Coco le cyclo...

Coco le cyclo...

Mardi 3/03/09 : Dur, dur... mais

Dur, dur… mais

 

Arrêt de l’entraînement le 06/01 pour cause de cheville douloureuse. Mais heureusement elle ne m’avait pas empêché de faire le Raidlight Trail Trophy et les Drayes Blanches. Mais depuis mi-février, la gêne s’était transformée en douleur vive lorsque j’essayais de courir un peu pour tester. Le moral commençait à en prendre un coup.

Le 25 février, j’essayais le soir un bain de pied au gros sel. Le lendemain je sentis une petite amélioration. Espoir ! Et depuis re belote tous les soirs… et ça a marché. La douleur a disparu, il me reste une gêne encore toutefois. Le premier kilomètre est à la limite, mais une fois chaud, cela ne me pose pas vraiment de problème, hormis les descentes techniques que je suis obligé de faire un peu au ralenti. Le problème de fond n’est pas réglé à priori. Restera à le trouver !

Du coup samedi dernier, j’ai repris avec joie la direction des sentiers. Petite sortie pour tester, et surtout voir dans quelle forme j’étais. Côté cheville, ça a tenu, mais côté forme, la catastrophe : les 6 premiers km j’ai tenu sans problème en footing, mais les 2 derniers les jambes sont devenues dures. Moyenne : 8 km/h péniblement alors que le 06 janvier je tournais à plus de 11 km/h ! Moi qui étais inscrit au 20 km de Privas, je ne me faisais plus d’illusion.

 

 Le lendemain, dimanche, je décide de remettre ça, toujours pour voir. Cette fois-ci, je pars sur un circuit un peu bosselé et plus long, quitte à finir en marchant si ça coince. Dans la grande montée du Bois de la Dame, j’ai le plaisir, à 6 km/h, de doubler 5 vététistes qui font leur première sortie de l’année (ils n’ont pas choisi le circuit le plus facile !). J’ai ainsi pris ma revanche sur cet été, ou en 3 occasions, nous nous sommes faits doubler dans l’ascension de grands cols alpins en vélo (avec les bagages tout de même) par des coureurs à pied ! Un peu plus loin, j’ai le plaisir de rencontrer une connaissance avec qui je prends le discuter un bon moment. Les vététistes arrivent à leur tour. Nous allons dans la même direction, mais pas par le même chemin. Ils prennent à nouveau le chemin le plus dur (où ils devront pousser le VTT !) pour rejoindre le lieu dit le Fortillon. Je me contente de prendre un chemin vallonné pour y aller… mais qui se révèle encore fort gadouilleux malheureusement. L’arrêt ne m’a pas spécialement fait du bien, j’ai les jambes lourdes à présent, je m’y attendais un peu faut dire vu la veille. Mais tant bien que mal, je rejoins le Fortillon… en même temps que les vététistes ! Ils ne connaissent pas trop le secteur, je leur indique comment revenir sur Grâne par des chemins, mais à priori ils n’ont plus qu’une idée en tête, rentrer le plus vite possible pour l’apéro ! De mon côté, je prends la descente sur Grâne, et m’arrête un peu plus loin chez une chevrière où ma fille la plus jeune a effectué un stage, pour lui laisser un petit paquet que Mathilde lui avait préparé. Un petit arrêt d’1/4h environ, et je repars, au plus direct à mon tour, car les jambes se traînent lamentablement. Je finirais mon tour de 14,8 km en 1h40 (sans les arrêts). Mais je constate que la moyenne a presque atteint les 9 km/h, ce qui est déjà une amélioration par rapport à la veille.

 

Ma décision de courir les 20 km de Privas est toujours en suspens. Ce qui est sur, c’est que si j’y vais, ce sera juste pour terminer, et dans le meilleur état possible. Pas question de forcer, j’y laisserai trop de plumes. Je décide de courir encore 2 fois cette semaine : mardi et jeudi.

Et me voilà donc mardi entre midi et 14h, parti sur les crêtes du Gras dans la vallée de l’Ouvèze. Une bonne petite côte pour commencer, assez caillouteuse, mais régulière. Arrivé au sommet, je prends le chemin de crête, vallonné et parfois assez pentu. La vue de là-haut, est magnifique lorsqu’on surplombe la vallée. Chemin bien roulant, avec quelques passages toutefois un peu acrobatiques sur quelques gros et petits cailloux. La jonction avec le Col de Saint-Alban se fait par un grand chemin (adieu la petite sente d’autrefois) tracé pour la construction d’un château d’eau. Et puis je décide de garder la route au lieu de couper par le GR, afin d’allonger un peu le kilométrage. La descente, tranquille, se fait à petite allure, je n’arrive pas encore à tenir une cadence soutenue sans me faire mal aux jambes. Les 2 derniers km, plats, se font à vitesse de croisière. Résultat : 11,5 km en 1h11, pas loin de 10 km/h de moyenne, avec pas loin de 400 m de dénivelée.

Même si la forme n’est pas encore là, elle revient à grands galops. Un dernier entraînement jeudi, et j’espère que j’aurai retrouvé assez de forme pour tenir les 20 km tranquillement dimanche prochain. Histoire de me remettre dans le bain au plus vite, et avoir ainsi le temps de parfaire mon entraînement pour le 44 km de Mirmande 3 semaines après.

Je continue à présent mes bains de pied, l’amélioration se poursuit au fil des jours. Les douleurs s’estompent peu à peu au fil des jours, j’espère que cela durera et que ce passage ne soit plus qu’un souvenir.

 

Rendez-vous à dimanche à Privas pour ceux qui y seront !



04/03/2009
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