Coco le cyclo...

Coco le cyclo...

Notre semaine de cyclo-camping 11 au 17/04/2010 : étape 3

Mardi 13 avril : Gap – Sisteron, 114 km 1450m D+

 

7h30 nous décidons de décoller… du lit. J’ouvre le rideau de la fenêtre : tout blanc ! Pas très étonnant à vrai dire vu qu’il neigeait en se couchant. Du coup on traîne un peu au lit. Mais il ne neige plus et il ne pleut pas (encore !). Sans s’affoler on déjeune tranquillement, nous plaçons nos affaires et on vide la chambre. On peut dire qu’on l’a appréciée. Le temps de discuter un peu vélo avec une jeune maman qui rentre de la côte d’Azur où ils ont fait du vélo en famille, et qui ont dû coucher à Gap car la route était fermée pour arriver chez eux à cause de la neige. Il est déjà 09h30 quand nous décollons. Le soleil est de la partie jouant un peu à cache-cache avec les nuages. Il ne fait que 5°.

 

 

Nous attaquons rapidement les choses sérieuses (et qui réchauffent) avec le col de la sentinelle. Peu de circulation, une route agréable au milieu des pins, un bon rythme, de magnifiques paysages sous la neige, nous nous régalons. La descente sur la Durance est fraîche et beaucoup moins jolie, mais comme ça descend, ça ne dure pas ! Nouvelle mauvaise surprise, la route que l’on veut prendre pour éviter le trafic de la grande route n’est pas possible. Ils sont en train de refaire le pont. Le vieux a été complètement démoli, et le nouveau encore inexistant. Plus qu’à se farcir la grande route du fond de vallée. Il n’y aura pas trop de mal même si parfois certains camions nous frôlent un peu de près. Un petit en-cas est avalé afin de repousser le déjeuner plus tard et rouler ainsi entre midi et 2 quand tout le monde (ou presque) déjeune. Nous sommes ainsi plus tranquille. Nous attaquons une nouvelle côte qui nous mènent à Bréziers, avec quelques passages ardus mais pas long heureusement.

 

 

Beaucoup de marnes grises, voire noires dans le paysage ce qui lui donne un aspect assez sauvage. Petite descente pour rejoindre une autre vallée et nous voilà à l’attaque du col de Sarraut. Le soleil et les nuages alternent depuis ce matin, mais toujours pas de pluie. Arrivés au col, ce n’est plus qu’une longue descente à présent en longeant le Sarre jusqu’à Sisteron, terme de notre étape. Nous traversons le village « Le Caire », on se croirait presque en Egypte tellement c’est le souk, à cause de travaux. Un peu plus loin un rocher avec un grand aplomb et un panneau annonçant une via ferrata. Le virage après, Françoise aperçoit un pont en l’air !

 

 

En effet une grande passerelle relie 2 pics, passage de la via ferrata, une des premières qui a été installée en France. Sensations garanties ! A noter pour une prochaine fois. Nous finissons finalement par manger à La Motte du Caire, n’ayant pas trouvé  de coin pique-nique suffisamment agréable vu la fraîcheur ambiante. Petit parc en plein centre-ville, à peine nous nous installons qu’un groupe de jeunes vient s’y installer aussi, musique rap en fond sonore un peu bruyant. Question tranquillité c’est râpé ! Nous repartons vers 14h15 avec comme objectif de rallonger l’étape de 40 km. Nous allons, à 8 km de Sisteron , regrimper plein nord  pour découvrir des petites routes qui ont l’air bien sympathiques sur la carte, mais pas très plates (c’est un peu ce que l’on recherche aussi). Cette vallée du Sarre a toutefois un élément très particulier : ce sont des centaines d’hectares de pommiers avec leurs filets de protection anti-grêle (repliés pour l’instant) qui jalonnent tout le long la vallée. Je n’en ai jamais vu autant, assez impressionnant. Nous quittons la vallée pour commencer à grimper au village de Valernes. Courte montée mais qui nous remet en jambes rapidement.

 

 

Puis ensuite petite route vallonnée très agréable qui nous amène à Vaumeilh. Direction Col de grêle, le pourcentage augmente avec les km. Route toujours aussi sympathique, quasiment aucun trafic. Le temps se gâte un peu depuis un bon moment. Toutes les montagnes autour de nous sont sous la pluie ou la neige. De temps en temps quelques gouttes nous rafraîchissent. Nous arrivons au village de Sigoyer où nous faisons le plein à une fontaine. Un chat et un chien sont là, paisibles. Le chien, un peu nonchalant, viens nous voir. Nous repartons et surprise le chien se met à courir devant nous. Un grand virage en demi-cercle, le chien coupe à travers champ. Nous le retrouvons de l’autre côté et il nous accompagne ainsi jusqu’au village de Melve, 5 km plus loin.

 

 

Il courre à 20 km/h sur le plat ! un excellent marathonien en puissance. On ne sait comment lui faire faire demi-tour. A Melve, nous profitons d’un arrêt pour le laisser rejoindre 2 personnes du village qui marchent tranquillement au bord de la route. Une grande descente devant nous, nous penons rapidement de la vitesse, il ne cherchera plus à nous suivre, ouf ! La route qui suit est à nouveau superbe, mais le revêtement laisse à désirer le long des crêtes. A présent nous redescendons plein sud sur Sisteron. Finie la montagne, c’est une petite route de plaine qui nous ramène. Une belle averse sur notre gauche juste avant Sisteron nous fait frémir. Pourvu qu’elle reste là où elle est. Nous y goûterons très légèrement par sa bordure uniquement. Courses dans Sisteron car nous avons presque vidé le garde-manger et retour sur le camping à l’entrée nord de la ville. Plantage de la tente, repas dans la foulée (soupe tomate vermicelle, conserve tartiflette, fromages, yaourt au muesli, pomme), vaisselle et douches super bonnes dans un sanitaire chauffé, et dodo après compte-rendu et lecture. Une journée bien remplie et meilleure que prévue initialement.

 

 

A suivre…

 



19/05/2010
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