Coco le cyclo...

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Le trail du chat gourmand : une autre façon de « trailer »

Le trail du chat gourmand : une autre façon de « trailer »

 

Rendez-vous à je ne sais quelle heure pour la course, étant de repas de fête la veille, nous ne savions pas en nous couchant tôt e matin ce que nous allions encore faire ce dimanche. Au réveil, il est déjà 09h ! Plus question de participer à la course bien entendu. Reste la marche. Françoise préfère rester à la maison, Mélanie étant à la maison et devant revenir avec Benjamin y manger en début d’après-midi. Du coup, je décide d’aller au trail quand même et de courir seul ! Mais voilà, avec le trail il y a aussi plusieurs circuits de marche. Et avec le superbe beau temps que nous avons, quand j’arrive sur le lieu de départ à St-Julien en St-Alban, un champ quasi complet de voiture me saute aux yeux. He bé, quelle foule ! Ca promet sur les chemins.

J’y suis, j’y reste, et je vais prendre ma carte de marcheur sur le grand parcours de 26 kms. Encore beaucoup de monde qui s’inscrit, à mon avis ils vont être débordés. N° 1277, j’apprendrai plus tard à l’arrivée qu’ils ont eu environ 380 coureurs, ils vont arriver à pas loin de 2000 participants ! Il va falloir gérer…

Je pars avec un ½ L d’eau dans ma poche à eau et 2 barres dans la poche comme secours. Des marcheurs à plus en finir en ce début de parcours. Au moindre petit obstacle ça bouchonne. Heureusement pas mal de passages assez larges me permettent de garder mon rythme de course. Pas aussi vite qu’en course, mais pas, loin, je suis relativement essoufflé dans ce début de grimpée. Les 10 premiers kms ne sont que de la montée quasiment. Au bout d’1 km et ½, alors que je ma faufile entre les marcheurs qui sont dans une file ininterrompue, une voix m’interpelle. Surprise, c’est Denis qui avait fait le Tor des géants avec moi l’an passé. Et qui a voulu renouveler l’expérience cette année, mais avec beaucoup moins de réussite à cause du mauvais temps et la course finalement annulée avant la fin. Du coup je l’accompagne et nous discutons sur cette nouvelle expérience, n’ayant pas eu l’occasion de se revoir depuis. 10’ à 1/4h plus tard nous rejoignons la route et son épouse. Ayant prévu de rentrer pas trop tard pour manger à la maison, je les laisse et je continue en mode course. Un peu plus loin, descente technique. Ca bouchonne complet, aussi loin que je peux voir. Nin une ni deux, je prends à travers les arbres droit dans la pente jusqu’en bas où nous traversons un ruisseau. Je suis à l’aise dans ce terrain un peu tout bancale comme rarement je l’ai été. Un vrai plaisir. Puis nous reprenons la côte. J’arrive à doubler sans avoir à m’arrêter trop souvent heureusement. Nous arrivons au premier ravitaillement. Un spectacle que je n’ai jamais vu ! 30 à 40m de queue sur 3 à 4m de large. Je n’hésite pas une seconde. Je passe dans le fossé jusqu’à la table où ils pointent notre passage, me fait enregistrer, et je reprends la course illico presto. Tant pis pour le ravitaillement. Toujours du monde, mais la densité s’allège pas mal, étant donné que le gros de la troupe est coincé au ravitaillement. La pente est assez régulière dans son ensemble, peu de parties raides, ce qui me permet de garder de courir en permanence. Je double, je double… Jamais doublé autant de monde. C’est un peu grisant en même temps. Plus j’avance, plus les autres marcheurs deviennent épars. Séparation d’un circuit, puis d’un autre, je finis par me retrouver plus que sur une boucle propre au 26 km. Les marcheurs deviennent assez rares. Mais plus je me rapproche du sommet de la montagne, plus j’en retrouve, sans être non plus la foule. A ce ravitaillement, je prends le temps de boire un verre d’eau et manger ½ pomme. La montée qui suit est assez raide pour rejoindre les crêtes, mais pas très longue, 300m environ. J’arriverai à la faire en trottinant tout le long malgré la pente. D’avoir ainsi pu grimper depuis la vallée jusqu’ici tout en courant, à part le morceau marché en compagnie de Denis, ça me rassure sur mon état de forme. Je sens qu’il y a encore un peu de fatigue de mon ultra en pays Cathares d’il y a 3 semaines, mais rien de méchant. Petit parcours bosselé en crête, puis belle descente sur St-Cierge la Serre. Un peu de regrimpée à la sortie du village, encore quelques marcheurs mais de plus en plus rare. Je continue à courir dans le côtes, toujours à mon allure sans vraiment forcer, celle qui me permet d’aller loin avec un maximum de plaisir. Puis c’est enfin la grande descente sur la vallée, avec plein de virons. Nous rejoignons à nouveau le circuit de 20 km, puis peut-être celui de 16, je n’en suis plus très sûr. Au ravitaillement, c’est à nouveau la queue, mais rien à voir quand même avec le 1er ravitaillement. Je me fais pointer et je continue de suite. A présent, à nouveau des marcheurs. Mais pas très longtemps car le grand circuit refais une boucle seule pour lui. Et là c’est le désert, plus personne. Je commence à coincer un peu en côte. Ca ne durera pas, je retrouve assez vite mon rythme, quoique un peu diminué. Après la traversée d’un ruisseau, le 20 km déboule à ma droite, et un poil plus loin le 16km. Je retrouve à nouveau pas mal de monde, sur un sentier un peu technique et étroit. Pas facile de doubler, mais avec un peu de patience, j’y arrive sans trop attendre. Etant encore bien en forme, je me permets quelques acrobaties sur les talus pour doubler. J’essaye d’effrayer le moins de monde possible, mais pas toujours facile, arrivant parfois assez vite par derrière. Je m’excuse quand c’est le cas, mais je ne tombe que sur des marcheurs sympas aujourd’hui, un vrai plaisir. Je retrouve à présent sur la fin mon terrain d’entraînement entre midi et 2  en semaine. Les jambes commencent à se faire lourdes tout de même. L’arrivée jusqu’à la salle des fêtes sur le 2 derniers km est hyper agréable, je l’aime bien. Je la refais assez régulièrement d’ailleurs à l’entraînement. Arrivé à la salle des fêtes, ils sont en train de remettre la fin des récompenses pour la course. Du monde mais pas trop encore, c’est bien vivable. Du coup j’en profite pour aller prendre une soupe, histoire de me réhydrater un peu. Je n’ai bu que 2 fois dans ma pipette sur tout le parcours, plus mon verre au seul ravitaillement où je me suis arrêté. Pas sérieux à nouveau ! Peut-être pas pour rien que j’ai les jambes lourdes à l’arrivée. Et comme on me sert ma soupe, qui vient me saluer ? Patrick, le maître-nageur de la piscine de Loriol. Un moment que je ne l’ai plus revu, n’allant plus à la piscine, et n’ayant pas eu l’occasion de se revoir sur une course non plus. Il a rencontré quelques soucis physiques propres aux coureurs, il reprend peu à peu les courses. Le temps de manger ma soupe de légumes au lard bien chaude, nous discutons. Puis ne voulant pas trop m’attarder, je le quitte pour rentrer à la maison et retrouver la famille.

3h15 pour les 26 km, soit 8km/h de moyenne, ce qui est pas trop mal finalement. Voilà une course sans course que j’ai bien appréciée, malgré le peuple. Un temps trop superbe pour ne pas en profiter, je l’aurais regretté. Et finalement pas fâché de n’avoir pas fait la vraie course, car je pense que j’aurai souffert un peu, le rythme aurait été un poil supérieur automatiquement. Comme quoi il faut prendre les choses comme elles viennent et en tirer le bon côté… pour vivre heureux !

 

PS: Désolé, pas de photos, mon appareil photo étant resté à la maison !



08/11/2015
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