Coco le cyclo...

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Obiv’wak : raid d’orientation sur 2 jours

Obiv'wak : raid d'orientation sur 2 jours avec bivouac les 23 et 24 mai 2010

 

Abonnés à cette manifestation depuis 3 ans déjà, nous voilà encore plus en force cette année, d'autant plus qu'elle se déroule dans le Vercors, après la montagne ardéchoise en 2009.

En ligne, plus de 1000 équipes inscrites, soit plus de 2000 participants. Pour notre part, 4 équipes d'inscrites : Céline avec son amie Jeanne sur le circuit C (difficile techniquement, 40 km 800m+), Françoise et moi sur le même circuit, Puis Anne et Mathilde sur le E (38 km 800m+ mais techniquement plus facile) ainsi que Mélanie et Benjamin (une première pour lui !). A savoir aussi que la distance et le dénivelé sont calculés de balise à balise, et donc qu'en réalité cela fera obligatoirement plus car la ligne droite n'est jamais praticable quasiment sur le terrain. Départ samedi en début d'après-midi pour une arrivée dimanche en fin de matinée… si tout se passe bien ! Et entre temps, regroupement pour tout le monde sur une aire de bivouac sur un lieu que nous découvrirons sur la carte d'orientation que nous aurons en main au départ samedi après-midi.

Le temps est de la partie cette année contrairement à l'an passé. Un risque d'orage samedi soir n'est pas à exclure toutefois. La casquette va donc être de sortie ! Vendredi soir, regroupement des 4 équipes à la maison. Nous faisons la connaissance d'Anne (équipière de Mathilde), de son mari Stéphane et de leurs 2 fils, Hugo et Thomas. Grâce à la bourse aux équipiers sur le site internet d'Obiv'wak, Anne et Mathilde ont pu se mettre en relation.

 

 

La tablée est joyeuse le soir, d'autant plus qu'il y a un double anniversaire à fêter : Celui d'Anne et de Benjamin. C'est donc dans la bonne humeur, mais pas très tôt, que nous allons nous coucher pour une nuit bien confortable au regard de celle qui va nous attendre le lendemain.

Samedi matin, nous décollons de la maison avec un peu de retard. Nous passons par le col du Rousset pour faire découvrir le magnifique paysage à nos hôtes du moment. Nous franchissons le tunnel pour atteindre les plateaux du Vercors. Pour une fois le temps est le même de l'autre côté ! D'habitude on perd facilement 3 à 5°. Nous arrivons vers 11h à La Chapelle en Vercors, direction le parking prévu par l'organisation. Nous prenons nos sacs pour aller à l'accueil récupérer nos dossards et passer au contrôle des sacs. Tout se passe bien, nous laissons tous nos sacs sur l'aire de départ et retournons au parking pour finir de s'habiller et déjeuner. Anne et sa famille retrouvent des amis qui sont venus aussi avec leurs enfants. Ils feront ensemble cet après-midi le parcours d'initiation pour les enfants après que nous sommes partis de notre côté. Le temps passe, une dernière tournée de « cannelés » pour la gourmandise plus que pour la faim, et nous voilà dans l'aire de départ juste au moment où le (faux) départ est donné.

 

 

Anne retrouve 1 couple d'amis venus courir aussi, Thierry et Corinne. Nous allons faire un peu connaissance durant les 4 premiers km, parcours tampon, pour sortir d'une zone sans intérêt pour la course d'orientation. Le vrai départ du chronomètre aura lieu prés du col de Carri. 1h nous est affecté pour rallier ce point, ce sera malheureusement insuffisant pour beaucoup d'entre nous, car des bouchons se forment dans certains rétrécissements. 2000 participants au coude à coude dans un petit chemin, ça ne passe pas en 5' ! Pour notre part, nous arrivons 2' avant. Pour les autres leur temps sera décompté à partir de 13h30 et non de l'heure réelle de passage. 300m plus loin, c'est l'aire de distribution des points de positionnements de balises que nous devons reporter sur notre carte grâce au carré « magique » : un jeu d'enfant, mais attention à ne pas se tromper car sinon vous n'êtes pas prêt de rejoindre l'aire de bivouac le soir ! Chaque équipe à sa technique, pour notre part cette année nous décidons de ne reporter que les 3 premières balises, les suivantes au fur et à mesure de 3 en 3 à chaque fois. Ce qui nous permet de nous retrouver encore dans la masse des coureurs. 1ère balise, on jardine un petit peu, mais il n'y a pas de mal.

 

 

Jeanne et Céline arrivent sur la balise juste avant nous, par un autre chemin. On repart pour la 2ème. Je règle l'azimut pour rejoindre un grand chemin, et c'est parti. Nous y arrivons, les courbes correspondent bien, mais voilà le petit sentier indiqué sur la carte n'y est pas ! Nous cherchons sans rien trouver, mais nous insistons à aller dans la direction que nous pensons être la bonne. Nous escaladons la colline, et je me rends compte assez vite que nous sommes égarés en beauté. En effet nous nous retrouvons tout seul, ce qui est un signe flagrant. Pas d'autres solutions que de retourner d'où l'on vient, ce qui se fait assez péniblement car nous avons pas mal crapahuté et il faut redescendre assez raide sur un terrain pas facile du tout. Nous finissons par retrouver en bas des équipes d'autres circuits sur une de leur balise. Nous en profitons avec leur aide pour nous resituer. Comment me suis-je débrouiller ? Je ne sais pas, mais très mal à priori, car nous sommes trop au sud. Cette fois-ci, plus question de se perdre, je suis nos pas à la trace sur la carte et au moindre doute, je ré analyse notre position. Entre temps nous croisons une autre équipe du parcours C qui sont encore plus malchanceux que nous, ils n'ont toujours pas trouvé la 1ère balise. Ce qui nous réconforte un peu, et à notre tour nous essayons de les ré aiguiller dans la bonne direction. Nous trouvons finalement sans autre problème cette seconde balise, mais après 3/4h au lieu de 10' comme la plupart des équipes. A présent, nous allons essayer de recoller un peu au peloton. Nous courons légèrement sur le plat et dans les descentes, Françoise n'ayant pas d'entraînement du tout en la matière. Mais cela suffit pour retrouver quelques équipes du C. Au passage nous trouvons quelques contrôleurs remplissant assidûment leur tâche, et rappelant à certaines équipes que les 2 équipiers doivent rester ensemble, ce qui obligent ces derniers à venir pointer ensemble car souvent le plus fatigué attend sur le chemin le plus proche pour éviter montées et descentes supplémentaires souvent en aller-retour. Nous ré aiguillerons aussi d'autres participants, qui n'arrivent plus à se situer précisément sur leur carte. Y étant passé, nous leur rendons ce service avec plaisir, Et fier de montrer notre compétence ! (hum hum…).

 

 

Nous trouverons finalement les autres balises sans problèmes… sauf qu'après la 11ème, je pars sur la 13ème en croyant faire la 12ème. En effet son numéro de balise est la 112 que j'avais inscrit sur ma carte, et qui m'a mis en erreur, le 1er 1 se voyant mal sur ma carte. Demi-tour au bout de 5' quand je m'aperçois de mon erreur. Françoise, en ayant un peu plein les pattes déjà, n'a pas trop regardé sa carte non plus, si bien qu'elle ne s'en est pas aperçue. Et bien sûr, elle est à l'opposée de là où nous étions partis. Nous arrivons enfin sur l'aire de bivouac, instant toujours magique car comme chaque année, nous sommes dans les derniers ou presque et l'aire est déjà bien remplie et colorée de toutes les couleurs de l'arc en ciel. C'est un spectacle à voir.

 

 

 

Nous retrouvons nos compères qui sont tous arrivés et installés. Une petite place nous est réservée juste à côté, nous nous installons rapidement, profitant encore du soleil pour planter et manger avant que la fraîcheur nous gagne. Et tout le monde y va de sa petite histoire, des erreurs et bons coups, tout en mangeant. Anne et Mathilde sont 3ème dans leur catégorie au classement provisoire, à 2' des secondes et avec 10' d'avance sur les 4ème. Ca booste Mathilde, et il vaut mieux car vu son entraînement la seconde journée risque d'être dur. Vu qu'il faut tout porter avec soi, chacun a essayé de minimiser le poids, et du coup nous mangeons des « pâtées » parfois un peu bizarres, surtout quand nous avons du mal à faire suffisamment chauffer l'eau. Céline nous avait prêté sa tente pour l'occasion (2kg au lieu de 3.5 la nôtre). Nous n'aurons pas le même confort, mais elle est pas mal quand même, surtout pour le gain de poids conséquent. Côté duvet, nous n'avons rien changé, préférant le confort à la légèreté. Nos tapis de sol ont suivi aussi afin de mieux s'isoler du sol. Ce que nous ne regretterons pas du tout. Car tous ceux qui avaient opté pour des « petits » duvets très légers auront eu droit aussi à une « petite »nuit en conséquence. Gelée blanche au réveil sur les tentes, les doigts frigos sitôt que l'on touche quelque chose, c'est quand même dans la bonne humeur que nous attendons tous le départ pour se réchauffer.

 

 

Ce qui en effet ne tardera pas, la première côte verra beaucoup d'entre nous quitter des épaisseurs, d'autant plus que le soleil fait déjà son apparition. Françoise accuse le coup à présent, elle se contentera de marcher pour s'économiser. Les balises se succèdent sans erreur aujourd'hui, ce qui nous permet de rester dans le « peloton » et du coup de trouver les balises bien souvent sans avoir à chercher vu la masse qui s'agglutine autour. J'en viens à regretter presque le circuit d'hier, où à partir de la seconde balise, il nous a fallu vraiment s'orienter et chercher seuls car nous étions dans les derniers. Aujourd'hui ce côté ludique est très amoindri, c'est un peu dommage. Le beau temps nous accompagne, ce qui est super par contre.

 

 

Mais les kilomètres aidant, nous trouvons de plus en plus « d'éclopés ». Jambes lourdes, pieds brûlants, ampoules, c'est là où l'entraînement fait la différence. En ce qui nous concerne, nous gardons notre allure, Françoise tenant bien le coup malgré tout. Dans la dernière descente, 2 british très polis nous doublent, des fidèles d'Obiv'wak à priori car ils ont le tour de cou cadeau d'une ancienne édition. La chapelle en Vercors est en vue, mais l'arrivée est sans fin pour les plus fatigués. Tous les parcours se retrouvent sur les 4 dernières balises, ce qui créent une animation supplémentaire. La banderole d'arrivée est franchie, nous avons droit à une bouteille d'eau gazeuse de Vals, elle est la bienvenue ! Nous retrouvons Céline et Jeanne qui nous ont largement devancés une nouvelle fois, Anne et Mathilde qui finalement terminent secondes dans leur catégorie. Nous retrouvons aussi Sylvain et Guillaume arrivés depuis un bon moment.

 

 

Par contre nous attendons Mélanie et Benjamin. Croisés en cours de route en matinée, Mélanie n'était pas des plus joyeuses, son camelback étant percé, elle avait du coup le derrière trempé. Alors que nous les attendons près de la banderole d'arrivée, ils arriveront par derrière, s'étant trompés de direction à une balise. Et Benjamin s'étant tordu une cheville à mi-parcours qui a de suite enflée, déjà fragilisée par plusieurs entorses en jouant au basket, ils couperont au plus droit pour rejoindre l'arrivée. La troupe étant réunie, nous nous retrouvons dans le gymnase pour le repas régional à base de caillette et ravioles. Repas copieux et bon, que nous apprécions. Puis nous attendons en compagnie d'Anne et Mathilde la remise des récompenses. Par un curieux mélange, il nous faudra attendre quasiment la fin. Ce fut d'abord la catégorie H, puis G, puis F, puis A, B, C, D et enfin la E leur catégorie.

 

 

Voici enfin leur tour, toujours un moment de plaisir supplémentaire. Après quoi, nous nous séparons avec Anne et sa famille, devant prendre leur TGV pour Paris en gare de Valence. Famille bien sympathique et sportive rencontrée grâce à Obiv'wak. Nous nous retrouverons très certainement.

Encore une édition qui nous laissera de bons souvenirs. Nous avons traversé des paysages connus et déjà arpentés maintes fois, mais leur beauté nous fascine toujours autant. Merci à tous les organisateurs et bénévoles qui nous font ainsi rêver avant, prendre un grand plaisir pendant, et passer de bons moments à se remémorer ensemble toutes nos galères après. Mille fois merci et à la prochaine à Pélussin !

Plus de photos en consultant l'album !



28/05/2010
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