20 km de Privas (08/03/09)
Une belle course
Dimanche matin, debout à 07h : petit déjeuner copieux comme à l'habitude. Petite séance décontraction en me faisant un bain de pied pour ma cheville gauche… tout en lisant une BD empruntée à la médiathèque ! Le temps passe, il faut s'activer ! Comment s'habiller ? Du soleil, mais de la fraîcheur encore de bon matin. Départ à 10h, le soleil aura déjà commencé à bien réchauffer l'atmosphère, je décide de mettre tout en court. Décision que je ne regretterai pas, vu le beau temps qui nous a accompagné.
A peine parti en voiture, je réalise que Gérard de Crest vient aussi. J'aurai pu lui proposer de faire le trajet ensemble, je n'y ai même pas pensé ! Tant pis, je tâcherai de faire mieux la prochaine fois. Tranquillement, je roule jusqu'à Privas, je ne suis pas seul sur la route de Privas. Et nous allons tous au même endroit quasiment, quel hasard ! Juste derrière moi, mon ami Jean-Luc arrive aussi. On se retrouvera à la distribution des dossards. Et je m'aperçois que nous sommes quasiment les derniers à le retirer. Pourtant nous avons encore une bonne 1/2h avant le départ. Nous redescendons vers le parking pour se préparer et s'échauffer un peu. Et là nous rencontrons la délégation du jogging club Portois. Fred, que je connais par ailleurs, me présente à Phil, l'animateur du blog du club. Nous voici enfin en chair et en os. Petit moment sympathique avec la photo du groupe avant le départ que je prends avec l'appareil de Phil. J'espère que je ne l'aurais pas loupé. Car en ce moment avec les appareils photos, je n'ai pas de chance ! Le mien ne veut plus fonctionner à nouveau…
Nous les laissons quelques instants par aller s'échauffer un peu avec Jean-Luc. Nous franchissons le grand pont en direction du Moulin à vent, et Jean-Luc curieux, fidèle à lui-même, m'emmène à la découverte du vieux village à travers des escaliers, juste après le pont, qu'il découvre lui aussi. Nous n'avons malheureusement pas le temps d'aller bien loin, l'heure du départ approche à grand pas. Nous revenons en suivant le balisage du chemin des dragonnades qui nous fait passer près du fond de rivière, pour mieux remonter encore après.
Arrivé au parking, nous quittons nos vestes pour se rendre au départ où tout le monde est prêt. Je vais pour prendre une photo, ça ne fonctionne pas. Vite demi-tour pour laisser mon appareil photo, devenu un encombrant inutile. Du coup je perds Jean-Luc dans la foule. Le temps de revenir, et le départ est donné. Je scrute de partout, je n'arrive pas à le voir dans la masse. Je cherche aussi par la même occasion Gérard, personne en vue. Un groupe de musique nous donne la mesure dans la première côte, petit moment toujours appréciable et sympathique. Partant de la fin, je me dis que j'essaierais à la première montée de les rattraper petit à petit. Ce qui se réalisera d'abord avec Jean-Luc au bout d'un bon km. Et en même temps Fred se retrouve aussi à notre hauteur. On discute un peu en fonction de notre souffle du moment. Un peu plus loin dans une autre côte, je pars un peu devant pour voir si je vois Gérard. On se retrouve assez vite, Jean-Luc est presque sur nos talons. Le premier ravitaillement est déjà là, un petit verre d'eau est le bienvenu.
Vu ma forme olympique, je voulais faire cette course tranquillement pour arriver le moins fatigué possible. Mais que c'est dur que de se retenir ! Heureusement pour moi que Jean-Luc et Gérard ne sont pas au mieux de leur forme, en restant avec eux, cela m'oblige à me retenir un peu. Nous poursuivons, bavardant tantôt avec l'un, tantôt avec l'autre. Puis au fil des km, Jean-Luc prend un peu d'avance. Je continue de courir aux côtés de Gérard, son allure me va bien, et nous discutons toujours. Le parcours est magnifique, un vrai régal pour les yeux ! et du vrai plaisir à courir sur ces petites routes et chemins. Suffisamment large pour ne pas se gêner mutuellement, sans être non plus des boulevards, vallonné à souhait pour ne pas tomber dans une certaine monotonie, nous y trouvons tous du plaisir.
Une auvergnate nous accompagne quelques temps, elle est du club de Langogne. Puis nous apercevons au loin la route qui prend du dénivelé assez rapidement. J'aperçois Jean-Luc 100 m devant nous, je décide de profiter de la montée pour essayer de le rattraper. Nous avons dépassé à présent le mi-parcours, mes jambes vont bien. Ma cheville me laisse relativement tranquille, ça me plait bien. Mes nouvelles chaussures (acheté la veille !) ne vont pas mal, mais je pense qu'il faudra que j'améliore un peu le laçage pour que mon pied soit un peu mieux tenu. Dans les descentes, je sens légèrement mes orteils taper sur le bout de la chaussure. A étudier de près, et voir dans quel état seront mes orteils ce soir surtout ! Je finis donc par rattraper Jean-Luc au profit de cette montée qui s'avère un peu longue. Son but étant de terminer en moins de 2h, je vais tâcher de l'accompagner, car je serais bien content moi aussi de pouvoir y arriver. Mais le plus dur reste à faire, ce sont toujours les derniers km bien entendu. Nouveau ravitaillement au sommet de la bosse, nous n'aurons pas manqué d'eau et de quoi manger tout au long du parcours. Un nouveau groupe de musique nous redonne du cœur à l'ouvrage. Merci à tous ces bénévoles, et à l'organisation impeccable.
Au regard de mon chronomètre, nous sommes dans les temps pour finir en moins de 2h, à condition toutefois de garder le rythme. Mais lors d'une descente un peu plus raide que les précédentes, je sens mes jambes qui commencent à durcir. Les petites côtes qui restent ne me posent pas de problèmes, mais les descentes oui. Deux féminines nous doublent en descente à une allure incroyable ! A croire qu'elles avaient le feu aux trousses. Mais comment font-elles ? Le retour sur Privas se fait de plus en plus dur. Et pour cause, il n'y a presque plus que des descentes, et parfois assez raides. J'ai du mal à suivre Jean-Luc. Aucune souplesse en descente, je tape des pieds tant que je peux, je n'arrive pas à avoir une belle foulée. Les muscles sont devenus durs, il faut faire avec. L'arrivée approche à grand pas, le plaisir d'en finir aussi. Pas fatigué, ce qui me réconforte, mon manque d'entraînement ne se fait pas trop ressentir, sauf mes muscles qui ont eu du mal à supporter les descentes sur la fin. Nous franchissons la ligne d'arrivée avec Jean-Luc en 1h56'30'' : objectif atteint ! Le temps d'enlever notre dossard, la puce électronique sur la chaussure, et j'aperçois Gérard qui arrive à son tour, suivi de peu par Fred. Nous aurons fait quasiment un tir groupé. Quant à Phil que nous retrouvons sur la ligne d'arrivée, il a terminé en 1h40, bien loin devant nous.
Matinée fort sympathique, qui se prolongera l'après-midi par une bonne sieste ! Il ne me reste plus qu'à parfaire mon entraînement à présent, pour arriver relativement en forme en fin de mois pour les 44 km de Mirmande.
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