Coco le cyclo...

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Trail de Mirmande, 29 mars 2015

Trail de Mirmande, 29 mars 2015

 

Course en famille une fois de plus ! Avec des fortunes diverses...

 

Comme d'habitude, nous arrivons un peu à la bourre. Pré-inscrit, nous arrivons à récupérer nos dossards rapidement. Mais vu la queue aux inscriptions, on se dit que nous avons finalement le temps. Petit tour aux toilettes où pour une fois il n'y a pas la queue. Il faut dire qu'organiser la course au départ de ce camping proche de Mirmande est beaucoup plus intéressant, pouvant profiter de grands prés et des sanitaires assez nombreux du camping. Je retrouve les organisateurs, Jack pour la course, Charles pour les circuits et l'intendance, Nathalie aux récompenses, le gérant du camping, et des coureurs, Denis & Denis, les JCP, et Jean-Yves que je n'avais pas revu depuis le maratrail de Crest d'il y a 2 ans je pense.

Au départ, un abandon déjà dans notre groupe, Mélanie a dû déclaré forfait pour problème de genou. Ce qui veut dire aussi forfait pour le 100 km de Crest, l'entraînement suffisant ne pourra pas y être du coup. La santé avant tout, elle a le temps de le faire, ce ne sera que partie remise pour l'an prochain. Du coup je lui laisse mon appareil photo. Sachant la course rapide dans son allure et souvent technique, il est plus prudent que j'évite de faire des photos.
Au départ donc, Françoise et Benjamin sur le 26 km, Céline et moi sur le 43. 1ère grande distance pour Céline, le test pour le 100 km ! Nous nous retrouvons en fin de peloton à force de discuter quand nous rejoignons le peloton de coureurs derrière la ligne de départ. Les 2 courses partent ensemble. Jack nous apprend juste avant dans son briefing qu'il y a un petit rajout en départ de avec 150m de D+ à rajouter au compteur. Ce qui n'est pas pour me déplaire, ceux qui me connaissent le savent bien. Et surtout pour éviter je pense un  gros bouchon à la sortie du pré !

Le départ donné, j'essaye de remonter un peu le peloton, mais pas facile, nous sommes nombreux. Première côte, chemin un peu large, pas facile de doubler, les coureurs occupant de manière dense toute la largeur du chemin. Denis du Tor des Géants se retrouve à mes côtés, nous en profitons pour tailler la bavette. La montée n'étant pas très longue, dès la descente, il prend les devants et disparaît très vite de mon champ visuel, bien incapable de le suivre. Et je me demande bien qui peut le suivre d'ailleurs. Heureusement qu'il y a pas mal de montées, cela devrait me permettre de le revoir quelques fois, car là c'est moi qui suis le plus à l'aise. traversée de ruisseau, ça bouchonne. Montée raide juste après, ça bouchonne. Enfin ça avance, mais pas à mon rythme, et très difficile de doubler sans y laisser des forces. Je patiente et profite de quelques passages un peu plus larges pour doubler. Je reviens peu à peu sur Denis. Je profite de ce rythme ralenti pour quitter mon maillot manches longues tout en suivant les autres dans la côte. La fraîcheur du départ a vite disparu avec l'effort. Avec Denis nous allons faire régulièrement le yoyo sur la 1ère moitié de course. Un petit coucou en montée, un grand courant d'air qui me décoiffe en descente. Et pourtant je trouve que je descends pas mal aujourd'hui, peu de coureurs me doublent, quasiment aucun dans les parties techniques. Denis est un vrai avion, à chaque fois il disparaît de ma vue à allure grand V. Je retrouve un peu plus loin aussi l'autre Denis, du club d'Allex. Nos allures coïncident beaucoup mieux, ce qui permet de mieux bavarder. Il accompagne aujourd'hui d'autres collègues. Dans une descente roulante, il me rappelle, ayant loupé la bifurcation sur une petite sente à notre gauche. 1/2 tour succinct, pendant ce temps, il passe devant, suivant d'un collègue et d'une jeune coureuse. 100m plus loin, le collègue à Denis trébuche sur une racine, la jeune femme idem sur la même racine, et moi je lève les pieds allègrement pour ne pas faire de même. Plus de peur que de mal, tout le monde est intact. Je repars, arrive devant un ruisseau et ne voyant pas de balises saute de l'autre côté. J'atteris avec mes petites jambes dansn un tas de feuilles mortes qui cachaient un trou d'eau. Les 2 pieds trempés ! Et le pire il ne fallait pas traverser. Il y avait une balise sur la droite un peu plus loin que je n'avais pas vu. Plus de peur que de mal là aussi, mais la suite m'inquiéta vite car très rapidement mes 2 gros orteils se sont mis à chauffer. Pas facile d'aaléger le poids en courant sur les orteils. Je sentais venir les ampoules à grande allure. Bien la 1ère fois que je ressens ce phénomène les pieds mouillées. Mes chaussettes en cause ? A voir.

Comme au trail du petit ballon d'Alsace, je décide de sauter tous les ravitaillements, étant autonome. Je passe donc allègrement le 1 er ravitaillement vers Condillac. Je retrouve Denis dans l'ascension qui suit un peu avant le partage des 2 circuits. Dans la descente qui suit, nous continuons ensemble tout en papotant. Denis le descendeur nous rattrape comme d'hab. Un peu plus loin, nouvelle côte, les 2 Denis se mettent à discuter ensemble à leur tour. Je garde mon allure et les passe car si je ne prends pas de l'avance en côte, je ne revois plus personne ! Depuis un petit moment, je fais le yoyo aussi avec un jeune, Maxime, du JCP. Nous remontons sur la forêt de la Grande Limite. Le sentier est un véritable enchantement. Des jonquilles à perte de vue à droite et à gauche pendant 2 km au moins. Un vrai régal pour les yeux. Viens ensuite la descente sur Marsanne et le second ravitaillement à la fontaine de Fresneau. Maxime me rattrape en compagnie de Jean-Yves. C'est reparti pour une bonne discussion, Jean-Yves étant un grand bavard aussi. Au ravitaillement, je continue dans mon élan... et qui vois-je devant moi ! Françoise. Nous avons rejoint le 26 km au début de la descente sur Fresneau. Je la rattrape dans les escaliers qui nous amènent au haut du village à la chapelle St-Félix. Elle m'apprend que Benjamin a dû abandonner, sa cheville n'ayant pas tenu à nouveau.  Je reprend rapidement mon rythme en côte. Dans la côte qui nous amène au col de la Grande limite, je me fais rattraper par 4 concurrents, dont Jean-Yves. La fatigue se ferait-elle sentir ? En tout cas je les laisse aller à leur allure. Les 2 derniers ne sont pas loin devant au final, j'en redoublerai même un quelques km plus loin. Au fil des km, je me rends compte que je perds en puissance en montée, mais surprise en descente je suis toujours aussi à l'aise, surtout dans les parties techniques. Vers la fin du parcours, nous courons sur mes terres d'entraînement sur la commune de Grâne. La fatigue commence un peu à peser, je me fais redoubler de temps en temps. J'essaye de garder mon allure la plus régulière possible. Les distances nous séparant des uns et des autres n'évolue guère dans l'ensemble. Au dernier ravitaillement, je le saute comme prévu, ayant encore de quoi boire et manger. Au désespoir d'un bénévole : "C'est pas croyable !". La montée qui suit sur un large chemin et assez pentu me calme un peu. J'en profite pour grignoter un peu. Une descente roulante où je me fais un peu rattraper, puis une partie technique où je me fais plaisir sans prendre de risque toutefois. Un peu de plat avant d'attaquer la dernière côte, non négligeable. avant le sommet je sens la faim qui arrive à nouveau. Je me dis que la montée est quasiment finie et qu'il suffit de descendre sur le camping, donc je ne mange pas ça devrait tenir. ERREUR ! quelques hectomètres plus loin, je deviens fébrile, les forces me quittent, je suis en train de faire une hypoglycémie. Je n'insiste pas plus, je sors une nouvelle barre crue que j'entame. Mais le temps que ça fasse effet, c'est trop tard, je suis arrivé ! La dernière descente un peu au ralenti et le plat vallonné pour arriver au camping encore plus au ralenti, me faisant du coup redoubler par la jeune Lyonnaise entre autres. La ligne franchie, je me sens quelques sueurs froides, je vais vite m'asseoir avant de tourner de l'oeil. Décidément, je refais toujours les mêmes erreurs. Mais content de moi car j'ai eu de bonnes sensations dans l'ensemble, surtout en descente comme jamais ça ne m'était arrivé. Je prévoyais moins de 6h, 5h53 au final, challenge réussie. Dossard 35, 53ème à l'arrivée. J'ai un peu trop traîné pour finir 35ème ! Et à priori 4ème V2, à 4' derrière le 3ème, mais loin du 1er ! Je n'aurai pas mon lapin en chocolat cette année...

Françoise a bien terminé elle aussi de son côté. Je retrouve aussi Benjamin que les pompiers ont rapatrié, heureusement sa cheville au repos ne le fait pas souffrir. En attendant que Céline arrive, nous allons manger avec Denis du Tor, qui a fini pas loin derrière moi. L'autre Denis arrive peu après avec son collègue. La paëlla est un peu sèche, j'ai du mal à l'avaler. Effet peut-être de mon hypoglycémie aussi ? Après quoi nous retournons avec Françoise vers la ligne d'arrivée, attendre tranquillement dans l'herbe l'arrivée de Céline. Elle arrive le sourire aux lèvres, c'est déjà bon signe. Les descentes ont été son calvaire sur la fin, plus de jus. Alors qu'en côte, ça passait bien. Elle sait de qui tenir !  Une première pour elle de bonne augure pour la suite. Le moral a tenu bon, reste à renforcer l'endurance pour mieux passer les descentes à présent.

Une belle course à nouveau, un terrain qui me convenait bien (merci Charles !), du beau temps, un cadre agréable que ce camping, une journée en famille, que demander de mieux ?

Merci à tous les organisateurs et bénévoles, une édition une nouvelle fois bien réussie. A l'an prochain certainement !



07/04/2015
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