Coco le cyclo...

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Une grande première : fallait bien que ça arrive un jour !

Une grande première : fallait bien que ça arrive un jour !

 

Depuis 7 ans que je cours, pas une seule fois je ne me suis vraiment blessé. Voilà que c'est fait !

15 juin 2015, un dernier petit entraînement entre midi et 2 avant le trail de l'UTPMA le week-end qui suit. Sortie tranquille, en côte tout de même.

Chemin que je connais par coeur. Allure correcte, tout va bien, il faut chaud par contre. Pour une fois j'ai emmené avec moi une petite gourde, histoire de ne pas me déshydrater. Descente technique dans un premier temps qui se passe bien, petite remontée, puis une descente sur chemin large. Un dernier virage à tête d'épingle que je prends comme d'habitude à la corde... et patratas. Mon pied droit marche sur un caillou plat qui bascule à l'extérieur. Une douleur très vive qui me fait crier me stoppe sur le champ.

j'ai eu par le passé différentes petites foulures ou entorses, mais après 2 ou 3 minutes la douleur s'estompait peu à peu et j'arrivais à repartir. Cette fois je sens que ce n'est pas pareil. En effet les 2 km de chemin qui me restent vont être pénibles. C'est en boitant tout le long que je vais me rentrer tout doucement. Je sens que la course de samedi est compromise. A voir après un peu de repos.

Une fois rentré, je constate les dégâts. Une boule de pétanque à ma cheville, j'ai du mal à enlever la chaussette tellement ça tire. Je tente de me rassurer en me disant que ça va vite disparaître en me soignant énergiquement. Du coup glace sur le pied pendant l'après-midi au bureau.  Le soir je rentre en voiture doucement. Tant que je n'ai pas à freiner pile, ça va. Au passage j'achète au magasin bio de l'argile verte. Et une fois arrivé à la maison je m'en applique.

2 jours après, c'est évident que je n'irais pas courir ce week-end. A présent c'est avec une paire de béquilles que je me déplace. Le pied est toujours enflé. Grâce à l'argile, pas d'hématome là ou j'en ai mis, mais sur les doigts de pied, de l'autre côté de la cheville, ça vire peu à peu par toutes les couleurs et pendant 15 jours.

Aucun ostéopathe de disponible rapidement ! Je finis par prendre rendez-vous chez une ostéopathe qui paraît pratique la course à pied. Cela fera déjà 15 jours que je me serais blessé quand j'irais la voir.

Pendant ce temps là, je me soigne tout seul. Les 5 premiers jours, jour et nuit, cataplasme d'argile que je change toutes les 2 à 3 h. Puis ensuite je continue que la nuit, et en journée massage avec des huiles essentielles. Puis au bout de 10 jours, j'arrête les massages, cataplasme d'argile en soirée, et miel à la place pour la nuit. C'est un essai que je fais, sachant que le miel est un des meilleurs cicatrisants pour les blessures, si ce n'est le meilleur à ce jour. Miel bio impératif, et de thym pour son effet anti infection. Vu que là la blessure est interne (ligaments déchirés), n'importe quel miel bio peut faire l'affaire, je tente quand même le coup. Et bien m'en a pris car je constate une amélioration accélérée de suite.

Visite chez l'ostéo, surprise agréable, elle pratique l'ultra elle aussi. Je me sens en confiance du coup. Elle me travaille pendant 3/4h le péroné qui est coincé. Et elle me rassure complètement sur mon avenir proche. Elle me conseille de reprendre le vélo dès le lendemain qui assouplira la cheville sans traumatisme, puis la course à pied la semaine suivante tout doucement. C'était ce que je voulais entendre ! reste que le tour des glaciers de la Vanoise ce dimanche tombait à l'eau aussi. Tant pis, mon objectif à présent était la guérison avant toute chose.

Depuis je continue argile et miel tous les soirs et nuits. Et jusqu'à la fin du mois de juillet par sécurité. Le lendemain de ma visite, j'ai donc repris le vélo. Qu'est ce que cela faisait du bien ! La cheville a bien tenu, pas de douleurs particulières, juste le pied un peu enflé le soir. Et hier ce fut la reprise en CAP, je me sentais enfin prêt. Petit tour en compagnie d'Yves, un collègue de bureau, sur du goudron à 95%, avec un peu de côte raide quand même. Cette dernière a bien failli me stopper, non par manque d'énergie, mais par des petites douleurs qui me prenait le pied blessé. Puis avec le temps, le pied chaud, c'est passé. Et sans rien faire, même pas un petit massage, aucune douleur par la suite dans la journée; Ouf ! un grand ouf !

Demain je refais une tentative sur des chemins pas trop accidentés et tranquillement. Et si tout va bien, normalement dans une semaine j'accompagnerai Céline et benjamin sur le 55 km des passerelles de Monteynard. A leur rythme ce qui me permettra de renouer tranquillement avec la course. Car 1 semaine après je suis inscrit au Tour des Fiz, 61 km et 5000m D+.

J'espère que tout ira bien d'ici là... En tout cas pas question de prendre des risques inutiles, j'aviserai au fur et à mesure des sensations.

Je pensais avoir perdu en énergie. En fin de compte c'est assez infime. En vélo j'ai retrouvé de suite un bon rythme, juste les jambes un peu plus lourdes qu'à l'accoutumé. En CAP je ne peux pas dire encore, mais je ne pense pas non plus avoir beaucoup perdu. Dans la côte assez raide, je suis passé sans forcé et assez à l'aise. Comme quoi le repos même un peu long n'est pas toujours synonyme de perte d'efficacité.

Une nouvelle expérience... faut voir les choses sur le côté positif, n'est-ce pas ?

A la prochaine pour la suite des aventures...



09/07/2015
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