Coco le cyclo...

12 février 2017 : le Cross de St-Pancrace à Suze sur Crest

J’y vais, j’y vais pas ??? Il y a une semaine, alors que j’étais inscrit au trail d’Eurre, je suis resté au lit. Et pour cause, une sinusite frontale qui ne me laissait pas trop le choix qui a suivi une bronchite. Ayant traîné toute la semaine, mais se calmant un peu au fil des jours, j’avais trop envie de reprendre les baskets pour rester une fois de plus au lit. Comme chaque matin, 1/4h après m’être levé, le mal de crâne qui revient. Supportable tout de même, je décide d’aller tester sur le terrain voir ce que ça donne.
Le cross de St-Pancrace est une course un peu à part. Organisé depuis 1990, c’est un cross qui nous permet de faire une boucle de 6.3 km avec 200m de D+ 1 ou 2 fois suivant notre forme. Course très typique de village, une organisation des plus simples au top, une ambiance très conviviale, il ne manque que le beau temps pour que la fête et le plaisir soit total.
Et ce jour, tout est réuni à nouveau. Je retrouve avant le départ quelques connaissances, notamment Serge, Phil (pour qui c’est une reprise après des ennuis de tendons) et Denis, des grands habitués de ce cross. N’ayant pas couru depuis un peu de temps, et les sinus encore un peu bouchés, j’espère que cet effort va me permettre de nettoyer tout ça et me remettre un peu les jambes en action.
Je reste avec Phil un peu à l’arrière du peloton pour ne pas partir trop vite, mais une fois que nous avons démarré, j’ai vraiment l’impression de piétiner. Du coup vu que nous courons sur une petite route descendante pour les premiers hectomètres, je me débrouille pour doubler sur les côtés afin de retrouver la partie du peloton qui courre plus à mon rythme. Mais le souffle me manque vite, je ralentis vite mon accélération. Nous sommes tous partis ensemble, ceux qui font 1 tour et ceux qui en font 2. Ce qui fait un bon peloton. Heureusement toute la boucle se fait sur un chemin parfois roulant, parfois caillouteux, parfois raide en descente, mais toujours assez large pour pouvoir se doubler sans difficultés. Je prends mon rythme très vite, dicté par mon souffle. Quasiment incapable de parler sur cette 1^ère boucle, je bataille un peu côté souffle. J’arrive toutefois à en doubler quelques uns, mais pas beaucoup. Une fois la 1^ère boucle terminée, le peloton diminue d’un coup. Je repère une féminine devant moi qui court pas mal, très régulière. Je profite de la partie descendante du départ pour me refaire une santé en essayant de reprendre mon souffle avant la côte qui nous attend. Cette dernière n’est pas très pentue dans son ensemble et l’on peut courir tout le long sans problème. Mais elle dure un peu et ceux qui partent trop vite le payent comptant avant la fin. Peu à peu je reviens sur elle. Lorsqu’elle entend que quelqu’un arrive, elle se retourne pour voir qui c’est. Une fois à sa hauteur, elle m’explique qu’elle croyait que c’était une féminine qui arrivait au bruit de mon souffle. Bigre, en suis-je à ce point ? J’en profite pour discuter un peu avec elle, mais il faut que je me calme assez vite car le souffle me manque. Sur la fin de la côte, ayant repris un peu de souffle, j’accélère légèrement. Les jambes vont pas trop mal, pas de douleurs, mais je ne les sens pas au top loin s’en faut. La descente, un peu technique dans des cailloux et une bonne pente à des endroits avec un peu de gadoue, mais rien de méchant, se passe pas trop mal, même si mes appuis ne sont pas au top. Les 2 derniers km sont très roulants, et je me fais rattraper par un autre coureur qui me suit presque depuis le début à ses dires. Il me propose de finir ensemble. Mais je n’ai pas les jambes et le souffle suffisant pour tenir son allure dans les 500 derniers mètres ; J’ai surtout pas envie de me faire mal une fois de plus sur le final, bien content de finir dans cet état. La féminine revenait aussi sur moi sur cette partie roulante, elle terminera 7 secondes derrière moi. Régulière tout le long dans son rythme, elle a su bien gérer sa course, contrairement à certains qui se retrouvaient à marcher dans la côte au second tour. Pas de conneries cette fois-ci, je pars illico me changer à la voiture pour ne pas prendre froid. Beaucoup ont couru en tee-shirt, pour ma part je n’ai pas voulu prendre de risques et j’ai couru avec 2 épaisseurs. Que je n’ai pas regretté car je n’ai jamais eu vraiment chaud.
Je retrouve Phil, puis Serge et Denis avec qui nous taillons un peu la bavette. Et d’autres coureurs avec qui je discute, notamment un V4, un habitant de la commune, qui participe régulièrement à cette course car il est du village, et c’est la seule course de l’année qu’il fait. Une belle forme à son âge.
Pendant ce temps, Françoise qui m’avait accompagné, était partie se balader dans le secteur, n’ayant aucun entraînement pour courir et ayant toujours un peu des douleurs à un tendon. La remise des prix terminée, où je me suis vu offert un joli lot pour ma 2^ème place en V3, toujours pas de Françoise. Petit coup de fil, elle n’est plus loin ! Je pars en voiture à sa rencontre, et on se loupe, car elle est arrivée par un chemin parallèle à la route. Nous finissons par nous retrouver et rentrer tranquillement, bien content tous les 2 de notre bol d’air. J’avais peur de plus batailler que ça, il n’y a pas eu de mal au final. Un petit décrassage qui je l’espère m’aura aussi décrassé les sinus une bonne fois pour toutes.

Dans 3 semaines, les choses sérieuses commencent, avec mon 1^er ultra de 100 km de la saison au Vigan. Je devrais retrouver assez vite mes jambes à présent si je peux reprendre l’entraînement. Donc pas trop de soucis à se faire… si rien d’autre ne vient se mettre en travers d’ici là.

Un grand merci aux organisateurs et bénévoles pour cette course bien sympathique qui ravit à chaque fois tous les participants qui sont là. Et j’espère à l’année prochaine !

Tous les résultats ici : 6km - 12 km

41ème sur  81 en 1h11:21, 2ème V3 sur 7