Coco le cyclo...

25/04/2010 : trail du Brézème… ou la confirmation de ma forme du moment.

Céline, motivée par son bon résultat de la semaine dernière à Buis les Baronnies, était décidée à remettre ça ce dimanche au trail du Brézème. De mon côté, je me sentais assez en forme pour remettre ça aussi, mais pas sur le 40 cette année. Je me rappelais le mal de jambes que j'avais eu l'année passée à enchaîner les 2. Ne voulant pas trop tirer sur la corde, je me rabattais par sécurité sur le 24 aussi. Et comme nous étions invités par ailleurs à un « baptême républicain » d'un vélo en forêt de Saoû (sujet du prochain article), le choix final s'imposait de lui-même.

Le beau temps était de la partie contrairement à la dernière édition (38 km sous la pluie !). Beaucoup plus plaisant pour tout le monde, Organisateurs et bénévoles en premier, pour nous participants également. Outre nos amis de Portes les Valence, je devais retrouver aussi Laurence et Willy dont j'avais fait la connaissance lors du trail blanc de Carri en pratiquant le covoiturage. Premier dilemme : à quelle heure se lever ? 3h de digestion, cela fait donc finir le petit déjeuner à 06h, donc debout à 5h30. Ca ne va pas ça… Bon allez finalement je décide 07h. Ca ne laissera qu'1h1/2 à la digestion, on verra bien ce que cela donnera. Place au sommeil avant tout. 7h le réveil sonne, je ne l'entends pas ! Ca commence bien. Françoise voulait se lever à cette heure là aussi, elle a entendu le réveil mais s'est rendormie quasiment derrière. Heureusement je me réveille peu de temps après et je vois 7h05. Pas trop de mal. Peu après 8h, je pars en voiture avec nos affaires de rechange et le pique-nique familial, Françoise, Mathilde et Jeanine une amie allant à la forêt de Saoû en vélo pour le baptême du vélo où nous devons les rejoindre avec Céline, et Benoît que nous récupèrerons après la course.

Sur le parking, je retrouve déjà prêt nos amis Portois. Je vais vite nous inscrire et en sortant je retrouve Laurence et Willy comme prévu. La navette qui doit nous amener sur le départ à Grâne arrive peu après. J'ai le temps de faire un peu connaissance avec mon voisin de Marseille, en séjour sur Montélimar chez un ami et qui a découvert la pub du trail du Brézème. Du coup le voilà aussi sec engagé !Arrivé à Grâne, nous retrouvons Céline arrivant tout juste de la maison (à 400m du départ !). Il nous reste 10' pour s'échauffer, mais le temps de discuter un peu avec des Grânois et il ne nous reste pas grand chose. Pas grave, on aura 24 km devant nous !

Retour sur la ligne de départ, et 1' après c'est parti. M'étant retrouvé devant sur la ligne avec Céline et Daniel du JCP, nous nous retrouvons donc les premiers… mais pas longtemps. Les rapides ne tardent pas à nous dépasser, bien incapable de suivre l'allure en ce qui me concerne. Seul Daniel restera avec eux, il prévoit de faire moins de 2h. Pour ma part j'espère tomber en dessous de 2h15, ce qui serait bien.

Nous retrouvons au moment de franchir la Grenette au bout du 1^er km Jeanine, Françoise et Mathilde venues nous encourager. Après le passage des coureurs elles enfourchent leurs vélos, le tandem pour Mathilde et Françoise, Mathilde conduisant sa maman, une première !





Pendant ce temps nous continuons à longer la Grenette, puis nous attaquons la grande montée du bois de la Dame. Une bonne dizaine m'ont doublé sur le plat, la vitesse n'étant pas mon fort, surtout au démarrage. Au moment d'attaquer la côte, je me rends compte que j'ai oublié de remonter mes manchons. En les mettant en place, je ressens comme de la fraîcheur d'un coup dans les mollets. Agréable ! Et autre oubli, mon GPS qui est resté lui à la maison. Pas bien important de toute façon. Pendant la grimpée, je vais en redoubler 5, mais les écarts sont assez faibles. Et sitôt qu'il y a des parties un peu plus roulantes ou descendantes, je me fais doubler à nouveau. Pas bien d'importance, mon but aujourd'hui étant surtout de tester mes jambes après le 42 km de dimanche dernier, et en évitant surtout de me blesser, chevilles et muscles principalement. Du coup j'essaye de gérer au mieux sans prise de risques. En montée, j'ai voulu un moment essayer d'accélérer un poil mon allure, mal m'en a pris, de suite j'ai senti les muscles se raidir sur les cuisses, la fatigue ressortant. J'ai relâché de suite ce petit effort pour éviter les crampes qui n'allaient pas tarder du coup. Ne voulant pas renouveler mon erreur de boisson de la semaine dernière, j'avais pris un porte gourde cette fois. Plus facile à boire, je m'essouffle moins si je ne m'arrête pas. Et sur 20 bornes, avec départ à la fraîche le matin, je ne pense pas avoir bien besoin de boire. Mais je surveille ! Premier ravitaillement au sommet quasiment de la seule grande montée du parcours, je ne m'arrête pas comme mes prédécesseurs (sauf un !). Je profite d'un replat pour boire un peu à ma gourde. Que je ne la porte pas pour rien au moins !

S'ensuit un parcours légèrement vallonné, avant d'attaquer la grande descente. Je perds de vue très rapidement les 4 qui me précèdent. Pas de bonnes sensations en descente, je préfère y aller à mon allure en essayant toutefois de ne pas perdre trop de terrain. Ce qui finalement sera le cas, 300 à 400m seulement d'écart. Des contrôleurs nous signalent en même temps notre position : 14ème ! Le retour sur Grâne se fera par le même chemin en sens inverse le long de la Grenette. Sur la ligne de départ un 2^ème ravitaillement que je « snobe ». Mon prédécesseur le plus proche s'est arrêté et il repart juste avant que j'arrive. Je me dis que je vais essayer de lui coller aux talons. Entre temps juste avant « le moulin », un autre nous double, la foulée plus à l'aise que la nôtre.

Nous longeons à nouveau la Grenette par un petit sentier que je connais bien. Sentier un peu casse-gueule, étroit envahi par l'herbe, jamais plat et sui serpente entre les arbres. Arrivé à l'embouchure de la Grenette qui se jette dans la Drôme, nous avons droit à une descente abrupte, mais sèche cette année. Si bien qu'elle se franchit sans problème. Puis ce sont les pieds dans l'eau. Pas le choix pour traverser et la Grenette, et deux petits bras secondaires de la Drôme.

Ca rafraîchit un peu les pieds finalement, ce n'est pas mal. Nous rejoignons le pont sur la Drôme entre Grâne et Allex, traversons ce pont, puis reprenons de suite un sentier entre la Drôme et la voie ferrée qui la longe. Au bout de 500m environ, nous passons sous la voie ferrée, puis revenons sur Allex.

Là nous attend le dernier km sur le goudron, en léger faux plat. Mortel pour tout le monde quasiment. Comme chaque fois le dernier km d'ailleurs. Quand c'est qu'ils penseront à supprimer ce dernier km ??? Mais c'est là aussi qu'on se forge le moral nécessaire pour toujours mettre un pied devant l'autre tant que la ligne d'arrivée n'est pas là. Donc ne le supprimer surtout pas ce dernier km !!! Entre temps j'arriverai à redoubler un participant qui a du mal à finir. Connaissant l'arrivée, j'arrive à gérer ce dernier km sans trop de soucis, personne derrière à vue, ceux de devant trop loin, juste à tenir à distance celui que je viens de doubler pour garder ma 14ème place.

Et voilà l'arche d'arrivée, c'est terminé ! Bien content, mais pas fatigué outre mesure, ce qui me rassure pleinement et me fait le plus plaisir. Car côté paysage, étant chez moi, je n'ai rien découvert cela va de soi. Parcours roulant dans son ensemble, 505 m de dénivelée pour 24 km confirmé par nos amis Portois. Je retourne au bout de 5' sur la ligne d'arrivée pour demander mon temps : 2 :03 :54 ! Je n'en reviens pas, presque du 12 de moyenne. Et 12^ème au classement, car 2 des premiers ont loupé une bifurcation dans leur élan. De quoi être satisfait en ce qui me concerne. Je retourne à 100m de l'arrivée après avoir bu un coup car finalement je n'ai presque pas bu à nouveau, moins d'1/2 litre en course. Et là j'attends que Céline et les Portois arrivent.

Cela ne fait pas 10' que je suis en place, appareil photo en main, que Céline arrive, et 1^ère féminine ! Toute heureuse cela va de soi. La course de Buis la semaine passée lui a été profitable aussi.

Et Phil arrive à son tour sur ses talons presque. Nous nous retrouvons tous dans le hall des sports à discuter sur notre course. Mon voisin de car originaire de Marseille, est là aussi, bien sympathique. Nous échangeons pendant un bon moment avec un autre que je ne connais pas non plus.

Puis arrive à leur tour Laurence Et Willy, toujours ensemble. Tantôt l'un, tantôt l'autre, ils s'attendent toujours, un vrai esprit d'équipe et d'amitié. Willy a un peu souffert sur la fin, mais ils ont réussi un meilleur temps qu'ils ne pensaient eux aussi.

Notre ami Robert arrive à son tour, il a perdu un peu de son sourire du départ. Il a souffert lui aussi sur la fin. En attendant la remise des récompenses, Céline va chercher Benoît pour ensuite partir tous les trois au pique-nique. Quand ils reviennent, la remise des récompenses n'a toujours pas eu lieu, le repas est commencé. 12h45, toujours rien, nous partons car nous avons rendez-vous à Saoû, et nous allons nous faire attendre (rendez-vous à 12h30 !), surtout que le pique-nique est dans la voiture ! Désolé pour les organisateurs, le podium féminin sera presque vide, puisque la seconde au classement vient de partir elle aussi. Le plaisir a été au rendez-vous une nouvelle fois, merci aux organisateurs et à tous les bénévoles, nous avons tous apprécié le magnifique soleil et l'organisation !

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