Coco le cyclo...

22/01/2017 : les foulées Upiennes… et la reprise !

Ayant repris l’entraînement depuis le début du mois, mais sans être très régulier un peu faute de temps, me voici aujourd’hui à participer à ma 1^ère course de la saison. Pas le format de course qui m’emballe car un peu court, et du coup hyper rapide pour moi, mais qui me fait du bien par ailleurs pour retrouver aussi un peu de rythme. Les jambes répondent assez bien dans mes entraînements, du coup je ne me faisais pas trop de soucis. Et puis aucune intention de battre des records, juste me faire plaisir tout en restant dans le rythme. Une place dans la 1^ère moitié du classement était pour ainsi dire un peu mon objectif.
Bien que mentalement je savais que je changeais de catégorie cette année, pour rentrer chez les « vieux » en Master 3 (ou vétéran 3 comme on disait encore il y a peu), ce fut quand même un petit choc mental quand je me suis retrouvé devant la liste des inscrits pour le 18 km, la distance la plus longue des 3 courses. En effet, nous étions seulement 2 inscrits en M3, l’autre ayant un an de plus que moi. Se retrouver quasiment le plus vieux de la course, ça m’a fait un petit choc sur le coup. Connaissant mes capacités encore à courir, je n’avais toutefois pas l’impression d’être un vieux. Restait à le prouver toutefois encore et voir si par rapport à l’an passé je n’avais pas trop perdu.
Le froid n’était pas trop vif aujourd’hui, seulement -2° par rapport au -8° encore la veille. Mais pas de soleil ! Du coup un temps triste, et qui restera frais. Heureusement le vent n’était pas de la partie à nouveau, ce qui évitait d’être glacé.
Seulement 103 participants contre 238 l’an passé (il ne faisait que 15 km, 18 cette année), est-ce le froid qui en a dissuadé plus d’un ? Ou le ski vu que la neige est enfin présente dans le Vercors ? Ceci n’a pas empêché dès la 1^ère combe étroite à ce qu’un bouchon se créé. Il faut dire que courir dans les 2 petits murs à franchir était impossible. Donc comme sur l’autoroute un jour d’affluence, sitôt que les voies se rétrécissent ça ralentit, ça bouchonne derrière immédiatement. Hormis 1 ou 2 qui cherchait systématiquement à doubler (et que j’ai retrouvé 1 km plus loin à marcher en côte alors que les autres couraient), c’était le calme et la bonne heure dans la file indienne qui se formait naturellement. Su ces courses courtes, le départ est toujours très rapide, et beaucoup de coureurs un peu inexpérimentés se laissent entraîner dans l’allure. Si bien que dans les côtes suivantes, peu à peu vous les rattrapez et vous les laisser sur place sans plus les revoir. Me connaissant bien à présent avec mon expérience, je sais à quelle allure je peux courir sans me mettre dans le rouge. Et surtout je sais l’appliquer dès le 1^er km. Ce qui me permet en milieu de course de revenir sur ceux qui sont partis trop vite. Et il vaut mieux toujours doubler que de se faire doubler pour le moral. Et le top est même de pouvoir faire la 2^ème partie de course encore un poil plus vite que la 1^ère. Très peu y arrivent, pour ma part je n’en suis pas très loin, mais ce n’est pas encore tout à fait le cas. Dans cette 1^ère partie, je retrouve Phil du JCP qui accompagne pendant quelques hectomètres un collègue de club et que je retrouve avec plaisir. Une douleur au tendon d’Achille l’empêche encore de courir, il se défoule en attendant sur son vélo, et toujours fidèle, il vient encourager ses amis de club sur toutes les courses de la région. Infatigable et inlassable, bravo Phil ! Je le retrouverai sur la ligne d’arrivée en train d’attendre ses amis pour les prendre tous en photos. Jusqu’à la séparation avec le 12 km, je reste dans l’allure de ceux avec qui je suis. Mais une fois la séparation faite, ayant 4 coureurs à une centaine de mètres devant, je commence à prendre mon rythme de croisière soutenu vu la distance. Et au bout de 2 km, ce groupe de 4 est avalé au bénéfice d’une côte où ils se mettent à marcher alors que je trottine encore sans difficultés. 15’ sans voir plus personne devant, puis à nouveau un groupe de 4 en vue un peu éparpillé. 1/4h après, c’était fait il se retrouvait derrière moi, toujours au bénéfice des montées car dans les descentes j’avais du mal à tenir l’allure par contre. Puis à nouveau plus personne devant moi pendant un bon moment. J’en rattrape un finalement que je laisse sur place car il s’arrête auprès d’une bénévole à un carrefour, certainement un ennui. Une grosse côte devant nous, je trottine. Et je fonds sur un autre coureur qui a des difficultés à avancer en marchant. Un autre se profile à l’horizon, il me faudra la prochaine côte pour le rattraper. Il faut dire que le parcours est tout en petites bosses, parfois assez raides, ce qui n’est pas pour me déplaire. De même que les sentiers qui sont très ludiques, en single dans la forêt. Ce sera 13 coureurs que j’aurai ainsi rattrapé au total (de les compter ça me motive), et dans la descente finale, alors que j’en ai 2 pas loin devant, je me fais redoubler par un qui m’encourage à le suivre. Plus personne en vue derrière, je laisse filer n’ayant pas envie de me faire mal pour gagner… peut-être rien au final car la vitesse en descente n’est pas mon fort. Du coup je finis en roue libre, frais presque comme un gardon. Toujours cette difficulté à finir le dernier km où naturellement je lève le pied quand tous les autres accélèrent.
Content de ma course car à aucun moment je n’ai ressenti de la fatigue, hormis la dernière descente dans les bois où j’ai essayé de forcer un peu l’allure car j’entendais un éléphant qui revenait sur moi écrasant le sol de ses grosses pattes. Fallait bien que je force un peu tout de même.
Résultat des courses, je finis juste dans la 1^ère moitié de course, 49^ème sur 108, mieux que l’an passé où j’étais juste dans le début de la seconde moitié du classement. Rassuré, je n’ai pas vieilli. Ouf !
Le second M3 ayant terminé assez loin derrière moi, c’est donc mon 1er podium dans ma catégorie pour cette année, qui va certainement être suivi de beaucoup d’autres à présent, vu le peu d’effectifs en présence en M3. Mais guère motivant du coup. Mon objectif cette saison sera surtout de continuer à rester dans le 1^er tiers du classement sur les ultras.

Organisation bien orchestrée une fois de plus par Jack Peyrard et son équipe, un circuit que j’aime beaucoup car très ludique et plein de relances, des bénévoles qui se sont gelés aux carrefours pour nous aiguiller sans aucune anicroche, une course où je trouve toujours du plaisir à venir…  même si c’est un peu court ! Merci à tous les bénévoles et le staff de l’organisation.

Désolé pour les photos mais ce format de course est trop rapide, et je préfère éviter les gamelles dont je suis accoutumé dans ce genre d'exercice.

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