Coco le cyclo...

Coco le cyclo...

Notre semaine de cyclo-camping 11 au 17/04/2010 : étape 6

Vendredi 16 avril : Manosque – Banon, 64 km 1150m D+

 

Pas de pluie de la nuit, c’est déjà ça. Pas de gelée blanche non plus. Un ciel à moitié dégagé, pas très encourageant. On plie tout pour déménager la tente au soleil, puis nous déjeunons, réchauffé par quelques rayons de soleil. 10h30 nous décollons. Descente pour commencer, puis montée raide pour rejoindre le centre ville.

 

 

Direction le col de la mort d’Imbert. Peu de trafic, paysage agréable, nous découvrons au col que nous sommes sur une zone de stockage de gaz dans le sous-sol. Comme dans la Drôme des collines, ils ont creusé des cavités naturelles dans le sol en faisant dissoudre le sel que contenait le sous-sol.

 

 

Descente sur Dauphin, puis circuit balisé pour les vélos pour rejoindre Forcalquier par de petites routes, mais relativement trafiquées. Il faut se hisser dans le centre-ville pour finir nos emplettes : pain et fruits. Pas de chance c’est 12h30, les étals ferment sous nos yeux, sauf les boulangeries. Du coup on remplacera un fruit par un dessert : flan et tarte framboises que nous nous partagerons. Nous trouvons à proximité un petit parc avec tout le confort nécessaire : c’est-à-dire banc et poubelle. Nous repartons direction Fontienne. Nous passons devant le gîte d’étape de la Parise qui nous rappelle quelques bons souvenirs. Nous étions venus passer quelques jours il y a plus de 20 ans en compagnie d’un ami strasbourgeois aveugle avec qui j’avais pédalé en tandem.

 

 

Bien entendu un seul gros nuage noir sur le secteur qui a des fuites, et c’est pour nous. Le ciel est de plus en plus couvert, et plus nous allons avancé dans la journée, plus ça va empirer. A Fontienne, nous replongeons dans une vallée avant de regrimper une belle ligne droite sur St-Etienne les Orgues. Si vous avez fait du vélo, vous connaissez obligatoirement ce genre de ligne droite bordée de champs plats, qui à l’air plate et sur laquelle vous êtes droit sur les pédales pour essayer d’avancer. Le moral en prend un coup. Mais dans notre état, nous attendons patiemment que ça passe. Après St-Etienne, direction Ongles, mais pas de quoi se les ronger. Un petit vent frais se lève, pas bon signe. Histoire de voir, nous faisons presque une boucle complète côté nord pour traverser 2 vallées au pied de la montagne de Lure.

 

 

Juste le temps d’arriver à Lardiers au milieu d’hectares de champ de lavande (ce doit être magnifique en juin juillet !), que nous prenons une nouvelle saussée avec limite grêle. Le temps devient glacial. Heureusement  la route monte, ce qui nous permet de nous réchauffer. A l’entrée de l’Hospitalet, j’entends Françoise qui parle à un âne dans un champ qui la dédaigne : « Tu me fais la gueule ? ». Normal, lui c’est un ‘beau’det ! Village suivant, Saumane, nous reprenons plein sud pour finir la boucle, direction banon où nous ferons les courses.

 

 

A nouveau à peine arrivés, nous prenons une nouvelle radée. Le ciel est tout bouché, aux 4 points cardinaux. Les courses faites, il pleut toujours, la température a fortement chuté. Ni une ni deux, nous décidons de chercher un gîte, pas envie de se geler sous cette pluie frigorifiante. Nous trouvons une chambre d’hôte en bas du village, un peu de confort pour la fin de notre périple sera le bienvenu vu les circonstances. Le temps de s’installer, la pluie a fini par s’arrêter, mais la fraîcheur est toujours là. Etape raccourcie du coup, pas de visite du canyon d’Oppedette, ni des carrières d’ocre du Colorado. Nous connaissions déjà, mais il y a déjà quelques années que nous n’y sommes pas repassés. Une autre fois !

 

… à suivre



19/05/2010
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