Coco le cyclo...

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Rando au départ de Saillans par Le Cresta et les 3 becs, 24/07/2011

Rando au départ de Saillans par Le Cresta et les 3 becs, 24/07/2011

 

Françoise étant partante pour une marche, nous voici ce dimanche matin à Saillans, baskets aux pieds et sac à dos. Temps mitigé, pas mal couvert en de début de journée. Au programme le rocher du Cresta que j’avais découvert lors du 100 km de Crest l’an passé, puis l’ascension des 3 becs par le pas de la Pelle, entre le Signal et Rochecourbe.

Je profite de cette balade pour tester un nouveau petit déjeuner et un cake salé pour la journée. Déniché sur un site internet dans la catégorie « coach sportif », leur préparation me semblait simple et tentant. Chaque aliment utilisé était expliqué pourquoi, tout avait l’air cohérent, et l’on savait ce que l’on mangeait. Restait à tester leur efficacité, leur digestibilité et le plaisir à les avaler, ce qui est aussi primordial.

Côté petit déjeuner, après avoir mangé nos fruits comme d’habitude, nous avons mangé cette crème. Un peu sucré à mon goût, mais bonne. Reste à bien utiliser de la poudre d’amandes noisettes et éviter de faire ce que j’ai fait : mixer les fruits secs pour les réduire en poudre. Où je ne les ai pas assez mixés, où l’appareil ne peut pas faire mieux, mais c’était encore pas assez réduit en poudre, plein de petits morceaux venaient se coincer entre les dents, ce qui n’est pas des plus agréable. Ce qui était sûr, il préconisait 3 cuillères à soupe, c’est en effet largement suffisant car hyper nourrissant.

Nous voilà donc partis à l’attaque de ce fameux rocher du Cresta. Belle sente grimpante sous les pins, pentue sans exagération. 1ère photo, je m’aperçois que j’ai oublié d’insérer une carte de stockage. Elle est restée dans l’ordinateur ! Heureusement l’appareil comprend une mémoire interne. Je vais donc me limiter en prises de photos pour ne pas la saturer trop vite.

 

 

Arrivés sous la crête, descente très raide, suivi d’une remontée sur chemin technique avant de redescendre sur le col d’Espenel. C’est le calme plat, pas un randonneur ! Seuls des petits bruissements, sans pouvoir vraiment les identifier, dans les arbres et fourrés viennent réveiller notre ouïe. Ayant prévu initialement de redescendre sur la route de Chastel-Arnaud comme pour le 100 de Crest, une autre sente à flanc de montagne nous invite fortement. Celle-ci d’après la carte nous mène au dessus du village en finissant par un chemin large en descente. Ce sera mieux que de faire un bout de route goudronnée en fond de vallée. Beau chemin, quasiment plat, superbe pour courir. Tout en marchant j’étudie la carte et trouve un chemin qui redescend presque en ligne droite sur le village. Au moment où la sente se transforme en un chemin large dû à priori à des travaux forestiers, 2 chamois déguerpissent sous nos yeux. Leur agilité m’épate toujours. Nous trouvons un peu plus loin ce sentier, balisé VTT. Il est impraticable en vélo. Tout juste si à pied nous arrivons à passer. Nous avons l’impression qu’il a subi plus ou moins des petits éboulements du haut. Il finit par s’améliorer, et à ce moment là, plus rien. Plus de balises non plus. Tant pis, la végétation n’a pas l’air trop touffu, nous faisons un tout droit dans la pente pour rejoindre le village un peu en amont. Ce qui se fera sans trop de difficultés. Arrivé à la route nous redescendons jusqu’au village et prenons un nouveau sentier, goudronné dans ses premiers hectomètres.

 

 

Nous découvrons au passage un châtaignier ayant au moins 500 ans d’après le panneau explicatif, figurant au patrimoine des arbres remarquables de la Drôme. Au bout du goudron, 2 chemins. 1 qui monte raide et rejoint la route que nous devons prendre ensuite sur 2 à 3 km, et l’autre qui nous amène beaucoup plus près du pied des 3 becs par une sente moins pentue. Option retenue dès le départ mais qui va s’avérer impraticable. Le sentier déjà est barré. Un peu plus haut nous en retrouvons un autre qui contourne par le dessus une ferme. Le sentier est bien dessiné, mais très vite la broussaille prend le dessus. Nous n’insistons pas, et nous nous rabattons sur l’autre. Dommage ! Juste avant de rejoindre la route, nous nous arrêtons pour manger. Notre crème déjeuner a été efficace jusqu’à présent, pas de problème de digestion non plus. Nous dégustons une tranche du cake salé sucré. Goût agréable, pas sec, il passe très bien. Nos radis par contre sont vite retournés dans le sac à dos tellement ils « arrachent ». Une compote en dessert et nous repartons. Le long de la route, nous apercevons quelques vélos qui montent. Que des étrangers ! et côté voiture une majorité d’hollandais aussi. Je lève la tête régulièrement pour voir où nous allons passer, je me pose des questions tellement la falaise est abrupt sans vraiment de passage qui se dessine. Je fais confiance aux dires que j’ai pu entendre récemment, cela devrait passer sans être trop acrobatique. Nous voici au carrefour où le chemin démarre. Un panneau nous avertit de la difficulté du chemin. Françoise s’y engage, me faisant confiance, mais sans être trop rassurée. La montée assez courte est de plus en plus raide au fur et à mesure que l’on avance. 500m de dénivelé à prendre tout de même en un peu plus d’1 km.

 

 

Le chemin est fort agréable côté paysage, et la vue derrière nous s’embellit à mesure que l’on avance. Physique, mais cela vaut le détour.

Nous en profitons un maximum en se posant régulièrement pour admirer la vue. Juste avant d’atteindre la crête, nous nous rhabillons dans un passage pas trop venté car ça risque de souffler fort une fois là-bas. La dernière partie de l’ascension est belle, bordée de touffes de lavande. Comme prévu le vent nous prend de plein fouet au pied du bec «Le Signal ».

 

 

Nous ne traînons pas trop, et attaquons la grimpée sur « Rochecourbe ». Ce qui devait arriver arriva : la mémoire de l’appareil photo est saturée. Tant pis, plus de photos ! Nous ne profitons guère de la vue car le brouillard nous bouche régulièrement la vue, et le vent ne nous incite pas à rester non plus. Nous continuons la crête direction le pas de la Motte. Successions de montées et descentes, très souvent à l’abri des arbres ce que nous apprécions. Un peu avant le pas, nous dégustons notre 2ème tranche de cake spécial sport, non pas que la faim nous tenaille, mais pour éviter au plus un début de fringale dans la longue descente qui nous attend, plus de 1000m de dénivelé à perdre. Au fur et à mesure que nous perdons de l’altitude, nous retrouvons de la chaleur. Une sacré différence tout de même de température entre le bas et le haut, facilement 10°. Françoise ayant bu ses 2 litres de sa poche à eau, je dois l’alimenter. Pas de problème, comme d’habitude, je n’ai presque rien bu, à peine ½ litre. Tranquillement nous rejoignons Saillans et surprise nous apercevons un groupe de joyeux pétanqueurs pas très loin dont un m'attire l'oeil spécialement : il porte le maillot du Jogging Club Portois !  24 km au compteur et 1760m de dénivelé positif.  Une belle rando, à faire par beau temps de préférence.

 

Diaporama ici

 



27/07/2011
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