Coco le cyclo...

Coco le cyclo...

Trail du beaujolais village, 14/04/2013

Trail du Beaujolais Village, 14 avril 2013

 

Il fallait la mériter... et je l'ai eue !

J'ai pu repartir de St-Etienne des Oullières avec ma bouteille de Beaujolais. Ouf !

Il a fallu trimer pendant 63 km, se payer plus de 3000 m de dénivelé au milieu en partie des ceps et sans voir un seul cèpe, mais la récompense fut au bout.  Je ne me serai pas entraîner à lever le coude pour rien.

Il a fallu la lever la jambe elle aussi, et les deux de préférence, car les G.O. nous avaient gâtés : des pentes à se cogner le nez sur la terre presque, si bien que les habitués des coteaux du Lyonnais s’y sont cassés les dents ! Sans parler que pour booster tout le monde, des barrières horaires qui n’ont laissé guère de chances à ceux qui auraient trop levé le coude avant et aux ravitaillements, aux grippés de services, et à ceux qui auraient oubliés que le chrono tournait… Résultat 108 classés sur 190 partants !

 

 

 

Un peu peur d’être déçu par un parcours trop roulant au vu des temps de l’année dernière, j’y allais surtout comme entraînement pour la prochaine échéance (challenge Charles et Alice). Au départ je retrouve Patrick et Nadège qui n’auront pas la chance de pouvoir le terminer. Je pars avec eux en fin de peloton car comme d’hab je suis arrivé un peu limite. 1ère surprise, pas de précipitation au départ, l’allure est cool. Un peu trop à mon goût, du coup je décide d’embrayer une vitesse supérieure. Ce qui me permet de remonter les 2/3 du peloton assez rapidement, dans les premiers coteaux. Et puis je prends très vite mon rythme de croisière sans me soucier des autres. On se double, redouble, je commence à voir les mêmes têtes. Un petit mot par ci, un autre part là, je finis par trouver un Lyonnais à peu près à la même cadence. Nous courons quelques km ensemble, puis il prend les devants peu à peu. C’est peut-être moi qui lève un poil le pied. Je joue un peu la prudence car 63 km c’est long et c’est ma 1ère course de l’année. 2ème surprise je me retrouve face à des côtes que l’on peut qualifier de tout, sauf de roulantes : droit dans la pente ! J’en redemande… et j’en aurais ! Même que la dernière j’ai failli à mon tour m’y casser les dents. Côté descente, 2 ou 3 passages sont techniques à souhait aussi. Je me régale. Et cela compense en partie les 2/3 du parcours sur chemins roulants tant en côte qu’en descente.

 

 

 

 




Un passage taillé à la hache dans la forêt me fera beaucoup moins rigolé aux ¾ du circuit, avant le Château de Varennes. La fatigue aidant, les pieds s’accrochent facilement dans toutes ces branches et troncs au sol, si bien que des débuts de crampe se font sentir douloureusement à chaque effort pour retenir la chute. La moindre chute dans ce « foutoir » et l’on peut se blesser assez gravement, tellement des bouts de bois pointent du sol. Un peu après, je retrouve Françoise qui après avoir fait le 12 km est venue à ma rencontre en vélo sur les hauteurs. Ca me décontracte un peu car j’avais les nerfs un peu à fleur de peau après ce mauvais passage. La descente entrecoupée de plusieurs montées encore pour arriver au Château de Varennes, ravitaillement dans un cadre splendide, va voir mes forces finirent de se dilapider. Je manque de jus, n’arrivant plus à courir dans des côtes faciles. Je sens que j’ai dû faire une légère erreur, n’arrivant plus à m’alimenter correctement. Pas assez bu à un moment donné, si bien qu’un peu de déshydratation m’a gagné et après avoir bu en conséquence pour rattraper, le ventre gonflé n’acceptait plus aussi bien la nourriture.




Du coup, je me mets en gestion de « crise » pour rentrer au bout avec le minimum de dégâts. Je rattrape assez rapidement le Lyonnais avec qui j’avais couru en début de course, il accuse le coup plus gravement que moi encore. Et par bonheur, je me rappelle à 5 km de l’arrivée que j’ai un gel en réserve au cas où. Aussitôt dit, aussitôt fait, je l’ingurgite, et me retrouve avec les doigts pégueux. Pas doué pour avaler proprement ces trucs ! Et le miracle attendu arrive, peu à peu je sens un peu de jus revenir dans mes jambes. Pas au point de retrouver la fraîcheur du départ, mais suffisamment pour rentrer avec du plaisir et un rythme retrouvé. Sur les derniers 300m, des jeunes en trottinette accompagnent les coureurs, ce qui me permets de terminer à un bon rythme et avec le sourire. Mais le banc après la ligne d’arrivée est le bienvenu. Je récupère assez vite et je profite du repas offert pour me repomper. Pas une grosse faim, mais ça passe. En face de moi, Frédéric Desplanches, le multi vainqueur du challenge Charles et Alice. Alors qu’il était 2ème à 2 km de l’arrivée, il s’est trompé à un carrefour et a repris le parcours du départ qui était encore balisé. Il lui aura fallu attendre un bon moment avant de réaliser son erreur. Le balisage était bien fait, très serré, mais cela ne m’a pas empêché moi aussi de le louper à 4 reprises, chaque fois lors d’un changement de direction à angle droit. Heureusement, habitué à voir des repères très souvent, je me suis vite rendu compte quand il n’y avait pas un autre coureur pour m’avertir, que j’avais fait une erreur.



 

Au final, un joli circuit assez plaisant qui m’a rassuré sur mon état de forme. Mais il y a encore un peu de travail pour tenir la distance à Crest le 11 mai.

Résultats : 63 km - 28 km - 12 km

 



22/04/2013
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