Coco le cyclo...

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La Montagn’hard à J-3

La Montagn’hard à J-3

 

2ème gros objectif de la saison, ne va t’il pas se terminer comme le premier ???

Plus on approche, plus le doute s’installe, mais je reste confiant. Je sais que je peux aller au bout, reste à voir si les genoux tiendront un tel dénivelé en descente.

La forme du moment est assez bien, les formes elles ont disparues comme prévues. Les conditions météo s’annoncent assez bonnes même si un peu fraîches pour la saison.

Tout se présente pas mal, la tête est prête, le matériel aussi, l’envie me tiraille d’y être déjà.

 

Objectif : terminer déjà, puis si tout se passe bien dans le top 20 comme à Crest. Mais ça, on a beau vouloir, y arriver est une autre paire de manches. Ce qui est sûr, c’est que j’arriverai au mieux en pleine nuit (départ à 05h).

Une de mes hantises sera le balisage à ne pas perdre. Déjà que de jour j’ai souvent la tête en l’air, alors de nuit… D’autant plus que sur une aussi longue distance, je risque comme les autres de me retrouver vite assez seul, un peu moins de 140 inscrits. Malgré la fatigue, il s’agira de rester vigilant, et pour le balisage, et pour éviter les chutes.

Comme d’habitude, une fois partie, je serai sur mon petit nuage et tâcherai d’y rester le plus longtemps possible. Pas de montre, ni de GPS, seul instrument que je m’autorise par sécurité : le téléphone portable qui je l’espère restera au fond de sa sacoche. Mentalement, je m’évite ainsi toute pression. J’avance au gré de mes possibilités en écoutant mieux mon corps. Pas de stress de savoir que je suis à la bourre sur mes prévisions, je ne contrôle rien de ce côté, cela ne me ferait pas avancer plus vite dans tous les cas. Cela permet aussi de mieux rester concentrer sur la course et ce qui est important : bien se ravitailler et boire, gérer au mieux les descentes en ce qui me concerne, ne jamais s’emballer sur un moment d’euphorie, attendre que le coup de barre passe…

Mon appareil photo sera de la sortie cela va de soi. Mais vu que je prévois d’utiliser les bâtons, les mains seront bien occupées déjà, cela risque de me freiner un peu dans mon ardeur à appuyer sur le « bitonio ». A voir sur place. Le soleil sera de la partie d'après les prévisions, un régal des yeux en perspective sur les hauteurs.

 

Comment expliquer que 100 km en courant où l’on va « galérer » avec tous les problèmes qui peuvent survenir et la fatigue qui va vite s’accumuler au fil des bornes, nous réjouissent tant que ça à l’avance ? Attiré comme un aimant, cela devient vite dans notre esprit un challenge inévitable. Vaincre la difficulté dans une société où tout est fait pour nous simplifier la vie avec un minimum d’effort ne serait-ce pas notre leitmotiv ? En tout cas, quel bonheur lorsqu’on arrive au bout et que l’on passe sous la banderole d’arrivée, quelque chose que nous connaissons tous à chaque fois que la barre est haute. Heureux d’en finir à chaque fois car la fatigue (parfois énorme surtout pour les derniers) est là, mais encore beaucoup plus heureux d’y être arrivé. Ca vous vide physiquement sur le moment, mais le moral lui est dopé au maxi. Qu’est-ce que c’est bon ! hum……

 

Allez rendez-vous samedi pour le nirvana !

 



29/06/2011
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