Coco le cyclo...

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Marche au départ de Saillans : jeudi 13 mai 2010

Marche au départ de Saillans : jeudi 13 mai 2010

 

Obiv'wak étant proche (10 jours), il fallait bien que les troupes s'entraînent un peu. Céline cours un peu de son côté, Mélanie est partie dans le Vercors un week-end avec Benjamin, restait Françoise et Mathilde ! Du coup ce jeudi de l'Ascension était réservé à un premier entraînement. Petit coup d'œil sur carto-explorer, nous programmons avec Mathilde une marche au départ de Saillans, en partant par la dernière descente que nous avions emprunté lors du 100 de Crest pour arriver à Saillans. Sur le logiciel, grosso modo, on prévoit un circuit d'un peu plus de 25 km. Nous nous équipons de notre sac à dos que nous bourrons avec des choses inutiles, juste pour faire du poids et du volume, afin qu'il ressemble au sac que nous aurons à Obiv'wak.

La météo n'est pas optimiste par contre pour l'après-midi, pluie garantie à priori. Cela n'entame pas le moral des troupes, c'est bon signe, la motivation est là ! Vers 09h00, nous voilà prêt à Saillans. Le temps est très gris, mais il ne pleut pas pour le moment.

 

 

 

Et c'est parti pour une bonne montée, pas trop pentue, bien agréable sous les pins, en lacets. Le brouillard nous rattrape parfois, mais léger. Carte et boussole en main pour chacun, nous allons devoir nous orienter, pas de circuit balisé si ce n'est le retour sur Saillans par le GR9. Arrivée à une ruine, 1ère erreur d'aiguillage, nous prenons un chemin un poil trop haut. Le temps de faire 200m, nous comprenons vite notre erreur. Le tir est corrigé, c'est reparti. Nouveau carrefour, un petit chemin doit nous permettre de couper à travers la végétation pour rejoindre un grand sentier. Clôture présente là où nous devrions le prendre, on laisse tomber, et faisons le grand tour. Par ailleurs, la végétation étant assez touffue à cet endroit, nous n'avons pas trop envie d'aller s'y tremper car les dernières pluies sont encore visibles sur les végétaux. En plein milieu de ce grand chemin, nous tombons sur une maison avec panneau « propriété privée » et un autre « attention : je monte la garde ». Des aboiements nous confirment le fait ! Un chien de belle taille vient vers nous alors que nous continuons à avancer. Pas très rassurant une nouvelle fois. Mais la « patronne » (du moins on l'espère) est dans son jardin potager. Elle rappelle son chien, mais celui-ci préfère venir nous inciter à faire demi-tour. Nous espérons que la maîtresse sera maître de son chien, car nous n'avons pas d'autre issue que de continuer ce grand chemin passant devant cette maison. Tout doucement on avance, et arrivés à hauteur du potager, nous discutons avec la propriétaire. Elle nous rassure vis-à-vis du chien, mais on sent bien que celui-ci n'est pas content de nous voir ainsi continuer. Après quelques petits échanges de politesse, nous continuons. La propriétaire, voyant son chien de plus en plus menaçant, lui lance une bûche de bois pour qu'il la ramène. Du coup, joueur, il exécute le jeu, et se retrouvant avec cette bûche dans la gueule, n'aboie plus et ne s'occupe plus de nous. Ouf ! Nous continuons jusqu'au col des Etourneaux. A présent, un peu de lecture de carte, nous nous accordons tous pour prendre un petit chemin sur la droite tel que nous l'avions prévu. Sympathique dans ses débuts, celui devient vite une galère.

 

 

Arbres et branches en travers qu'il faut contourner ou escalader, buissons, chemin de plus en plus invisible, nous voici rapidement à faire du tout droit et à suivre des semblants de sente, certainement tracées par des animaux sauvages, voir quelques chasseurs à l'automne. Nous sommes dans la bonne direction, et heureusement une vue sur la vallée en contrebas nous permet de nous repérer un minimum. A force d'avancer tant bien que mal, le sac à dos s'accrochant souvent aux branches, je me rends compte que nous allons trop vers le nord et que nous aurions déjà dû commencer à redescendre. Du coup, n'ayant pas trop le choix, nous commençons à faire du tout droit dans la pente. Petit inconvénient, une barre rocheuse à franchir. Soudain nous apercevons un peu en contrebas au bord d'une petite falaise 2 chèvres ! Joueraient-elles à la chèvre de Mr Seguin ?

 

 

 

Tant bien que mal, nous trouvons un passage sans prise de risque de chute, mais fortement encombré d'arbres et buissons. Si on glisse vu la pente, nous n'irons pas loin ! Ca passe, tout doucement car les sacs à dos ne nous facilitent pas la tâche, et on rejoint 1/4h plus tard un chemin en contrebas qui nous amène à la ferme que l'on voyait d'en haut. Coupant à travers prés pour rejoindre une route, nous faisons flic floc dans nos chaussures, le pré est un mini marécage, malgré sa pente. Le temps commence à s'éclaircir contrairement aux prévisions météo. Tant mieux, nous n'allons pas nous plaindre, toujours ça de pris. Un petit bout de route nous amène au pied de la prochaine grimpée, vers le col du Chicotier. Avant de s'y attaquer, nous profitons du relatif beau temps pour pique-niquer. Les estomacs commençaient à crier famine surtout !

 

 

Nous voici au point quasiment le plus au nord, marquant ainsi le début du retour vers Saillans. Petite bifurcation à trouver au bout de 100m, Mathilde nous "dégôte" le chemin qui s'était perdu, la végétation ayant repris le dessus. Celui-ci est finalement bien praticable dans son ensemble. Arrivé à un col, petit coup d'œil sur la carte, nous prenons la direction du col du Chicotier. Enfin ce que nous pensions être la bonne direction. Pas de pot au bout d'un bon km, on s'aperçoit qu'on a bifurqué pas dans le bon sens. Une ligne électrique haute tension nous a alerté car nous nous en approchions au lieu de la suivre à une certaine distance. Analyse de la carte, nous nous rendons compte qu'au col précédent, nous n'avions pas vu qu'il fallait prendre plus à droite du mamelon.

 

 

Le demi-tour s'impose car vouloir faire un tout droit pour rattraper le sentier en crête risquait d'être plus pénalisant en temps et en effort que de rebrousser chemin. Aussitôt dit, aussitôt fait, nous revoilà au col. Nous avons un peu de mal à trouver ce fameux chemin. Et celui-ci est pas mal encombré d'arbres tombés qui ne facilitent pas notre progression. Un peu plus loin, rebelote, le chemin nous dévie de l'accès au col que l'on devine un peu plus haut. Sur la carte un chemin est dessiné, mais nous ne le trouvons pas. Ni une, ni deux à nouveau, un tout droit vers le sommet est enclenché pour rejoindre la crête. Pas de problèmes particuliers si ce n'est la pente, la végétation n'est pas très touffue ici. Enfin la voilà !

 

 

A présent, nous n'avons plus qu'à suivre cet excellent sentier qui va nous faire franchir le col du Chicotier, puis celui de Gerbe avant de retrouver un peu plus loin le GR9. Après ce dernier col, le chemin devient carrossable, un boulevard à piétons ! Plus de soucis d'orientation à présent, il n'y a plus qu'à se laisser guider. Le GR9 rejoint un peu plus loin notre « boulevard », et nous surplombons peu après la chapelle St-Christophe, lieu très fréquenté par les randonneurs, les vététistes et les chasseurs à l'automne entre autres.

 

 

Arrivés à celle-ci, un petit goûter s'impose, les km commencent à s'allonger. Françoise actionne la cloche de la chapelle, ce qui a pour effet immédiat de faire arriver 2 autres marcheurs ! Eux-mêmes l'actionnent à leur tour, rebelote 2 autres (marcheuses cette fois !) arrivent à leur tour. Je n'ose y aller de mon petit coup de peut de voir d'ici peu une foule pas possible ! Nous quittons le lieu toujours avec le soleil jouant à cache-cache avec les nuages. La pluie annoncée ne devrait pas être pour nous à priori. Nous apprécions. Un peu plus loin, alors que nous avons quitté le « boulevard » pour prendre un sentier plus agréable, le téléphone portable de Françoise nous couine aux oreilles. Notre fille Céline. A peine repartis, c'est celui de Mathilde ! Cette fois c'est Anne, la future partenaire de Mathilde pour Obiv'wak. Sa copine de classe n'ayant pu venir au moment de s'inscrire, nous nous étions connecté sur le site pour voir si quelqu'un était dispo dans la rubrique « bourse aux équipiers » pour monter une équipe. Anne (de Paris) et Mathilde ont donc formée une équipe. Le temps de régler quelques soucis d'organisation, nous voici repartis vers le col de Pourcheton. Lieu déjà fréquenté lors de précédentes marches et sorties VTT.

 

 

La descente sur Saillans se fait par un joli sentier, avant de rejoindre un chemin plus large, que nous avions pris aussi samedi dernier lors du 100 de Crest. L'arrivée sur Saillans se fait tranquillement, nous en profitons pour passer dans quelques ruelles typiques avant de rejoindre la voiture.

 

 

Mathilde se découvre une belle ampoule éclatée en changeant de chaussure. Il faut dire qu'au compteur nous découvrirons le soir en déchargeant mon GPS que nous avons fait presque 35 km pour 1200 m de dénivelé positif. Pas mal du tout. Et avec le sac à dos ! Pour ma part, je n'ai quasiment pas ressenti mon 100 km dans les jambes de samedi dernier, si ce n'est dans la dernière descente, où les genoux étaient un peu sensibles, et dans les parties pentues quand il a fallu forcer un peu sur les jambes, la fatigue dans les muscles ressortant un peu. De bonne augure pour Obiv'wak, restera à ne pas se planter dans la lecture de carte !!!



20/05/2010
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