Coco le cyclo...

Trail de Mirmande, 27 mars 2011

Météo pas très optimiste pour la journée, mais cela devrait tenir au moins le matin d'après les prévisions. Un entraînement de 2h allure 24h à faire ce jour dans mon programme, je vais le transformer en un trajet un peu cabossé pour relier Grâne et Mirmande, et puis aller voir les coureurs du trail de mirmande à différnets endroits du circuit. Retour prévu en courant aussi en début d'après-midi avec ma fille Mathilde qui doit me rejoindre à Mirmande avec Françoise en voiture pour aller faire la randonnée prévue pendant la course.

Je n'oublie pas samedi soir d'avancer d'une heure la pendule, mais voilà au réveil je me rendors un peu et du coup c'est la "course" ensuite pour pouvoir partir avec un minimum de retard sur mes prévisions (25') afin d'arriver à Mirmande une bonne 1/2h avant le départ, histoire d'avoir le temps de papoter un peu.

Temps un peu frais que je ressens sur les bras uniquement. Il faut dire que j'attaque par 150m de dénivelé à prendre, du coup je suis vite chaud. Ayant avalé un bon petit déjeuner u peu vite, j'ai la tête qui me tourne un peu dans l'ascension. Je marche un peu le temps que cela passe. Je monte sans vraiment forcer, mais sans traîner non plus, horaire oblige. J'arrive sur les hauteurs avec une moyenne de 8,6 km/h, Je n'ai plus qu'à me laisser glisser à présent jusqu'au pied du village de Mirmande. Je retrouve avec joie les sensations du trail dans ce début de descente sur chemin. Je fais gaffe toutefois à ne pas prendre de risques, ce serait trop idiot maintenant. Je retrouve bien vite la route qui arrive par les Roberts et qui vois-je au croisement: ma fille Céline un peu à la bourre elle aussi ( c'est de famille ! Il n'y a pas que toi Robert rassure-toi...) qui arrive en voiture pour aller faire la course. Elle m'apprend que Marianne, jeanne et Kévin ne viennent pas, dommage ! Elle file vite car elle doit s'inscrire. derrière elle d'autres voitures défilent aussi pour se rendre à la course à priori. Pas un chat tout le long de cette route (mais qui feraient-ils à cette heure-ci ?) jusqu'à l'arrivée au pied du village où d'un seul coup c'est la foule des grands jours. Ca coure dans tous les sens pour s'échauffer, finir de se préparer pour les retardataires. A peine arrivé, je tombe sur Nathalie une collègue de travail qui est là en tant que bénévole. Puis je retrouve Céline, et les Portois. Je croise d'autres têtes connues, et Maria la spécialiste des 24h. J'en profite pour prendre quelques conseils supplémentaires auprès d'elle. Elle ne sera pas à St-Fons mais à Séné qui se dérouleront dans 4 semaines pour les championnats de France. Du coup à St-Fons il ne devrait pas y avoir de "grosses pointures" comme on dit. Ce qui me donnera peut-être l'impression d'être moins "largué" ! C'est déjà l'heure du départ.

Je me positionne vite pour prendre quelques photos. Tout le monde parti, je rejoins Françoise et Mathilde qui viennent d'arriver pour aller m'inscrire avec elles à la randonnée, histoire de participer officiellement. Nous retrouvons un autre bénévole que nous connaissons bien, Guy, jeune retraité ! pendant que Françoise et Mathilde partent sur la rando, je monte droit à travers le village pour aller rejoindre le col de Papillère et le ravitaillement. Je croise une 1ère fois le circuit, le dernier passe sous mes yeux. Je continue, 1 km plus loin je les rejoins à nouveau, Phil arrive à ce moment là, suivi de peu par Lolo. Il m'informe que céline doit être devant, du coup je file un peu avec eux. Pas de chance, elle était pas loin derrière en final. De nouveau ils redescendent en fond de vallée, je continue droit pour ma part pour les rejoindre sur le ravitaillement. 300m avant celui-ci je rejoins le circuit de la course à nouveau et je tombe sur le N°1 (numéro que j'avais il y a 2 ans pour la 1ère édition !). Il m'informe (à ma demande) qu'il est le 1er du 45 km (n°1 oblige à présent... ce qui n'était pas le cas il y a 2 ans !!!).

Du coup je continue avec lui, mais je m'essouffle assez vite alors que lui est relativement cool encore.  Me voilà au ravitaillement, je vais en profiter pour voir passer tout le monde puisqu'ils vont faire une boucle à présent qui vont les ramener ici, pour le 26. Cux du 45 auront bifurqué un peu avant de leur côté. Les 1er du 26 sont déjà passés, mais très peu nombreux encore. L'écart entre les remiers est assez important. Ce qui est le cas dans toutes les trails, et plus ils sont longs, plus c'est marquant. Peu à peu, l'intensité des coureurs augmente. Si les premiers ne se sont pas arrêtés au ravitaillement, par la suite, ça mange et ça boit, ça papote et ça rigole aussi de plus en plus. Je verrai passer tous nos amis de Portes, y compris Jean-Luc que je n'avais pas vu au départ, Céline bien entendu, et d'autres têtes connus sans toutefois pouvoir toujours y mettre un prénom. 

Les derniers ne sont pas encore arrivés que le 1er du 26 repasse déjà dans une foulée aérienne. Une bénévole réalise à cet instant que le chemin qu'il doit prendre n'a pas été ouvert (une rubalise le fermait pour l'aller). Elle lui coure après, mais ne pourra pas le rattraper, et c'est par la voix qu'elle arrivera à lui signaler le chemin à prendre. Elle change de côté la fermeture du chemin, c'est un peu comme à la SNCF mais encore à l'époque de l'aiguillage manuel ! Petit coup de chaud pour la bénévole, mais pas de loupé c'est l'essentiel ! Le trou est fait avec le second, il ne craint rien sauf accident. Je reste un petit moment encore avant de repartir à mon tour par le même circuit qu'eux. Une belle montée nous attend où il n'est pas question de courir vu la pente. Jolie monosente (comme une grosse partie du circuit) qui file à travers bois. Cà me démange trop, je me laisse un peu aller et court comme si j'étais en course. Je me laisse donc aller en descente en faisant tout de même gaffe d'éviter la chute ou la blessure. Au pied d'une nouvelle montée assez raide, je quitte le circuit car je n'ai pas envie de me fatiguer outre mesure, ayant prévu de rentrer encore sur Grâne en courant avec Mathilde. Je garde donc le grand chemin des randonneurs qui va rejoindre les coureurs de l'autre côté de cette butte, mais sans la superbe bosse ! De l'autre côté je retrouve Françoise et Mathilde. Nous regardons passer quelques coureurs, puis continuons en marchant le circuit, en s'écartant pour laisser passer les coureurs quand ils arrivent. Peu à peu la pluie commence à faire son apparition, encore assez timide heureusement pour ne pas vraiment nous gêner. L'arrivée dans Mirmande se fait par le haut du village et des ruelles pavées à forte pente. Attention aux gamelles car les pavés commencent à être mouillés ! Mes trabucco adhérent bien, je ne sens aucune glisse. A l'arrivée, à peine une vingtaine de coureurs sont déjà là. Nous allons assister à l'arrivée des suivants, pendant que la pluie commence peu à peu à s'intensifier. La première féminine arrive d'une foulée élégante, et peu marquée. Phil arrive, toujours avec le sourire, puis un peu après c'est au tour de Céline, toute contente.

Elle n'est pas partie trop vite, et du coup a bien géré son effort tout le long. Prête à continuer ! Elle avait donc encore de la réserve. La pluie cette fois commence à mouiller vraiment, nous passons à table car Céline ne doit pas trop tarder à rentrer. Ceux du 45 auront droit à la douche aujourd'hui, un peu fraîche de surcroît ! Vraiment dommage après une semaine d'un formidable beau temps. Le repas terminé, nous rejoignons vite la voiture sous une petite averse. Plus question de rentrer en courant avec Mathilde, on s'évitera la douche froide, pas vraiment de saison ! Dommage... Les coureurs ont tous bien apprécié le circuit, et moi bien apprécié de faire le touriste, ça permet de voir du monde et de prendre son temps. Un petit spectacle bien sympa tout en se faisant plaisir sur les chemins aussi. A refaire à l'occasion !

Diaporama sur le lien ci-dessous :

http://www.kizoa.fr/diaporama/d1616175kP161956507o2/mirmande-03-2011