Coco le cyclo...

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Duo de l’Hermitage : 18 mai 2014

Duo de l’Hermitage : 18 mai 2014

 

1ère fois que je cours un trail en équipe ! Mais cela ne s’est pas passé comme prévu.

Initialement Jean-Luc me propose d’y participer. Cela tombant peu avant le GRO, n’étant pas trop long et Jean-Luc mon aîné de 9 ans avec qui j’aime bien partager des sorties, je me laisse tenter, sachant que je courrai à son rythme un peu inférieur au mien.

Entre temps, Céline et Benoît se sont inscrits de leur côté, Jeanne et Marianne aussi, ainsi que Kévin et Sam. Mais voilà au moment de passer à l’acte, les défections tombent drues. Jean-Luc et Marianne pour blessure, Benoît par manque d’entraînement, et Sam pour se réserver pour un triathlon proche. Du coup recomposition des équipes au dernier moment, Céline et Marianne en semble et Kévin et moi d’autre part. Une autre équipe, Benoît et Simon, restait intact.

Ce qui change un peu la donne me concernant car Kévin, plus jeune, court plus vite. Il va donc falloir que j’appuie sur le champignon ! Et mon nerf sciatique que va-t-il en penser ???

 

Pas question de se démonter, au contraire ce sera un bon test pour voir où j’en suis si ma jambe tient le choc. Nous voilà au départ, la journée s’annonce belle. Bien ensoleillée, mais avec le vent du nord nous n’aurons pas à souffrir de la chaleur, une bonne chose.

 

Nous arrivons avec Françoise dans les temps, mais il faut tout. Françoise fera la grande boucle du grand parcours, soit 17 km, en solo, sans dossard du coup.

Nous nous retrouvons avec Kévin et les autres, on tâche de se faufiler pour ne pas être trop loin des premiers. Plus de 150 équipes au départ.

 

 

Le départ donné, c’est un peu la cohue, attention aux croches pattes involontaires ! Ca bouchonne immanquablement très vite. La 1ère côte ne se fait pas attendre heureusement, et bien qu’encombrée, je mets un peu l’accélérateur en route le terrain permettant de doubler en se faufilant. Kévin se met à mon allure. Les jambes vont super bien, mais le souffle lui est vite court. Je me reprendrai plus loin, une fois le gros de la troupe derrière nous. Ce qui est rapidement le cas. 1ère descente, virage en angle droit, et je dérape. Comme dit Kévin, la gomme de mes pneus n’est pas encore assez chaude pour bien adhérer ! Il me faudra bien 2 à 3 km avant de pouvoir enfin prendre mon rythme au niveau du souffle. Les chemins sont dans l’ensemble assez large, ce qui a pour avantage de pouvoir doubler facilement, mais aussi de rendre la course « roulante » ce qui n’est pas ma tasse de thé. Au bout de 4km environ, alors que Kévin reconnaît un collègue de travail qui courre lui aussi, je commence à ressentir mon nerf sciatique derrière le genou. Mal barré ! Mais non, cette petite douleur disparaît comme elle est venue, assez rapidement. Chic me dis-je, le problème est peut-être réparé. Kévin reste toujours à mon allure, parfois un peu devant ce qui m’incite à garder un bon rythme. Il sert d’agent de communication, ne pouvant pas pour ma part pas trop parler : « Bonjour, Merci ! » lance t’il à tous les bénévoles que nous croisons le long des sentiers. Quelques sentiers en single, mais ils seront assez rares sur l’ensemble du parcours. Quelques parties techniques en descente où je suis moyennement à mon aise vu le rythme. De belles vues surplombantes sur le Rhône, mais pas le temps de les apprécier. Vers le 10ème km, une 2ème alerte pour mon nerf sciatique qui va disparaître assez vite à nouveau. Ce qui me rassure pour la suite. Peu avant la fin de la 1ère boucle, le nerf se réveille à nouveau, très légèrement. Mais cette fois la gêne ne disparaît pas de suite. Descente d’escaliers juste avant le ravitaillement, Kévin a le malheur de mettre la main sur la rambarde et va s’entailler un doigt. Au ravitaillement, personne ne s’arrête quasiment ! Du coup le temps de prendre 2 morceaux de banane et je repars aussi. Bien la première fois que je m’arrête aussi peu ! Et pas question aujourd’hui de sortir l’appareil photo qui nous ferait prendre du retard. Nous repartons par du plat, ce qui permet à une équipe de revenir peu à peu sur nos talons car je manque de rythme sur ce genre de terrain. Ils ont derrière nous au moment d’attaquer une côte. Cette dernière va nous permettre de les semer à nouveau, et de rattraper 2 autres équipes juste avant le sommet, dont une qui a éclaté. Le plus rapide a décidé d’aller à son rythme et a largué son compagnon. En descente, je me fais relarguer par contre et mon nerf commence à me titiller de plus en plus. Ce qui me gêne surtout moralement car je me dis que je ne suis pas guéri encore, même s’il y a du mieux. Portions plates et descentes nous amène à Tain l’Hermitage au pied des coteaux. Cette fois c’est cuit, mon nerf devient douloureux et m’oblige à ralentir le rythme, même en côte. Plus question de rattraper qui que ce soit, il va falloir limiter les dégâts à présent au contraire. Désolé pour Kévin qui a les mollets qui le démangent certainement, mais je suis obligé de lever un peu le pied pour tenir jusqu’au bout. Au final, une seule équipe nous aura redoublés plus celui qui avait largué son copain. La dernière descente est laborieuse, le plaisir de courir n’y est plus. La ligne d’arrivée franchie, je suis content de moi tout de même. 12ème au scratch en 2h36, 28’ après les premiers, je ne m’y attendais pas. Dommage que mon nerf se soit réveillé, cela m’a gâché mon plaisir, mais surtout remis en inquiétude pour la suite et le GRO. A ma décharge, le parcours, beau mais trop roulant pour moi, et effectué à un rythme dont je n’ai guère l’habitude, a du jouer aussi par les impacts sur le sol pour mon nerf. Mais je ne le sens pas prêt à tenir les 165 km du GRO à ce stade, même si le rythme sera plus léger et le terrain « plus souple ». Dernière solution : le chiropracteur qui depuis pas mal d’années m’a toujours bien entretenu.

Marianne et Céline arrivent sans trop tarder derrière nous, et surprise elles sont la 1ère équipe féminine. Bravo ! Quant aux gagnants de la course, ce sont Bruno et Simon qui l’ont emporté, en tête depuis le 3ème km. Un grand bravo !

 

 

Peu après que nous soyons arrivés, Françoise a fini la 1ère boucle, et se sentant bien, et en vue d’une prochaine course à l’occasion du GRO, continue sur sa lancée pour faire au final le grand parcours. Nous la retrouverons un peu plus tard pour le pique-nique. En l’attendant je rencontre une ancienne connaissance, un coureur rencontré lors de la préparation pour la SaintéLyon il y a 3 ou 4 ans. Petit échange bien sympathique. Après le pique-nique, remise des récompenses à laquelle bien sûr nous participons avec 2 équipes lauréates dans le groupe !

Une belle journée, une belle course, aucun regret si ce n’est pour mon nerf qui n’a pas tenu jusqu’au bout.

 

 

Résultats

 



21/05/2014
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