Coco le cyclo...

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07/02/2016 : Trail d'Eurre

07/02/2016 : Trail d'Eurre

 

Histoire de prendre l'air et un peu de rythme, ce petit trail d'Eurre avait été mis au programme familial. Françoise, Céline et moi-même, nous voilà donc au départ. Les trailers n'ont pas froid aux yeux et ne sont pas des poules mouillées (enfin ça dépend...), car la météo est loin d'être favorable aujourd'hui : pluie, pluie, pluie ! 450 coureurs et coureuses au départ sur 550 d'inscrits. Je pensais qu'il y aurait eu plus de désistement.

Comme d'habitude nous arrivons à priori les derniers : juste le temps d'aller retirer nos dossards et c'est le départ. L'échauffement est réalisé par quelques mouvements sur la ligne de départ. Parti en queue de peloton, je le remonte partiellement en courant sur les bas côtés. Pour 2 raisons : ça bouchonne et il est très difficile de doubler, et puis j'ai pris une vieille paire de chaussures à pointe pour la course d'orientation. Connaissant le terrain, j'ai préféré assuré pour éviter les glissades inopinées. Et comme les pointes n'aiment pas trop le goudron, j'évite celui-ci au maximum. Peu à peu je remonte l'arrière du peloton pour me retrouver vers la 1/2 que je ne quitterai quasiment plus, mais en faisant toujours le yoyo : je double en côte et en descente, et me fait largement rattrapé sur les parties roulantes. La pluie n'est pas un problème, on l'oublie très vite, car nous devons redoubler de vigilance dans certaines zones un peu glissantes. Mes chaussures sont un vrai régal, je ne glisse quasiment pas du tout, et dans les descentes techniques (dommage il y en a eu très peu) je fonce doublant pas mal de monde.

Ces courses rapides sont de moins en moins ma tasse de thé tellement le rythme est rapide. Du coup je cours à mon allure de croisière, un peu essoufflé mais sans plus, car un ton au dessus et le plaisir s'en va. J'ai la satisfaction ainsi d'arriver sans ressentir de douleurs et de fatigue, prêt à refaire un second tour.

Le parcours est un peu différent de l'an passé, ce qui est agréable, mais j'ai toujours un mal fou à m'orienter tellement nous zigzaguons à travers les bois. Et ce n'est pas le soleil aujourd'hui qui nous aidera ! La seule vraie descente technique car pentue et glissante sera beaucoup trop courte à mon goût. Je m'y lâche, mais ralenti par d'autres coureurs qui prennent toute la place. Ce qui m'amène à faire un peu de gymkhana en m'aidant des arbres pour ne pas finir dans le fossé ou les 4 fers en l'air. La fin du circuit est assez roulante, et tout ceux que j'ai semé dans la descente technique me rattrape peu à peu. Je garde mon rythme alors que le dernier km est là. Des courants d'air me poussent, aucune envie d'accélérer de mon côté même si les jambes peuvent répondre sans problème. Je finis tranquillement et je repars aussi sec jusqu'à la voiture pour aller me changer car nous sommes trempés jusqu'aux os. J'ai supporté ma veste tout le long du parcours. J'en ai vu courir en tee-shirt, j'avais froid pour eux, surtout lorsque le vent de face nous rafraîchissait passablement. Une pensée aussi à tous les bénévoles à chaque carrefour, et il y en avait, qui se sont certainement beaucoup plus pelés que les coureurs, car dans l'action nous n'avions pas froid, du moins en ce qui me concerne. Gymnastique dans le coffre de l'Espace pour me changer, au bout de 2 minutes les vitres étaient déjà recouvertes de buée, ce qui faisait écran. Et comme nous étions garés les plus loin vu notre arrivée tardive, j'ai pu me changer tranquillement. Une fois au sec, j'ai ramené la voiture près du départ pour retrouver Françoise, étant donné que des places s'étaient libérées, personne ne traînant après l'arrivée. Et comme j'arrive sur la ligne d'arrivée, qui vois-je arriver ? Ma Françoise, toute guillerette, qui s'est bien fait plaisir, à son rythme elle aussi. Céline ayant fait le petit parcours, elle est déjà rentrée... en vélo sous la pluie. Françoise opère de même pour se changer au sec dans le coffre de la voiture. Bien pratique ce grand coffre, ce n'est pas la 1ère fois qu'il nous rend ce service... quand on y dort pas dedans !

Un beau circuit, même s'il est trop roulant à mon goût, tout en forêt presque. Avec le soleil cela aurait été encore plus agréable, surtout pour les organisateurs et bénévoles. Merci à eux tous !

Je m'étais dit de faire moins d'1h1/2 dans ma tête, ce fut réussi mais de peu : 1h29:40.

Classement final : 158ème sur 299 arrivants, 16ème V2 sur 46.



19/02/2016
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