Coco le cyclo...

Jeudi de l'Ascension : Le Grand Veymont en marche

Un tel jour, nous ne pouvions que faire une ascension. Et pas n'importe laquelle : celle du plus haut sommet du Vercors.

En prévision d'Obivwak pour Pentecôte, nous avons en famille (et quasi sans entraînement pour Françoise et Mathilde) marché du parking de la Coche (en dessus du village du Rousset) jusqu'au sommet du Grand Veymont en passant par la Pas de la Ville, et en revenant par le Pas des Chassons et la Grande Cabane, soit 21 km et 1200m de dénivelée. Soleil voilé, mais vent du midi assez sensible, voir assez fort par moments.

Du 15 mai au 15 juin, lorsque la météo le permet, c'est la meilleure période pour ce circuit : des tapis de fleurs dans les prés, la chaleur pas encore vraiment là (voir même des plaques de neige encore en mai), c'est un circuit pas trop dur et aux paysages superbes. Un faux plat pour s'échauffer, une grande montée, une grande descente, et du faux plat descendant pour revenir.

un tapis de fleurs... et le Pas de la Ville en vue, encore enneigé.

Le Pas de la Ville n'est plus très loin !

Parcours tranquille jusqu'au Pas de la Ville, là nous rattrapâmes plusieurs groupes qui allaient tous au même endroit, la pointe du Grand Veymont. Ce fut ensuite jusqu'au sommet une montée qui en faisait souffler (et pas qu'un peu!) plus d'un. A mi-chemin rencontre de deux éterlous, pris en photos sous tous les angles. L'arrivée au sommet : magnifique par son point de vue général et plus particulièrement sur le Mont Aiguille, mais un peuple !!! Si cela enlève du charme à la beauté du moment, je trouve toutefois beau que beaucoup aient envie de grimper ainsi. Pour certains c'était une joie profonde d'arriver au sommet après avoir bataillé ferme. Jeunes comme moins jeunes, la population était trés variée.

Un éterlou pas trés rassuré par tout ce monde

Vue superbe sur la Grande Moucherolle...

... et le Mont Aiguille !

A la descente, un trailer nous a doublé et disparu très vite de notre horizon. A son allure, ce n'était pas un débutant, et bon descendeur en plus ! Pas aussi agile toutefois que les bouquetins que nous rencontrâmes au Pas des Chassons un groupe d'étagues (femelle du bouquetin) et des jeunes cabris, éterlous et éterles. Nous avions emmené 2 paires de jumelles, et ainsi nous avons pu les observer à volonté à distance sans les déranger. Moment bien sympathique.

Une bonne balade avec un sac à dos relativement chargé en prévision d'obivwak, réalisé finalement sans difficulté, ce qui est de bonne augure pour en profiter pleinement à Pentecôte à St-Cirgues en montagne.

Quelques photos de fleurs que vous reconnaîtrez sans aucun doute :