05/12/2010 : La SaintéLyon - 2ème partie
05/12/2010 : La SaintéLyon - 2ème partie et fin !
Une belle descente nous attend pour rejoindre la vallée d'après mes souvenirs du profil, je découvre à présent le parcours, m'étant arrêté juste avant St-Genoux l'an passé. Toujours une belle vue sur la vallée… qui me vaudra ma 4ème gamelle ! Je commence à en avoir un peu ras le bol. Pas de casse c'est l'essentiel. A chaque fois ma frontale est éjectée de ma tête. Je pense que le fait qu'elle soit sur mon bonnet, elle glisse facilement en cas de geste brusque de la tête. Vu ce qu'elle éclaire, je la place dans une poche. Au fil de la descente, je ressens peu à peu une gêne à ma jambe droite. Pas trop d'inquiétude, je l'ai déjà eu un peu ressenti par le passé sans conséquence. L'arrivée à Soucieu par la route ne me rassure pas, cette gêne commence à devenir douleur. J'essaye quelques étirements, je n'arrive pas à la faire disparaître. Je me ravitaille et mange toujours avec d'autant d'appétit, et surtout du sucré, le salé ne me faisant pas encore envie.
Passage du relais à Soucieu...
à Mathieu...
et repos à présent pour mélanie, mission accomplie !
Certains chemins sont superbes, je me régale. Le passage du Garon est magnifique, la remontée beaucoup patinette, mais je me fais plaisir. Je double, je double, ne sentant plus de douleur dans la jambe. Mais à peine sur le plat ou en descente, la douleur revient, de plus en plus tenace. Une 5ème chute arrive, du style grande glissade, sans heurt. Celui qui me suit en fait de même, ça me rassure un peu. Je commence à alterner marche et course, mais cela n'y fait pas grand chose. Cela empire au fil des km, et la marche s'impose de plus en plus. Je décide donc de marcher à allure rapide pour perdre le minimum de temps, ne prêtant plus attention à tous ceux qui me doublent sachant pertinemment que je ne les reverrais plus avant l'arrivée. Je reçois un coup de fil de Denis qui m'attend en haut de la côte de Beaunant. Je lui annonce mon petit souci et qu'il va me falloir du temps pour y arriver ! Même la marche à présent devient difficile, je suis obligé de ralentir la cadence. La descente sur le ravitaillement de Beaunant se fait au ralenti. Je mange un peu et bois un verre de coca à nouveau, et je repars aussi sec, ne pouvant rien faire de mieux pour soulager ma jambe. Une belle côte s'offre à nous, et après 200m de marche j'arrive à courir à nouveau. Le fait d'un fort pourcentage me fait faire des petits pas et sans secousse, du coup mon nerf enflammé n'est pas excité à nouveau. Je me fais plaisir à nouveau, surtout que je suis le seul à courir. Mon dernier plaisir avant celui du franchissement de la ligne d'arrivée ! Il faut dire aussi que mes km de marche ont permis à mes muscles de récupérer. Il aurait fallu que ça n'arrête plus de monter ! Malheureusement à peine le pourcentage a commencé à diminuer que la douleur est revenue et la marche s'est imposée à nouveau. Plus de chemins, ce n'est que de la route, ce qui aggrave encore mon problème. La descente sur Lyon n'en finit plus, la moindre plaque de verglas me stresse à présent, je glisse assez souvent mais sans chute vu mon allure, alors que tout le monde me double et tient debout sans problèmes. La pente parfois m'entraîne, j'ai du mal à me freiner pour éviter au maximum l'excitation du nerf. Vivement le plat. Les quais du bord de Saône sont enfin là, la fin est proche. Plus de plaisir, si ce n'est de découvrir Lyon d'un œil nouveau. Un bon vent du midi s'est levé depuis 1h au moins, nous le prenons de face en longeant la Saône. Il n'est pas chaud du tout, mon coupe-vent remplit pleinement son objectif. Je n'arrive plus à me réchauffer en marchant, la moyenne tombe peu à peu au fil des km. L'arrivée n'en finit plus à cette allure, j'ai hâte d'aller me mettre au chaud et reposer ma jambe. De nombreux spectateurs nous encouragent dans les derniers hectomètres, cela fait chaud au cœur finalement et me redonne un peu le sourire pour les derniers mètres. Juste avant la ligne d'arrivée à l'entrée du hall des sports, toute la troupe m'attend sauf Mathieu en train d'effectuer le dernier relais. Je franchis la ligne pas mal déçu tout de même de n'avoir pu courir comme je le souhaitais, mais j'ai fini et c'est l'essentiel. Je récupère mon tee-shirt de finisher d'un joli bleu. Je cherche à récupérer mon sac, et en demandant à d'autres ayant leur sac en main, ils m'indiquent où aller en me souhaitant bonne chance. « Ah bon, pourquoi ? ». « C'est un bordel sans nom ! ». A première vue, je ne comprends pas, des allées de sacs sont organisées par série de numéro de dossard.
Le temps de trouver ma rangée et je la remonte peu à peu. Pas de sac en vue, j'ai beau soulevé tous les autres un par un car le mien est tout petit, je ne le trouve pas. Je commence à comprendre la réflexion qui m'a été faite. Erreur d'aiguillage ou brassage par des coureurs énervés de chercher, je trouve plusieurs sacs dans ma rangée qui n'ont rien à y faire vu leur numéro. Si c'est pareil pour le mien et qu'il me faut faire toutes les rangées (et il y en a !!!) j'y suis encore à midi. Un autre dans le même cas que moi dans la même rangée commence à pester aussi, quand soudain il voit une autre rangée dans notre dos avec un écriteau à la main indiquant la même série et en même temps il voit son sac son sac, assez facilement repérable vu sa taille ! Du coup je bifurque avec le secret espoir d'y trouver le mien aussi. Rien à priori, je soulève un peu tout et miracle le voilà, écrasé sous un mastodonte. Heureusement rien ne craint. Petit soupir de soulagement au bout d'un 1/4h de recherche. Du coup je vais profiter du machon lyonnais qui attend les participants en ne prenant qu'un léger sandwich au jambon de montagne et une bouteille d'eau. En repartant, quelqu'un me hèle, c'est Martine, une adhérente du club de Macadam St-Péray que j'ai croisé ces derniers temps sur des courses et qui connaît mes parents en tant que clients. Elle a pas mal amélioré son temps de l'an passé malgré les mauvaises conditions et n'a bataillé que sur les 10 derniers km (comme beaucoup), félicitations ! Je rejoins alors le reste de la troupe, pas facile de se retrouver dans cette foule. Heureusement qu'il y a le téléphone portable, sans quoi ce serait plus que galère.
Nous voici au chaud dans les gradins à attendre l'arrivée de Mathieu qui ne devrait plus tarder (merci le portable une fois de plus !). Chacun raconte ses péripéties, nos équipiers du relais sont contents de leur course. Une seule gamelle pour Mélanie ! Le froid n'a gêné personne finalement. Côté bâtons qui avaient été autorisés, je ne pense pas que ce fut utile finalement, car le peu qui en avaient ne s'en sont pas beaucoup servis et ils ont été plus gênés qu'autre chose avec. Merci pour votre point de vue éclairé les amis, Gérard, Fabrice et Laurent, vous aviez raison ! Avec le machon un stand distribuait une boisson, une canette de Red bull. N'ayant encore jamais goûté à ce breuvage soi disant aux effets dopants, j'en avais pris une pour voir ce qu'il en était. J'ouvre la canette, renifle un coup, pas vraiment inspiré déjà. J'avale une gorgée… beurk !!! J'ai l'impression d'avoir bu un médicament au goût de chewing-gum pas bon. Je fais passer la canette aux autres pour qu'ils goûtent à leur tour et me dire ce qu'ils en pensent. A l'unanimité, tous se demandent comment on peut aimer un truc pareil.
Les coureurs continuent d'arriver en file presque continue, le spectacle est permanent et agréable. Françoise et Yvette sortent pour attendre Mathieu avant de rentrer dans le hall des sports et nous avertir (toujours par téléphone) de son arrivée pour que je le photographie. Je suis en place, prêt à le filmer. Le téléphone sonne enfin, je mets en route. Au bout de 2 minutes, toujours pas de Mathieu en vue. Arriverait-il en rampant ??? Je me rends à l'évidence, il n'est pas là. Je téléphone à Françoise pour comprendre, elle me répond qu'il est arrivé mais le temps que la sonnerie se déclenche, il était déjà passé certainement. En effet nous l'apercevons et allons les rejoindre de l'autre côté de la ligne d'arrivée.
Toute l'équipe se retrouve autour de lui, il est content de sa course, elle s'est bien passée. Il a les joues roses, l'effort et la fraîcheur du vent ne doivent pas y être étranger. Comme tout le monde il a galéré un peu les derniers km avec ce vent du sud froid et de face.
Nous faisons un petit tour du côté des ostéopathes car sa sœur y œuvre. Ils ne chôment pas, pas mal de monde au portillon. J'y serai bien allé, mais vu la queue je m'en passerai. Changement dans le programme, nous devions rentrer directement à Grâne, Mathieu Benjamin et Mélanie devaient rentrer sur St-Etienne par le train, finalement nous repartons tous sur St-Etienne en voiture.
les troupes sont heureuses !
N'étant pas spécialement fatigué, ma jambe s'étant reposée et ne me gênant que pour la marche, je prends le volant. Le besoin de sommeil ne se fait pas encore sentir. Nous squattons à nouveau l'appartement de Benjamin et mangeons tous ensemble des pizzas achetées dans une boulangerie à l'entrée de la ville. Après quoi nous faisons quasiment tous une sieste. Au réveil, surprise douloureuse : mon poignet gauche est bloqué, une douleur vive m'empêche de m'en servir. Rien de cassé, pas d'enflure, ce ne doit pas être bien grave. Pas question de conduire par contre, Françoise reprendra le volant pour rentrer. Quant à Benjamin, il doit repartir pour un match de basket ! Il ne va pas être des plus efficaces à priori le pauvre ! Entre la nuit blanche, les km dans les jambes, faudra pas trop lui en demander. Et voilà un week-end qui s'achève, qui aura laissé de nouveaux souvenirs pour nos vieux jours…
Côté organisation de la course, 2 gros points noirs pour ce que j'ai pu voir : le retrait des dossards, et la gestion des sacs. Tout ne peut être parfait, c'est bien compréhensible. A nous coureurs d'aider l'organisation quand on peut et ne pas nous comporter en client. La fête n'en sera que plus belle. C'est un sacré chantier cette organisation quand on réfléchit à tout ce que cela demande : gestion des inscriptions, des dossards et des lots, des ravitaillements, des points de contrôle, des cars, du balisage, des bâtiments départ et arrivée, des autorisations, des secours, des voitures des accompagnateurs, des parkings, de la circulation, des partenaires, de la publicité, du site internet, etc… et des bénévoles ! Sans oublier tous ceux qui rouspètent parfois à juste titre et qu'il faut gérer. Un immense BRAVO car la somme de tout ce travail est colossal, une multitude de petits détails à gérer et ne pas oublier ! MERCI à tous ces bénévoles qui ont dû affronter le froid pendant toute la nuit, et ont plus bataillé que nous au final. Mais c'est ce tout, organisateurs, bénévoles, spectateurs et coureurs qui font de cette manifestation une grande fête de la course à pied.
Planning prévu (pour Françoise)
Rapide lent Réalisé Réalisé Relais à 4
2010 2009 2010
St-Etienne 0:00 0:00 0:00 0:00 0:00
(Benjamin)
St-christo (15) 1:35 1:40 1:34 1:33 1:55
(Mathilde)
Moreau (22) 2:20 2:30 2:19 2:16 2:48
Ste Catherine (28) 3:00 3:15 3:02 2:58 3:39
(Mélanie)
St Genoux (36) 3:55 4:10 4:06 5:02
Soucieu (45) 4:50 5:10 5:18 6:03
(Mathieu)
Beaunant (57) 6:10 6:35 7:00 7:20
Lyon (63) 7:00 7:25 7:41 7:45
Arrivée (68) 7:30 8:00 9:08 8:27
Tous les résultats sur le site de saintéLyon
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