Coco le cyclo...

Trail de la Pierre Sanglante à Grâne, 08 mars 2015

2^ème course de la saison, et cette fois à domicile. Cela aurait été dommage de ne pas en profiter ! Et pour une fois je ne serais pas seul sur mon terrain d’entraînement. Nous voilà en famille à nouveau pour courir : Françoise, Céline, Mélanie, Benjamin et moi-même. Avec Céline et Mélanie nous sommes engagés sur le grand circuit de 21 km, pendant que Françoise et Benjamin feront le 12. Comme souvent, nous arrivons bien sûr un peu au dernier moment. Nous retrouvons beaucoup de têtes connus, mais guère le temps de discuter car nous avons juste le temps de sautiller un peu sur place pour s’échauffer les muscles. Le temps est idéal, le terrain sec, la forme relativement présente.

Le départ est donné,  et c’est tranquillement que j’y vais, enfin presque car bien sûr ça part très vite devant. Et il vaut mieux suivre l’allure générale pour ne pas se retrouver au fin fond du peloton. Pas décidé à me faire mal, je suis obligé quand même de lâcher quelques chevaux vapeur pour rester en place. Et c’est en étant essoufflé que je vais me taper la 1^ère partie de la course. Les jambes vont bien, mais le souffle me limite dans mes ardeurs. Je n’ai plus 20 ans comme on dit. Habitué aux longs ultras trails, le rythme n’est pas le même. Du coup ça fait du bien de participer à des petites courses en kilométrage pour me redonner un peu de vitesse, bien que cela ne soit pas ma tasse de thé. Connaissant le terrain, je suis à même de bien doser mon effort, mais cela ne m’empêchera pas de commencer à ressentir un peu des lourdeurs dans les jambes au ¾ du parcours. Le rythme reste bon dans l’ensemble, j’ai l’impression de faire une bonne course. Rien de fixer en temps, j’espère surtout finir pas trop fatigué. Ravitaillement à la Pierre Sanglante, je prends quelques secondes tout de même pour boire un ½ verre et manger un peu de fruits secs. Je ne prendrai rien d’autre sur tout le circuit. Je teste un nouveau tee-shirt, celui de WAA, tout en jaune, reçu la veille ! Pas recommandé de faire ça en course, mais le risque était mince. Avec ses poches comme sur un maillot de vélo, adapté à la course à pied, je n’ai besoin du coup ni de ceinture ni de sac à dos. Cela pèse toutefois un peu, et le tee-shirt me boudine un peu le ventre qui n’a pas retrouvé encore sa taille svelte. J’ai reçu aussi un sac à dos très léger et assez minimaliste, mais je n’ai pas jugé utile de le prendre pour si peu de km. Petite erreur juste côté boisson car ma gourde flasque n’est rempli qu’à moitié pour éviter de trop sauter dans la poche et de trop peser. J’aurai pu m’en passer car je ne m’en suis pas servi au final. L’appareil photo est lui aussi un peu lourd dans la poche du maillot, à revoir pour la prochaine fois. Et je ne m’en servirai pas en course, le rythme étant trop rapide. Les derniers km se feront sentir dans les jambes. Je rattraperai Françoise à moins d’1 km de l’arrivée, et juste après j’entends derrière moi qui se rapproche peu à peu une coureuse assez fortement essoufflée. Pour une fois, je décide de faire la course sur la fin et de ne pas me laisser doubler. Histoire de voir aussi si j’ai des ressources. Du coup à peine arrive t’elle sur mes talons que j’accélère un peu et j’essaye de garder le rythme. Elle s’accroche mais finit par lâcher prise assez vite. Après coup je m’apercevrais que c’est une féminine V2 ! J’arrive même encore à accélérer sur les 200 derniers mètres. Bon signe sur mon état de forme. Et j’ai la forte impression d’avoir sensiblement amélioré mon temps de l’an passé sur le même circuit. Où j’étais arrivé de mémoire assez fatigué, plus que cette année. Résultat des courses, je n’aurai mis que 19" de moins cette année ! Comme quoi les impressions sont parfois trompeuses. Mais en ayant pris 1 an de plus et en améliorant encore un peu mon temps, ce n’est déjà pas si mal. Françoise arrive peu après, le temps de sortir mon appareil photo de la poche, juste derrière Phil du JCP. Il lui en a fallu peu qu’il me rattrape moi aussi. Céline suivra 10’ après, un bon temps fonction de son entraînement. Benjamin lui était arrivé et nous attendait. Reste Mélanie qui à son allure, va assurer sa course pour la terminer, son entraînement étant aussi assez léger. Nous l’accompagnerons sur le dernier km. L’équipe au complet, après avoir récupéré notre cadeau (pas eu le temps au départ !) en l'occurence une paire de manchettes pour bras (bonne idée), nous allons manger le repas prévu par l’organisation au soleil dans l’herbe. Serge, qui excelle d’habitude sur ce genre de course, est passé de l’autre côté pour nous régaler cette fois d’une bonne soupe qu’il a concoctée pour les coureurs. Nous retournerons d’ailleurs nous servir, du rab ayant été annoncé au micro. Une bien belle matinée au grand air, sous le soleil, à domicile pour une fois, que vouloir de mieux ! Si, la sieste qui suivra sur la terrasse au retour à la maison…

Un grand merci p0ur tous les bénévoles et organisateurs, une organisation rôdée qui nous apporte une fois de plus beaucoup de plaisir à courir.

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