Privas. Les cailloux du ballast sont encore présents à pas mal d’endroits, ce qui rend la marche un peu moins agréable, mais je les préfère au goudron. La rentrée au boulodrome passera par le centre ville ou nous profitons du marché et expos pour les castagnades. Le stand « champignons » est toujours aussi magnifique, et j’y retrouve avec plaisir Bernard, l’ancien président du comité pédestre de l’Ardèche, avec qui j’ai passé aussi beaucoup de temps en réunion. Il tient pour ne pas changer le stand. Nous discutons un petit moment, puis je pars à la recherche de mes équipières. Elles ne sont pas loin heureusement, et nous abrégeons la visite du marché pour rejoindre le boulodrome. Pointage, petite affichette de scotchée sur un grand panneau qui se remplit peu à peu au rythme des arrivées, sur laquelle nous écrivons et dessinons ce que nous voulons sur la biodiversité (mais surtout pour remercier les organisateurs, c’est plus facile !). Le stand crêpe à la châtaigne ou soupe de châtaigne nous attend. Nous préférons cette dernière, d’autant plus que la queue est beaucoup plus courte ! Entre temps je retrouve 2 autres amis des cyclos randonneurs Privadois, Norbert et Robert. Nous ne nous étions pas revu depuis pas mal de temps. Dégustation de la soupe, un peu acide dommage à cause de la pomme verte.