Trail des truffières, 18/11/2012 : challenge réussi !!!

Trail des truffières, 18/11/2012 : challenge réussi !!!

5^ème édition, 5^ème participation ! Et 5fois sur le grand parcours. Lors de la 1^ère édition, cela faisait 2 mois et ½ que je courais. C’était mon premier long trail ! Crampes, courbatures, ce ne fut pas de tout repos. L’expérience me manquait. Mais est-ce dû à sa position à mi-novembre, toujours est-il qu’au bout de 5 éditions, j’arrive toujours aussi épuisé ! Les circonstances ont été différentes à chaque édition, mais le résultat, toujours pas brillant. Et malgré tout je m’entête chaque année à revenir. Il faut dire que le parcours est de toute beauté dans son ensemble, qu’il n’y a pas de concurrence non plus ce jour là sur ce genre de circuit, et qu’il clôture quasiment la saison.

Cette 5^ème édition avait toutefois quelque chose de particulier, et correspondait à un petit challenge personnel. Pour en quelque sorte célébrer mes 55 ans, je m’étais fixé comme objectif cette année de finir : la 20^ème édition de l’ultra trail du Verdon (100 km) en juin, la 10^ème édition de l’UTMB (qui ne fera que 100 km contre 160 de prévu à cause du mauvais temps) fin août, la 20^ème édition de la Diagonale des fous (170 km) mi octobre et pour clore la série la 5^ème édition du trail des Truffières, histoire vous l’avez tous compris d’additionner 55 anniversaires ! Ne me rester donc ce jour plus qu’à accomplir ces malheureux 42 km des truffières. L’expérience aidant j’ai pu finir sans trop de dommages, mais j’avoue que ce fut dur ! A peine 10 km de parcourus à la bonne allure pour un 42 km, j’ai dû baisser un peu le rythme. Les mollets commençaient à devenir durs et surtout les genoux devenir sensibles, le plus inquiétant. Et au fil des km, j’ai réussi à me gérer pour rentrer sans trop de douleurs, mais les mollets et genoux raides. Pas de crampes grâce à mes manchons de contention aux mollets, mais obligé de baisser le rythme au fil des km, loin de ma forme habituelle. Moi qui croyais avoir bien récupéré de la Diagonale des fous, je m’étais fourré le doigt dans l’œil ! Du moins ce que je pensais jusqu’à ce que je vide ma poche à eau une fois à la maison. J’avais bu en tout et pour tout ½ litre sur 42 km ! Et moi qui croyais avoir bien bu ! Le temps ni froid ni chaud, juste bien pour courir, pas de sensation de soif tout au long du parcours, je n’ai bu qu’une fois 10 cl de coca à mi-parcours au ravitaillement en plus de ma poche à eau. Grosse erreur de débutant !!! Faut-il être assez bête pour se faire avoir ainsi ! En analysant un peu plus cette course, je me suis vite rendu compte que je l’avais pris un peu à la légère. Autant les autres je m’étais concentré longtemps à l’avance sur leur préparation, autant celle-ci comme celle de Saint Julien en Saint Alban 15 jours auparavant, je les ai pris comme des sorties d’entraînement. Et le résultat est là : des jambes raides à l’arrivée ! Je sais que j’ai tendance à boire insuffisamment, du coup pour chaque grande course, c’est une préparation mentale que je m’impose pour que le jour J je ne tombe pas dans ce travers. Mais voilà, quand l’enjeu est de moindre importance, je me laisse aller et j’y vais un peu les mains dans les poches. Le résultat du coup ne se fait pas attendre. Cela me servira t’il de leçon pour l’avenir ? J’ose l’espérer.

Le succès de ce trail des truffières prend de l’ampleur au fil des années. Peu d’amateurs par contre pour le grand parcours, c’est bien dommage, à peine une centaine cette année. Françoise, sans aucun entraînement, s’est lancée sur le 23 km. A son rythme, elle l’a terminée, et fut même récompensée en tant que 3^ème féminine en V2 ! Pour ma part j’ai terminé 47^ème en 5h10, mon plus mauvais score sur 5 participations. Mais le plaisir y était quand même.

Un trail qui vaut le déplacement : notre traditionnelle bouteille de vin du Tricastin accompagnée cette année d’une tasse rigide très légère pour boire, armée de ses 2 mousquetons pour l’accrocher et d'un pot de confiture (que nous n'avons pas eu car les stocks étaient épuisés à notre passage), un parcours physique par une multitude de petites bosses et très ludique, une organisation de très bonne qualité, un balisage excellent même si je me suis trompé 2 fois, la tête dans les nuages ce qui m’a valu un km de plus (faut pas rêver !). Peut-être qu’à la 6^ème édition, j’arriverai enfin à la gérer correctement ! Rendez-vous en novembre 2013 !