Coco le cyclo...

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A la découverte des alentours de Digne - 12 et 13/03/11

A la découverte des alentours de Digne

 

Week-end prévu initialement pour une sortie à la neige avec notre fille Mathilde qui suit ses études sur Digne les bains, celui-ci s’est transformé en randonnées à pied au vu du manque de neige dans les stations proches. Vendredi soir nous débarquons un peu tard, histoire d’être à pied d’œuvre le lendemain pas trop tard. La météo est loin d’être optimiste pour ces 2 jours, ça fait râler après une semaine de beau temps ! Il ne pleut pas, le temps est bien gris, nous emportons le pique-nique et partons. Une grande montée suivie d’une grande descente, voilà le menu de la balade. Direction plein nord quasiment, nous surplombons de suite la ville.

 

 

 

Une magnifique vue s’offre à nous immédiatement, sur la vallée, la ville, et au fur et à mesure de l’ascension, sur les montagnes environnantes. Ce qui nous ne rassure guère côté météo car les montagnes sont sous les nuages.. et les averses ! Jolie sente en sous-bois sous les pins, nous prenons peu à peu de l’altitude. Aux ¾ de l’ascension, la forêt commence à se raréfier alors que nous ne sommes qu’à 1100 m d’altitude. Nous suivons depuis le départ le sentier balisé de la GTPA (grande traversée des pré-Alpes) en direction du sommet de l’Andran, et avec une vue plongeante sur le village de Courbons où nous passerons au retour. Nous passerons juste sous la pointe de l’Andran (1219 m)  et continuons notre ascension en direction du sommet de la Bigue (1653), mais nous le verrons que de loin, enfin pas très loin.

 

 

A mi-parcours après une côte assez sévère nous atteignons un pic à 1430m où quelques plaques de neige sont présentes sur le versant nord. Nous apercevrons sur une autre pente un randonneur, le seul de la journée ! Ne voulant pas rentrer trop tard car Céline et Benoît devant nous rejoindre, nous bifurquons alors pour prendre la descente à présent sur un autre versant de montagne. Sente pas trop pentue, peu accidentée, passages superbes, de quoi ravir n’importe quel trailer.

 

 

Nous descendons d’ailleurs au petit trot, c’est presque moins pénible que de marcher. Hormis un passage gelé qui nous oblige à quelques acrobaties. Toujours la même qualité de sentier jusqu’à notre arrivée à Courbons où nous décidons de pique-niquer à 14h !

 

 

Il ne nous reste plus qu’une petite 1/2h de marche jusqu’à Digne. Pique-nique dans l’herbe juste à côté de l’église et vue sur la vallée. Le temps menaçant un peu, nous ne nous attardons pas trop. Alors que le chemin coupe la route à plusieurs reprises, je me rends compte à la lecture de la carte qu’une bonne descente en courant nous permettrait d’aller aussi vite peut-être qu’une voiture empruntant la route. Et comme justement une voiture nous passe devant à ce moment là, nous embrayons aussi sec dans la descente, sans prendre de risques inutiles toutefois. Mon calcul s’avérait assez juste, car 500m plus bas nous rejoignons la route et la voiture me passe quasiment sous le nez, il ne me restait plus qu’une cinquantaine de mètres maxi. Mathilde me rejoint quelques secondes après, et Françoise ne tarde pas non plus.

 

 

Nous reprenons le rythme marche après ce petit défoulement, et rejoignons le centre de Dignes. Pendant que Mathilde et Françoise vont faire des courses, je pars de mon côté faire mon entraînement de CAP comme programmé. Direction le stade qui n’est pas très loin. Mais oh déconvenue, celui-ci n’est pas accessible. Ce que je comprends au vu de la qualité du terrain et de la piste en cendrée qui le borde. Du coup je garde la piste cyclable qui m’y a amené et je la continue le long de la rivière la Bléone. 4 séances de fractionné d’1/4h à bonne allure que j’entame sitôt sorti du secteur un peu peuplé du stade et du petit lac qui suit. Un chemin large, puis un peu de route, puis une mono sente sympa me permettent de longer la rivière sur plusieurs km et de croiser 2 coureurs. Un peu avant que je décide de faire demi-tour à la fin du 2ème fractionné, la pluie s’installe. Il ne me faut pas longtemps pour être trempé et commencé à ne plus avoir bien chaud. Je suis en cuissard et tee-shirt faut dire. Et je n’ai rien pris, pensant au départ tourner autour du stade. Les mains, les bras, puis le ventre commence à se refroidir, le frottement du tee-shirt devenu lourd par le fait d’être trempé frotte sur les tétons et le gauche commence à faire mal et saigner. Situation pas très folichonne. Heureusement à la fin du 3ème fractionné, la pluie se transforme en petit crachin assez léger pour me permettre de « sécher » un peu, d’avoir moins froid et que le tee-shirt frotte moins. J’en profite même pour le 4ème fractionné de faire 2 fois le tour du petit lac car des pêcheurs taquine la truite à la mouche. Mais je n’aurai pas le plaisir de voir une prise. Je rentre chez Mathilde en traversant toute la ville au petit pas de course, car le froid m’a tout de même durcit les muscles et je manque de jus du coup. Arrivé à son appartement, elles ne sont pas encore là. Pas de téléphone pour les appeler, pas de veste pour me tenir au chaud, heureusement au bout d’1/4h Céline et Benoît arrivent et me prête une veste. Nous les attendrons encore 20’. Soirée et nuit à 5 dans un studio, l’ambiance était bonne du coup !

Dimanche matin, nous arrivons à décoller pas trop tard. La météo avait prévu de la pluie, le temps est bien couvert mais sec. Par contre un bon vent du midi souffle. Nous nous avançons légèrement en voiture, histoire d’éviter à avoir traverser toute la ville 2 fois. Même scénario qu’hier, une grande montée, puis une grande descente. Cette fois c’est le côté sud que nous allons découvrir avec le sommet de Cousson en objectif.

 

 

Départ assez raide, surplombant la ville, et encore une fois une magnifique sente en sous-bois. Nous croisons un 1er trailer avec son chien qui le précède qui redescend sur la ville, puis un second qui lui nous double. Nous trouverons à nouveau quelques passages verglacés tant à la montée qu’à la descente.

 

 

Le vent est assez pénible, des rafales nous laissent l’impression d’une tempête en soufflant dans les arbres. Ce bruit assez continu est un peu saoulant à la longue. La chaleur diminue au fur et à mesure que nous prenons de la hauteur, pour finir pas très loin de zéro au sommet. Nous recroisons le 2ème trailer qui redescend alors que nous arrivons pas très loin des hauteurs dénudées, et donc en plein vent. Juste avant d’atteindre la pointe qui culmine à 1511m nous passons en bord de falaise près d’un éperon rocheux où une chapelle dédiée à St-Michel a été érigée.

 

 

 

Une vue magnifique sur le côté sud s’offre à nous. Dommage que le ciel soit si chargé. Du sommet où nous nous efforçons de rester debout sous l’assaut du vent, nous voyons une randonneuse gravir le sommet. Nous la croiserons à la descente sur une pente à 40° environ. Une habituée de la montagne, bien équipée et bien entraînée car elle a avalé la pente à une très bonne allure. La vue du sommet sur Digne est à connaître. La descente sera aussi longue que la montée, c’est à dire … longue ! Françoise aura les cuisses douloureuses une fois en bas, un peu normal vu son entraînement. Aujourd’hui encore, ce circuit, balisé en totalité (2 parcours différents), est apte à faire la joie de tout trailer. Mais physique !

 

 

Arrivé à la voiture, la pluie s’invite ! Pas très forte dans un premier temps, elle est bien soutenue ensuite pendant que nous passons à table chez Mathilde à 15h00 ! J’avais prévu d’aller courir pour respecter au mieux mon plan d’entraînement, mais vu le temps, et les 2 marches du week-end, je vais m’en abstenir.

Un bon week-end finalement où l’on aura pu prendre l’air en famille et découvrir de superbes paysages, alors que la météo nous l’annonçait pas folichon. Une fois de plus, aucun regret d’avoir bravé les prévisions météo.

 

Plus de photos dans la partie album !



15/03/2011
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