Coco le cyclo...

Coco le cyclo...

La Ronda dels cims 06 2013 - Episode 1

La Ronda dels cims 06 2013 - Episode 1

 

Une bonne mise en situation

 

Contacté environ 15 jours avant par un autre concurrent de Savoie cherchant du covoiturage, nous voici le mercredi matin en train de faire connaissance à la maison avec Alain, un jeune mordu d’ultra (il ne courre que depuis 4 ans !) et triathlète.

Le voyage se passe tranquillement jusqu’en Andorre, tout en discutant de trail cela va de soi. Ayant réservé une chambre à l’hôtel à Massana, nous le déposons dans la cohue permanente de ce secteur qu’est Andorra la vieille. Et on se donne rendez-vous le lendemain à Ordino lieu de départ de la course et de retrait des dossards à l’heure du briefing d’avant course.

Nous continuons notre chemin quelques kilomètres pour arriver à Llorts au camping qui vient d’ouvrir spécialement pour la course. En effet une majorité des campeurs sont des trailers, mais ce n’est pas la grande foule. Terrain de camping tout simple, avec des sanitaires agréables au bord du torrent. Ce dernier est impressionnant de par son débit et du coup son ronflement. Pas question de le traverser à pied, la force du courant est telle qu’il est impossible de pouvoir tenir debout. Vu l’heure nous plantons de suite la tente, et préparons le repas. Discussions avec nos plus proches voisins, Pierre de Clermont-Ferrand et Bruno de l’Hérault, en toile de tente eux aussi. En plein milieu du repas, une averse nous surprend avec une petite averse de grêle. Françoise ayant eu la bonne idée de prendre 2 parapluies, nous finissons notre repas tranquillement sous les parapluies. Au moment du dessert nous pourrons même nous en dispenser (des parapluies, pas du dessert, allons !).

Il n’y a pas à dire, mais nous sommes les plus heureux dès que nous retrouvons notre tente. C’est de suite synonyme de liberté, d’évasion, de bonheur simple.

Une bonne nuit de repos et nous voilà frais et dispo ce jeudi pour aller balader un peu et reconnaître le secteur. Après un petit déjeuner un peu frais pris à l’abri du coffre de la voiture, nous voilà parti en voiture vers la station de ski du fond de cette vallée Ordino-Arcalis où nous passerons demain matin pendant l’épreuve. Une légère pluie nous accompagne mais ne durera pas. Le temps gris, frais, n’est pas très encourageant. Au fur et  à mesure que nous prenons de l’altitude, le thermomètre tombe, la neige devient de plus en plus envahissante. Au sommet de la station le bout de route restant est bloqué, des engins étant en train de déneiger. On comprend mieux la décision de l’organisation de modifier le circuit sur les parties les plus hautes. Il aurait été en effet vu l’épaisseur, dangereux de s’aventurer dans une telle épaisseur de neige. A moins de transformer le trail en ski-trail ou raquettes trail ! Au retour, nous prenons une petite route qui passe sur le versant opposé et retrouvons des balises de la course. Petite marche à pied sur le circuit, histoire de prendre l’air et de découvrir des abris tout en pierre pour randonneurs.

 

En redescendant en voiture, nous prenons à nouveau une autre route en cul de sac vers le refuge de Sorteny. Au bout de la route, un parking et des balises de la course à nouveau. Un jardin botanique est indiqué sur le chemin qui continue en direction du refuge. Nous le remontons jusqu’au refuge en faisant étape au jardin botanique, pas grand, mais bien fourni ! Le temps se maintient, avec un petit rayon de soleil de temps en temps. Le chemin est très humide dans son ensemble, et le torrent en contrebas gronde fort. Pas trop le choix une fois au refuge, demi-tour, en prenant des raccourcis qui nous ramènent rapidement au parking. Retour au camping où nous mangeons, avant de repartir marcher de l’autre côté de la rivière qui borde le camping en direction d’Ordino. Et là, surprise, nous rencontrons des œuvres d’art sur ce chemin appelé la route du fer. C’était en effet une région minière dans le passé, qui a laissé des traces dans l’histoire du pays. Nous rejoindrons ainsi La Cortinada en découvrant pas mal des œuvres, et pataugeant un peu car le torrent à débordé, et le chemin est censé interdit ( !). En cours de chemin nous croiserons 2 coureurs en tenue Salomon qui courent tranquillement tout en discutant. Il me semble bien avoir reconnu Julien Chorier. Ils nous doubleront juste un peu avant la Cortinada. Visite de l’église du village censé contenir d’autres œuvres, mais celle-ci étant fermée, nous restons sur notre faim. Demi-tour à  notre tour jusqu’au camping par le même chemin.

 

L’heure tourne, et il faut aller retirer le dossard et assister au briefing d’avant-course. Le retrait du dossard est rapide, nous récupérons 2 sacs pour les bases de vie. Retour à la voiture pour les remplir. Surprise dans le sac du dossard, nous avons droit à un tee-shirt un peu compressif, des manchons compressifs pour les jambes et aussi pour les bras, le tout assorti aux mêmes couleurs. Faut-il revenir l’an prochain pour le cuissard ??? On testera ça une autre fois, je ne vais pas prendre de risque. Pas le temps de finir mes sacs, je retourne vite au briefing. Présentation en français et en anglais, grand écran pour visionner le circuit. Ils confirment les aménagements de parcours de dernière minute, et un ultime qui risque d’intervenir au dernier moment car ils annoncent des orages sur le Bony de la Pica, ce qui incite les organisateurs par sécurité à dérouter le circuit à nouveau. Les favoris sont appelés à monter sur l’estrade en fin de séance, et nous retrouvons en même temps Alain.

 

Pendant qu’il va déposer avec Françoise ces sacs pour les bases de vie, je retourne vite à la voiture finir les miens (ce qui m’a permis de réfléchir encore un peu sur leur composition au vu du briefing) et les ramener au point de dépôt. Nous ramenons Alain à son hôtel, où nous nous donnons rendez-vous le lendemain matin à 06h pour aller au départ ensemble.

Son objectif : 48h. Le mien : 45h. Ce qui nous devrait permettre certainement de courir un peu ensemble nos allures devant être assez similaires.

Retour au camping, après le repas, je finis de préparer mon sac de course, puis un tour à la douche. Je me couche, il est déjà 22h30 ! Pas sérieux ! La nuit d’avant ayant été bonne et longue, c’est l’essentiel. Réveil à 05h, on s’entend avec nos Pierre et Bruno pour se réveiller mutuellement si l’un s’oublie. Sage précaution, sait-on jamais.

 

A suivre…



30/06/2013
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 26 autres membres