Coco le cyclo...

Jeudi 15 avril : Dignes les Bains – Manosque, 81 km 660m D+

Quelles surprises au menu aujourd’hui ? Aucune ou presque… désolé pour vous ! Nous, on s’en passe sans problèmes de celles déjà eues. Gelée blanche à nouveau sur la tente, mais nous n’avons pas eu froid, et avons dormi encore plus de 10h. cette année ayant de la place dans la remorque vu que nous sommes que 2, j’avais prévu un 3^ème duvet en plumes d’oie que nous pouvions étendre comme une couverture sur nos duvets. Si bien que nous n’avons jamais ressenti le froid. Très apprécié, croyez-moi ! Debout 08h30, le soleil n’est plus très loin.

 Des voisins en camping-car nous prêtent une petite table pour déjeuner. Nos voisins les 4 jeunes émergent à leur tour. Après le petit déjeuner, je change le pneu avant de Françoise. Pendant ce temps, le soleil sèche notre tente. Nous décollons à 11h30 seulement, pas bien vivaces avec cette grosse fraîcheur. Visite succincte de Dignes en passant par l’IUT où Mathilde continuera peut-être ses études. Direction à présent le col de l’Espinouse pour changer de vallée. Nous déjeunons un peu avant le pied du col. Un peu plus de 400m de dénivelé à prendre, avec pas mal de petits escaliers casse-pattes.

Le beau soleil du matin a laissé place à de gros nuages à nouveau. Une petite averse nous prend pendant la grimpette, mais ne durera pas. Nous retrouvons un paysage connu, ayant déjà grimpé ce col lors d’une concentration pascale cyclos à Dignes. Nous redescendons sur la vallée de l’Asse (rien à voir avec les verts !). La pluie nous arrose légèrement de temps en temps. Le soleil n’est pas loin, mais nous lui courons après sans trop de réussite. Nous longeons l’Asse pour rejoindre la vallée de la Durance par une petite route bosselée mais bien sympathique et surtout vent dans le dos ce qui arrange bien la moyenne.

Petite départementale pour rejoindre Manosque, une bonne côte d’un km ,nous attend. Tracé assez étrange à première vue alors que la vallée s’étend juste à notre droite. Mais nous l’apprécions, cela coupe la monotonie du plat. Nous décidons pour rentrer dans Manosque de passer par la zone industrielle afin de reprendre une petite route pour arriver à l’entrée de la ville afin d’éviter la nationale. Nous prendrons la pluie à nouveau, tout le ciel est gris noir à présent. Courses pour le repas, la pluie s’arrête pendant ce temps. Direction le camping municipal où nous avions déjà campé avec nos filles lors d’un cyclo-camping à Pâques il y a quelques années. Nous en avions gardé un souvenir spécial d’ailleurs : le plat de pâtes était passé par terre au moment de vider l’eau de cuisson !

Nous nous installons sur un emplacement sympa. Plantage rituel de la tente, installation des lits, puis douches. Eau chaude mais jet un peu trop dispersé, et surtout trop haut. Nous ne nous attardons pas, surtout que les sanitaires sont aux 4 vents. Bien l’été mais pas en cette saison. Retour à la tente il ne peut plus. Préparation du repas. A peine ai-mis à mijoter la soupe dans l’eau bouillante que la pluie arrive. Au bout de 5’, branle-bas de combat, nous allons nous installer dans les sanitaires une nouvelle fois. Mais nous sommes déjà un peu trempés et surtout les pieds frigorifiés. Nous mangeons bien à nouveau, chili con carne au menu ce soir en plus du traditionnel potage. La pluie finit par s’arrêter avant la fin du repas. Elle est venue au plus mauvais moment ! Une fois bouclée dans la tente, nous décidons du parcours du lendemain. Nous prévoyons d’aller coucher à Rustrel (un Colorado local) car j’avais repéré un camping sur internet. Quant à comment y aller, nous allons faire quelques zigs et quelques zags à travers des petites routes qui nous l’espérons seront agréables.

A suivre…