Coco le cyclo...

Coco le cyclo...

De marguerite en Margeride… juin 2012

De marguerite en Margeride…

 

Week-end prolongé en vélo, nous avons prévu d’aller découvrir de nouvelles routes sur un secteur que nous avons peu pratiqué : les environs du lac de Naussac.

Ayant pris notre vendredi après-midi, nous voilà à 15h au départ de Loubaresse, petit village à 1100m d’altitude.

 

 

A peine partis en vélo, nous doublons une roulotte, avançant à son train de sénateur. Direction St-Laurent les Bains et ses sources d’eau chaude. Le temps est correct, un poil frais. La route est loin d’être plate, ce n’est pas pour nous déplaire entre nous. Les thermes nous accueillent en premier à l’arrivée sur St-Laurent. Bâtiment assez impressionnant dans un secteur très montagneux que nous imaginons plutôt désertique.

 

 

Sur la place du village, un bassin d’eau chaude : 53° ! C’est supportable, mais limite presque. Nous continuons sur le tracé de l’Ardéchoise, dont les panneaux commencent à fleurir sur tout le département dans le cadre du tracé permanent. A Luc, sur les bords de l’Allier, nous découvrons une magnifique petite église et les ruines de son château dominant la vallée.

 

 

Petite route sur petite route, où nous croisons très épisodiquement un véhicule, nous nous régalons les yeux par la beauté des talus et des prés. Tout est en fleur, c’est une féérie. Pendant 3 jours, ce sera ainsi, un vrai bonheur intense et profond par cette magie des couleurs et formes. De nombreux troupeaux de belles vaches animeront nos journées. L’arrivée sur le village de Chastanier, notre étape, nous rappellera des souvenirs. Nous longeons une rivière la Clamouse. La couleur de son eau, légèrement teintée de marron, nous remonte en mémoire les rivières d’Ecosse. De la couleur des tourbières là-bas et servant entre autre à fabriquer le fameux whisky écossais, nous les retrouvons ici, les tourbières étant assez nombreuses dans cette région. Et toutes les rivières que nous aurons le plaisir de longer sur ce massif de la Margeride auront ce même aspect durant ce week-end. Le gérant du camping du pont de Braye nous attendait car nous avions réservé une yourte, cadeau de nos filles.

 

 

Nous découvrons une vraie yourte mongole. Cela nous change de notre tente de cyclo-camping. Pas désagréable du tout faut l’avouer. Camping à taille modeste, en bordure de la rivière Chapeauroux, très bien aménagé et adepte de l’environnement : urinoir à membrane n’utilisant pas d’eau, toilettes sèches pour la nuit, panneaux solaires thermiques pour l’eau chaude, etc… Ayant décidé de voyager léger ce week-end, nous dînons au restaurant la truite enchantée qui jouxte le camping. Menu du jour, qui s’avèrera bien copieux et bon. La nuit dans la yourte va s’avérer excellente car il y fait sombre. Nous n’en avons pas l‘habitude car nous dormons à la maison volets ouverts. Ce qui fait que le lendemain quand nous nous réveillons il est déjà 08h45 !

La journée commencera sous le soleil, mais celui-ci se cachera assez vite en début d’après-midi pour ressortir timidement en toute fin de journée. Pas de pluie, c’est déjà l’essentiel.

 

 

La tranquillité va être notre compagne toute la journée : que de petites routes, voir des chemins de terre, un trafic quasi néant, et toujours ces prés multicolores. Nous verrons encore des narcisses, et souvent en grand nombre, preuve que l’hiver n’était pas si loin encore ici. Nous grimpons dans l’après-midi au truc de Fortunio à 1551m.

 

 

Un amas de gros rochers trône sur ce sommet et donne l’occasion de jouer avec. Un magnifique point de vue sur toute la région s’offre à nous, mais le temps ne s’y prête pas, l’horizon est vite embrumé, et les couleurs ternes avec le ciel gris. Nous dominons le lac de Charpal par lequel nous comptons revenir. Un GR pour y arriver qui à l’air praticable pour la partie que nous apercevons d’en haut. Mais trouver son point de départ nous pose souci car la réalité ne correspond pas aux indications de la carte. Nous trouvons un groupe de marcheurs qui nous renseigne sur la solution à suivre.

 

 

 

Le chemin un peu boueux est relativement carrossable. Nous arrivons comme prévu pile poil sur le barrage du lac. Un chemin qui a l’air sympa en fait le tour. Dommage nous n’avons pas le temps ! Une autre fois. Le retour au camping se fait à bonne allure, et pour cause, un faux plat descendant tout le long. Repas au resto à nouveau, toujours aussi copieux et bon. La nuit en yourte va être un plus agité pour tous les 2, sans savoir pourquoi. Trop mangé ? De la pluie était annoncé la veille pour ce dimanche, nous trouvons un ciel gris mais sec. Nous n’allons pas nous en plaindre. Retour à Loubaresse au programme en commençant par le tour du lac de Naussac. Ravitaillement pour midi à Langogne.

 

 

Le cœur du village possède de jolis choses, mais malheureusement mal mis en valeur par l’entourage. La ville en elle-même n’a rien de folichon, pas de style. Poursuite par de petites routes toujours aussi tranquilles. Nous aurons juste le temps de manger au Cellier du Luc avant que la pluie fasse son apparition. Après St-Etienne de Lugdarès, celle-ci un peu plus forte nous oblige à enfiler nos capes. Nous ne les quitterons plus jusqu’à Loubaresse, le brouillard nous rattrapera aussi dans la vallée de Borne. Nous ne prendrons pas le temps de visiter le village de Borne dans la descente, l’humidité ambiante gâchant un peu le plaisir.

 

 

La remontée qui suit n’est pas piquée des vers, mais tranquillement nous nous acheminons jusqu’à Loubaresse. La boucle est bouclée une fois de plus, encore un week-end fort appréciable.

Diaporama à venir



16/06/2012
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