Coco le cyclo...

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Bilan 2012 : un cru exceptionnel

Bilan 2012 : un cru exceptionnel

Outre le fait d'avoir réussi mes trois gros objectifs (Ultra trail du Verdon, UTMB et Diagonale des fous), cette année aura été faste en enseignements.
La principale leçon que je peux en retirer, c'est qu'un bon résultat ne peut s'acquérir qu'avec du sérieux dans sa préparation et une motivation à son maximum. Pour moi un bon résultat, ce n'est pas la place dans le classement, mais la manière dont se déroule l'épreuve et le plaisir que l'on en retire. Arrivé au bout d'un ultra trail et être encore capable de pouvoir courir et de se dire que l'on aurait pu continuer encore, c'est le bonheur ! Du sérieux dans sa préparation, ça ne veut pas dire une condition de vie très rigide sans excès, mais savoir doser ses phases d'entraînement et de se limiter dans le nombre de courses (ce qui n'est pas encore très évident en ce qui me concerne). Certes les excès côté alimentation et boisson doivent être limités au mieux, mais le plaisir que l'on peut en retirer est toujours bon pour le moral. Il faut trouver le bon équilibre entre tout pour se sentir au mieux. Un sportif de haut niveau aura une toute autre approche, mais là n'est pas le sujet pour la plupart d'entre nous. Quand à la motivation, si celle-ci est à son summum, elle vous portera comme si vous aviez des ailes. Car la tête prend très vite le relais des jambes après un certain kilométrage, et il faut qu'elle soit bien préparée. Et quand vous arrivez à associer ces paramètres sans oublier de savoir se gérer pendant, vous êtes sur un petit nuage durant toute votre course.

Vais-je revivre une plus belle course que la Diagonale des fous ? Ca va être dur, tellement tout était au top quasiment.

Beaucoup de paramètres sont personnels en fonction de ses propres sensations et ressentis, l'important est de bien les analyser en amont pour pouvoir se préparer physiquement et moralement. Gérer plusieurs objectifs n'est pas le plus facile non plus, un prenant le pas sur les autres en général. Ceux-ci doivent être suffisamment éloignés pour avoir le temps de se reconcentrer dessus. A moins d'être un phénomène comme Christophe Le Saux, Francesca Canepa, Kilian Jornet et quelques autres qui arrivent à enchaîner des grands ultras en très peu de temps avec de bons résultats à la clé à chaque fois (ou presque !). La faculté de récupération n'est pas égale pour tous, et je ne suis pas mieux loti que la plupart d'entre nous.
La saison 2012 aura eu du mal à se mettre en route. Est-ce parce que mon 1er objectif était loin, fin juin avec l'ultra du Verdon ? La plupart de mes courses jusque là ont été assez laborieuses, dû aussi certainement à leur nombre et le manque de temps entre pour récupérer et tenir un entraînement progressif. La motivation était là ce qui est sûr le jour J depuis le temps que je l'attendais. La magie des gorges, une gestion de course plutôt bien réussie malgré un couac, m'ont permis de réaliser mon meilleur 100 km, dans une relative facilité et l'envie très forte de continuer une fois arrivé. 2 mois après, c'était l'enchaînement sur l'UTMB. Une motivation encore plus forte, mais avec la crainte de coincer à cause des 3 semaines de cyclo-camping qui ont précédé et le mal de genoux qui planait suite à l'expérience de l'an passé avec le GRP. Déception sur place avec une course raccourcie, pas  de paysages à découvrir car une grosse partie de nuit et le tout uniquement dans la vallée de Chamonix. Ce n'était plus l'UTMB, mais une "vulgaire" course du coup. La motivation est tombée avec, bien que cela quelque part me réjouissait car cela voulait dire "économie physique" pour la Diagonale des fous qui allait suivre, et sur lequel reposait dorénavant toute ma motivation. Un UTMB fini un peu dans la douleur avec des cuisses dures, n'ayant pas assez géré mon alimentation, liquide surtout. Une course aux conditions difficiles toutefois qui me servait d'excellent entraînement pour mon dernier objectif qui était de loin le plus physique.

Et puis voilà la Réunion. Un souvenir inoubliable et complet car Françoise a pu m'accompagner durant ces 15 jours. Une découverte de l'île à deux qui m'a propulsé sur un nuage, une gestion de la motivation qui m'échappait même tellement mon cerveau était "aux anges", et une gestion de course sans aucun accroc. Ma plus belle course, de par tout le contexte. Mais surtout 15 jours intenses qui nous auront marqués à vie.

N'oublions pas tout de même 2 belles randos en vélo, celle d'une semaine dans le Nivernais, et nos trois semaines en Slovénie. Des souvenirs marquants là aussi, et beaucoup de plaisir.

Une saison sportive comme je vous en souhaite à tous !

 

Dans l'ascension du col du Taibit (Diagonale des fous)



03/01/2013
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