Coco le cyclo...

Dimanche 11 avril : Grâne – Luc en Diois, 70 km – 570m D+

11h40 nous décollons de la maison. Notre train est à 12h54 en gare de Crest pour aller jusqu'à Gap ? histoire de sortir de paysages connus pour attaquer notre périple d'une semaine. Destination les Hautes-Alpes, mais rien de bien précis. Françoise a plus ou moins tracé un parcours pour les 3 premiers jours au départ de Gap. Un bon petit vent du nord nous prend de côté pour rejoindre Crest. Nous allons en centre ville directement pour retirer du « liquide » et acheter un complément pour le repas de midi que nous prendrons dans le train. Nous rejoignons la gare. Françoise ressort dépitée du hall de gare, il n'y a pas de train ! Le train indiqué sur Internet n'existe pas le dimanche (bravo pour le programme des horaires de la SNCF) et de plus ils sont en grève : pas de train du tout : merci messieurs les agents. Ce dernier en fonction à la gare de Crest est désagréable et mou au possible, il marmonne dans sa barbe derrière son guichet, on y comprend rien, obligé de lui demander de répéter et ça l'énerve. Nous lui demandons s'il y a un car de prévu : « ché pas ! ». On a vraiment l'impression de l'emm… Que fait-on ? Pas le choix, on se motive et on va à Gap en vélo ! Il est déjà 13h du coup, on va s'avancer. Nous prenons la petite route de Piégros-la-Clastre pour éviter la circulation.

Déjeuner aux abords de Saillans, le soleil est de la partie, mais le vent rafraîchit fortement l'atmosphère. Un peu avant Vercheny nous changeons de rive pour retrouver le calme des petites routes. Cette partie avant Pontaix est toujours aussi belle, entre ses marnes et ses pinèdes, le Vercors encore enneigé en toile de fond. Le vent depuis Crest nous est favorable dans l'ensemble car le Mistral a tendance à remonter la vallée. Un bon point ! Ca évite au moral d'en prendre encore un coup.

Arrivé à Die, Françoise ressent un problème. En effet sa roue avant est fortement voilée. Et ses sacoches ont tendance à sauter de leurs attaches sur le surbaissé avant. Quelques coups de clé à rayons, petits morceaux de tuyau de gaz sur la barre du tube où s'accroche la sacoche, et le tour est joué. Heureusement je promène toujours avec moi une sacoche avec plein de boulons, écrous et petits ustensiles parfois bien utiles. L'expérience parle. Nous reprenons la route, objectif Beaurières au pied du col de Cabre. Arrivé à Luc en Diois, je propose finalement à Françoise de camper ici. Il est 17h, autant tout faire ici au soleil et partir tôt demain, car trouver un camping d'ouvert plus loin n'est pas assuré, et partir de Beaurières nous fera attaquer à froid de suite le col de Cabre. Le Camping de Luc (déjà fréquenté avec nos filles pour une randonnée mer-montagne à Pâques) est quasiment pour nous tout seul. Plantage de la tente, douche rapide à cause des courants d'air et nous trouvons 2 chaises longues pour faire un peu de lecture et le compte-rendu de la journée.

Françoise s'installe, je la retrouve aussi sec plié en deux dans le cadre de la chaise longue. Le tissu n'était pas fixé, elle est passée à travers, On y remédie et la soirée se terminera sans autre imprévu ! C'est bon, nous avons eu notre compte. Il faut en laisser un peu pour la suite… Nous regardons le parcours pour demain et nous passerons finalement par le col de la Haute-Beaume (superbe petite route) pour redescendre sur Veynes et direction Sisteron, pas la peine d'aller à Gap, ce qui nous évitera des grandes routes.