Coco le cyclo...

Coco le cyclo...

La brid'enfer : semi-marathon 05 septembre 2009

Samedi 05 septembre : semi-marathon la Brid'enfer à Livron

 

Quoi de mieux pour se remettre dans le bain de la CAP avec cette course à proximité de la maison ! Un parcours quasi tout plat, routes et chemins assez sympha dans la campagne et en bordure du Rhône et de la Drôme. Côté entraînement, 2 sorties dans la semaine, histoire de se remettre les muscles en place après un mois de vélo. Pas d'objectif particulier, si ce n'est de se tester pour voir ce que cela peut donner, pour mieux me connaître.

Me voilà donc samedi en début d'après-midi parti pour Livron avec le vélo dans la voiture. Tout le monde à la maison ayant plus ou moins besoin des voitures (2 pour 4 qui conduisent, la 5ème en train d'apprendre !), Je pars donc avec Céline qui a rendez-vous à Valence. Elle me dépose avec mon vélo dans le centre de Livron. Je rejoins sans tarder le stade où aura lieu le départ.

Ayant marqué sur internet qu'il n'y aurait que 2 ravitaillements, j'ai prévu ma gourde à la ceinture avec un mélange de miel, sucre et sirop de menthe. Pas mauvais au goût, mais trop sucré !!! A revoir le dosage.

Un vent du nord assez fort, mais un ciel bleu magique et une température idéale pour courir. Du monde à priori, pas beaucoup que je connaisse vraiment, quelques têtes que je retrouve sans les connaître. Je change de chaussures dans les vestiaires et enfile mes booster. Ils devraient avoir l'utilité je pense vu que c'est la reprise. Jusqu'à 15 km, je ne pense pas que je les utiliserai, mais en dessus, je n'hésite pas trop. Dossard 95 (inscrit sur place), nous serons donc une centaine environ. C'est un bon nombre sur cette distance. De quoi ne pas se gêner, ni de se retrouver seul. Je sors du stade pour aller m'échauffer, quand je croise Gérard. A lire son blog, je me demandais s'il n'avait pas arrêté de courir à pied. Que des sorties de vélo depuis plus de 2 mois… une coupure encore plus grande que moi. Le revoilà donc, et sur le 21 km. L'heure du départ approchant, je ne discute pas trop. Mes premiers pas en courant se font dans la douleur : mon pied gauche me lance sur le dessus à la pliure du pied. Un nerf certainement. Je marche quelques pas et reprend la course. Toujours pareil. J'insiste un peu le temps qu'il se chauffe, en général la douleur disparaît. Ce qui se passe une nouvelle fois. En revenant vers le départ, j'en aperçois quelques-uns qui font des étirements. Bonne idée, je fais de même. Et surtout sur mon pied gauche. C'est bon je ne ressens quasiment plus rien. Le speaker nous appelle sur la ligne de départ, j'en profite pour jeter un œil à gauche à droite pour voir si je revois Gérard et éventuellement d'autres que je connais. J'aperçois un groupe du JCP dont Robert que je connais. Les autres me sont familiers mais sans pouvoir leur donner un nom. Pour une fois je pense à préparer mon chrono, celui-ci ne se mettant pas en route immédiatement à cause du GPS. Le départ est donné, et je cafouille avec mon chrono. Je cours doucement tout en essayant de le mettre en route. J'y arrive enfin ! En relevant le nez, j'aperçois Maria de Crest (une spécialiste des 24 h !) qui me passe tout en discutant avec un collègue. La connaissant de réputation surtout, je n'hésite pas une seconde, je saute « dans sa roue » pour voir si son rythme me convient. Car dans ce cas là, j'ai une locomotive toute trouvée. En réalité c'est son collègue qui donne le rythme. Ils discutent tout en courant, moi j'en suis à peine capable. Je sens que je ne vais pas faire de vieux os dans leur sillage. Au bout de 2, 3 km, j'ai compris qu'ils ont décidé de courir sur un rythme de 12,5 km/h, ce qui donne 4'45" au kilomètre. Je n'ai jamais couru à ce rythme encore ! Le fait que je reprenne en plus la CAP, je sais d'avance que je ne pourrais pas tenir. Mais bon, tant pis, je vais voir jusqu'où je vais pouvoir tenir ! Face au vent, je me cale bien derrière eux pour profiter un peu de l'abri. 2 autres concurrents nous accompagnent.

Photo organisation, Maria et son collègue devant... de vrais métronomes !

Au 5ème km, l'un d'eux commence à donner des signes de fatigue et lâche peu à peu. Au 6ème, c'est au tour du second. Et au 7ème je sens venir mon tour. Je lâche 2, 3 mètres. Mais je profite d'une courte descente en rejoignant les bords du Rhône pour accélérer et revenir sur leurs talons. J'ai la certitude à présent que je ne vais pas tarder à lâcher prise. Maria et son collègue sont de vrais métronomes. Régulièrement ils boivent un petit coup, ils ont eux aussi une gourde à la ceinture. J'en fait de même. Ils ont eux aussi des booster, ça me conforte dans mon choix. La cadence prévue est respectée à la lettre. Ce qui nous amène, au fil des km, à redoubler petit à petit d'autres concurrents. Certains essayent de s'accrocher, mais aucun n'y arrivera vraiment. Pour ma part, je m'accroche, mais en évitant de me mettre dans le rouge. Les km défilent, et à ma grande surprise je n'ai pas encore décroché. Un coureur du JCP nous double, il a l'air assez facile et rattrape un autre JCP avec qui il discute 80m devant nous! 14ème km, un nouveau ravitaillement (il y en aura bien plus de 2 finalement !), nous décrochons du Rhône pour rejoindre le bord de la Drôme. Le terrain devient beaucoup moins roulant, pas mal de graviers. Je n'insiste plus, je décroche peu à peu. J'essaye de garder à mon tour un rythme soutenu, mais plus approprié à mes capacités. Mon pied gauche se fait ressentir dans les graviers où l'assise devient plus instable. Mais sans me gêner outre mesure. Décidément, je crois que mon pied gauche m'enquiquinera à vie. Mais s'il ne me gêne jamais plus, ce sera supportable sans aucun problème. Peu à peu je vois Maria et son équipier me distancer.

Photo organisation, le long de la Drôme

 Un coureur du JCP 50 m devant me sert de lévrier pour ne pas baisser l'allure. Il me faudra du temps, mais je finirai par le rejoindre. Petit échange avec lui, il m'apprendra que Phil est de mariage aujourd'hui. Il sera certainement guère plus en forme que nous demain ! Cherchant à garder mon rythme (qui a baissé à 12,3 km/h de moyenne générale), je le lâcherai rapidement au rythme sans grand écart tout de même. Les km défilent et l'arrivée se rapproche. Je me sens bien, pas de crampes même si les cuisses tirent depuis déjà pas mal de km, mais incapable d'accélérer l'allure. Le retour sur le goudron et en ville me redonnent un peu de rythme. A 1 km/h de l'arrivée, j'entends un autre coureur qui se rapproche, et me talonne. Ca finit de me redonner un peu de vigueur, bien décidé à discuter le bout de gras avec lui pour l'arrivée. C'est la 1ère fois que cela m'arrive. Nous longeons le stade par la grande rue, et nous tournons pour rejoindre l'entrée du stade. Je me décide donc à accélérer jusqu'à la ligne d'arrivée, mais celle-ci une fois la porte du stade franchie n'est pas encore là, il reste un tour du stade à faire quasiment. J'entends le speaker qui annonce l'arrivée de Maria et de son collègue. Mon poursuivant ne m'a pas suivi, je baisse l'allure, ne pouvant plus tenir l'accélération. Les 200, 300 derniers m se font du coup à mon allure de croisière, les jambes toutefois un peu lourdes (pas de miracle !). La ligne franchie, c'est mon voisin de village, Max, un bon coureur à pied du club de Livron, qui à la charge de récupérer les dossards. J'aperçois Jean-Luc qui est venu faire un tour, se reposant après son tour du Mont Blanc qu'il n'a pu  terminer malheureusement, avec qui je discuterai un bon moment. Je retrouverai un peu plus tard aussi Gérard, puis Robert qui s'apprête à partir (demain !) au Pérou pour un trek. Quelque part, je l'envie. Bonne route et bon séjour !

 

Résultat : 1:42:49, 44ème sur 110, 3ème V2.

A comparer du semi de Loriol fin octobre 2008 (qui était ma première course), j'ai amélioré mon temps de quelques secondes, mais le terrain était un peu moins roulant en proportion, et surtout j'arrive beaucoup moins épuisé que l'an passé. Bilan positif, et content de voir qu'un mois de vélo ne m'a pas trop perturbé finalement pour la CAP. Pour une remise en jambes, je ne pensais pas faire aussi bien. Le vélo a du bon !
A présent, objectif le marathon de Loriol pour me tester et voir le temps que je peux mettre, mais surtout préparer le saintéLyon, mon inscription étant partie ce jour.

Merci aux organisateurs qui ont trouvé la recette pour le beau temps et une belle organisation ! Nous ne pourrons que revenir...



06/09/2009
4 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 26 autres membres