Coco le cyclo...

Coco le cyclo...

Course d'orientation au Col de Carri : dimanche 20 septembre 2009

La Rand'O Drôme orientation, dimanche 20/09/2009

Organisé par le club du Valence Sport Orientation (VSO) depuis 7 ans, nous y participons pour la troisième année consécutive, en famille.
Après Vassieux en Vercors l'an passé, nous avions rendez-vous cette année au Col de Carri (comme le trail des Drayes blanches en début d'année).
La météo, consultée la veille au soir, laissait envisager une matinée sans pluie quasiment avant que cette dernière revienne dans l'après-midi. Donc acceptable. Cette même météo, consultée dimanche matin avant de partir, indiquait pluie toute la matinée sur la Chapelle en Vercors (ville la plus proche), et averse l'après-midi. Le moral n'était pas vraiment au beau fixe, mais comme on était décidé à y aller, on verra bien sur place. De plus Céline et Benoît y étaient déjà, car sur Grenoble la veille, ils campaient au Col de Carri au retour. Quant à Mathilde, elle préférait faire la grasse vu le temps...
Equipés des pieds à la tête pour affronter les intempéries, nous voilà partis. Pas un chat sur la route, nous grimpons le Col du Rousset tranquillement. Le temps se maintient sec pour l'instant. Comme d'habitude, nous avons l'impression de changer comme par magie de région, le temps de traverser le tunnel du col du Rousset. Relativement sec et clair côté Die, brouillard et humidité côté Rousset.




Pour l'instant pas de pluie. Mais celle fera son apparition à partir du col de Proncel avant de redescendre en direction de La Chapelle. La météo ne s'était pas trompé. Mais voilà, le col de Carri est en hauteur et cela va changer la donne pour une fois. Au fur et à mesure que nous montons, la pluie diminue et finit par disparaître. C'est donc sous un ciel couvert, mais sans brouillard ni pluie que nous retrouvons la joyeuse équipe du VSO. Ainsi que Céline et Benoît qui avait planté la tente en contrebas de la salle hors sac. Ils ont eu un bel orage hier soir.


Recensement des envies : Françoise, Céline et Benoît feront le 8km technique en marchant, et moi le 12  en courant ! La forêt promet d'être humide, nous avons prévu de quoi nous changer à l'arrivée heureusement. Le temps de faire quelques pas dans un pré pour prendre 2 photos et j'ai déjà mes baskets trempées. J'ai pris mes chaussettes étanches, on va voir jusqu'à quel point elles vont résister à une pareille humidité.




Je ne misais pas sur une grosse participation ce matin, finalement nous serons autour des 150 quand même à avoir affronter la météo, ce qui était presque inespéré.

(Photo de l'organisation)
Consignes de dernière minute, et voilà les fauves lâchés, la partie de cache cache peut enfin commencer. Une bonne partie des participants feront en famille cette rando et en marchant. Quant aux plus férus, la course est lancée. Dès le départ, je suis incapable de suivre le rythme. Lire la carte en courant, je ne sais pas faire, je suis obligé de m'arrêter.

(Photo de l'organisation)

(Photo de l'organisation)

(Photo de l'organisation)

(Photo de l'organisation)

(Photo de l'organisation)

Du coup, devant ils ont déjà disparus de mon horizon ! Pas grave, je prends mon rythme et surtout, je consacre suffisamment de temps à lire la carte pour ne pas tourner en rond comme l'an passé. Les premières balises se passent bien, régulièrement on croise d'autres participants, je n'ai pas l'impression de me trouver seul dans cette forêt, belle mais très humide. On nous a donné une pochette plastique pour protéger la carte de route, cela s'avérait en effet indispensable, car même avec cette protection, elle finira trempée sur le bord de l'ouverture. Comme le bonhomme, dans sa globalité lui !

(Photo de l'organisation)

Suite à mes erreurs de l'an passé, je m'étais promis de me servir au maximum des chemins existants pour rallier une balise à une autre, quitte à rallonger sensiblement le kilométrage. Ce que je vais appliquer à la lettre sur la 5ème balise. Bien m'en a pris, j'ai repris du coup plusieurs participants qui avait travaillé le parcours à l'azimut. Mais voilà, avantage vite reperdu à celle d'aprés, ayant un peu "jardiné" à trouver la balise suite à une erreur de jugement. Sur certaines balises, je me fie toujours aux chemins pour les approcher. Mais je m'aperçois que ce n'est pas forcément la bonne solution à l'approche de la balise. En effet par 2 fois je me retrouve à descendre des pentes ardues pour remonter en face alors que d'autres participants ont obliqué avant et arrive sans difficulté sur la balise, et plus rapidement que moi. Une piste supplémentaire pour m'améliorer.

(Photo de l'organisation) Mais où suis-je ???

Mais voilà, depuis presque le début, j'ai l'impression de doubler avant chaque balise toujours une même participante, qui elle ne court jamais ! Bizarre, bizarre... Quelques balises plus loin, je rejoins un grand sentier. J'essaye de me resituer exactement sur la carte, impossible. Pourtant il n'y a rien de plus facile, je sais d'où je viens, une balise à 200m, et j'ai devant moi un grand carrefour. Mais sur la carte, rien qui y ressemble. Je reste planté 5 minutes à étudier ma carte, à envisager toutes sortes de solutions, rien ne me satisfait. Du coup je décide de continuer dans ce que je pense être la bonne direction. Le temps de passer un virage, et qui je vois ? toujours cette même participante, accompagnée d'un chien de chasse que j'entendais depuis un bon moment grâce à sa clochette mais sans l'avoir vu jusqu'alors. Je l'aborde pour lui demander du secours, mais elle se retrouve dans le même cas de figure que moi. Nous confrontons notre idée de notre position, nous tombons de suite d'accord. Du coup nous continuons dans la direction de la prochaine balise. Et très vite nous retrouvons nos repères. Des chemins existants ne figuraient pas sur la carte, ce qui nous a mis en erreur. Aves les travaux forestiers, c'est malheureusement souvent le cas. Le chien continue à nous suivre. Sans tarder je reprends mon rythme à petites foulées et laisse l'autre concurrente aller à son allure. Je prends de l'avance assez rapidement, et peu après je vois le chien qui me rattrape et me suit. Il ne me quittera plus jusqu'à l'arrivée quasiment. Les balise suivantes ne sont pas trop dures, je tâche de toujours me situer exactement sur la carte. Près d'une nouvelle balise, je trouve un autre participant qui "jardine" à son tour. Pour une fois je sais exactement où je suis, le renseigne, et nous tombons dans la minute qui suit sur la balise. Facile ! J'ai l'impression que je m'améliore. Nous continuons le parcours ensemble, nous faisons le même. Nous en profitons pour discuter un peu. C'est un ancien de l'armée, donc l'orientation il connaît. Par contre depuis il a perdu l'entraînement. Nous courons à la même allure, cela me va bien. A deux nous trouvons les dernières balises sans trop de problèmes. Sauf que pour une, nous décidons de prendre l'azimut ! Grave erreur car si l'on a bien "azimuté", grâce à lui d''ailleurs, nous perdons un temps monstre à descendre une pente très raide au milieu de barres rocheuses.

(Photo de l'organisation) Mais elle est où cette balise bon sang ???

(Photo de l'organisation) Faut pas que je les perde, sinon je vais me faire engueuler !!!

(Photo de l'organisation) Un à gauche, un à droite... Qui a juste ?

Nous avons certainement fait moins de distance que les autres, mais comme dit la maxime "le trajet le plus court entre deux points n'est pas forcément la ligne droite". Et le chien nous tient toujours compagnie. Lui se faufile comme une anguille dans ce paysage, malgré de nombreuses branches au sol qui finissent d'entraver nos pas.

Mon compagnon de route !
Nous terminons le parcours sans problème, en 3h30 environ. Je me suis rattrapé de l'an passé où j'avais mis 3 h de plus pour un parcours de 16 km (à vol d'oiseau entre balises) contre 12 cette année. Nous allons nous changer et nous nous retrouvons devant le stand des ravioles qui nous attendent. Je n'ai rien mangé sur le parcours, et presque rien bu non plus. Une erreur nouvelle fois ! Que je vais payer dans les jours qui suivent avec les jambes lourdes. Et là la participante que je n'avais pas arrêter de doubler vient me voir pour discuter. Elle est arrivée 1/4 h avant nous !!! Comme quoi rien ne sert de courir, il suffit de savoir lire une carte ! En tout cas bravo à elle, je la félicite pour son sens de l'orientation. Nous discutons un petit moment avec son mari, eux aussi font à peu prés comme nous chaque année en orientation : Obivwak et Rand'o Drôme ! Nous serons amenés donc à nous revoir certainement.
Je me ressers de ravioles sur invitation de la cuisinière, c'est toujours un délice. La pluie arrive. Je vais vite démonter la tente de Céline et Benoît que je mets en vrac à l'arrière de la voiture. Puis je les attends sagement, en discutant avec mon compagnon de fin de parcours, qui lui aussi attend son frère. Le brouillard commence à faire son apparition. Alors que l'on commence à s'inquiéter tous les deux, les voilà  qui arrivent tranquillement. Son frère arrivera finalement peu de temps après aussi, personne ne s'est perdu ! La pluie s'installe durablement. Nous ne traînerons pas trop, juste le temps de manger les ravioles pour eux.

La journée a finalement été une réussite, la pluie ne nous a pas géné. Vraiment aucun regret d'être venu, bien au contraire.
Nous remercions les organisateurs, qui nous annoncent une autre course pour le 08 novembre à Barcelonne. C'est noté, nous y serons certainement ! Avec grand plaisir.



23/09/2009
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