Coco le cyclo...

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Montagn’hard 2011 : un rêve de plus devenu réalité – 3ème épisode

Montagn’hard 2011 : un rêve de plus devenu réalité – 3ème épisode et fin !

 

Je réalise soudain en repartant que mes problèmes de mollets du matin ont disparu. Je fais l’inventaire et me surprends à ne ressentir aucune douleur dans les muscles, même des cuisses avec pourtant des descentes qui n’ont pas été faciles. Je bois toujours un peu régulièrement, n’hésite pas à m’alimenter régulièrement, tout passe bien. J’ai l’impression de me retrouver dans le même état de fraîcheur qu’à Crest l’an passé. Plus les km passent, et mieux je suis. La fatigue commence à s’accumuler un peu tout de même, je la ressens principalement dans les obstacles à franchir où il faut lever la jambe un peu haut parfois. Mais aucune crampe ne se profile à l’horizon encore. A peine attaquée l’ascension, Je rattrape Valérie qui ne pourra me suivre. Sa poche à eau percée risque de lui avoir joué un sale tour. Elle est repartie avec une bouteille d’eau à la main du coup, ce qui n’est pas l’idéal non plus. Je profite de longer un petit ruisseau pour tremper une nouvelle fois ma casquette afin de garder un maximum de fraîcheur. Du village, le sommet du Joly ne me paraît pas si haut bien que 1400m d’altitude nous sépare. Mais plus j’avance, et plus il me paraît s’éloigner et grimper en altitude !

 

 

A mi-chemin, je rattrape Françoise qui effectue sa deuxième boucle de la journée. Tout se passe bien aussi pour elle, elle reçoit toujours les SMS pour suivre ma progression. Nous discutons un peu, mais je reprends assez vite mon allure. Elle descendra ensuite sur Notre Dame de la Gorge avant de rentrer sur Les Contamines Montjoie.

 

 

Beaux paysages, vaches, chèvres, chevaux, égayeront un peu cette lente ascension. Une personne nous indique que c’est le dernier point d’eau jusqu’au bas de la grande descente qui va nous ramener vers Les Tappes. J’hésite une seconde puis par sécurité, je vais remplir ma gourde à moitié vide, bien que la seconde soit encore pleine. Prudence ! Le sommet du Joly est là devant nous mais une côte pas possible nous attend encore. Chemin difficile à suivre, car tellement trafiqué qu’il y en a plusieurs en permanence qui s’offre à nous. Je n’hésite pas à les prendre en diagonale afin d’éviter les grandes marches à franchir et ainsi me ménager. Pas très rentable à court terme mais certainement sur le long terme me dis-je. Et puis je suis tellement bien que je n’aie surtout pas envie de me fatiguer plus ! Je ne sais pas ce qui m’attend encore, nous n’en avons fait qu’un peu plus de la moitié. Dans la côte, Guilhem a fini par prendre un peu le large.

 

 

Arrivé au sommet, les bénévoles me pointent et m’annoncent mon classement : 20 ème ! Personne derrière à vue, ça y est je tiens mon top 20. Objectif : le conserver  et ça m’ira très bien ! La vue du sommet est splendide, et le chemin de crête qui nous attend un pur joyau. Et si j’ai bien compris, nous allons revenir par-là aussi avant la dernière descente. Mais il fera nuit à ce moment là. Je profite pleinement  de ce décor. Guilhem prend encore un peu plus d’avance, je le vois au loin sur la crête. Je descends mieux que lui, peut-être le rattraperai-je dans cette longue descente qui nous attend. Le fond de vallée est bien bas, même impressionnant. A côté d’un groupe de marcheurs qui casse la croûte sur le sommet, une personne bien habillée dort, allongé sur les cailloux ! Est-ce un coureur ? Je repars tranquillement, mitraillant le paysage.

 

 

Je réalise soudain que je n’ai pas vu la bifurcation avec le 57 dans la montée ! Je ne me suis pas encore perdu, c’est déjà ça, mais je devrais être un peu plus vigilant si je ne veux pas faire trop de rab. Une descente sans fin à travers les alpages doit nous amener jusqu’à Colombaz, où un chrono prend nos temps de descente pour un challenge. Comme il en a été pour la montée aussi. N’étant pas assez bon ni pour l’un ni pour l’autre, je ne m’en préoccupe absolument pas. Je suis toujours surpris de ne pas ressentir plus de douleurs dans les cuisses. A mi-pente, j’aperçois Guilhem. Je le rattrape assez vite et continue dans mon élan. Je ne reverrai pas, il abandonnera certainement une fois en bas car il ne sera pas recensé au contrôle suivant. En fin de descente, je rattrape presque 2 autres participants qui descendent doucement. Ils garderont une minute d’avance jusqu’au contrôle de Les Tappes qui suit peu après.

 

 

Arrivé là, nos sacs nous attendent, du moins pour ceux qui en ont prévu un. Je retrouve à ma grande surprise Thomas, qui a coincé un peu dans l’ascension du Joly à ses dires. Il repartira avant moi, et cette fois je ne le verrai plus, il terminera 8ème  avec 1h1/4 d’avance sur moi, Bravo ! Je refais le plein de barres de céréales pour être sûr de ne pas en manquer, et dans la bataille j’oublie de prendre ma boisson pour en remettre dans mes gourdes. Du coup je vais tourner à l’eau claire le reste du parcours avec du sucre pris dans les ravitaillements. Je prends comme à chaque ravitaillement un verre de soupe, mais sans pâtes. Même menu qu’aux précédents, tout passe bien encore, c’est bon signe. Je repars suivi immédiatement par les 2 coureurs qui m’ont précédé à l’arrivée. Nous ne nous quitterons quasiment plus jusqu’à la dernière difficulté, le Mont Joly sur le retour. Inséparables tous les deux, ils feront toute la course dans la semelle l’un de l’autre, et sans bâtons. Alors qu’en côte ils ont tendance à me lâcher très légèrement, en descente, Jean-Michel a des difficultés à suivre l’allure. Si bien que nous ferons un peu le yoyo dans cette première partie en direction du prochain ravitaillement à La Balme. Dans une descente où j’ai pris un peu d’avance, j’entends une musique de bal qui envahit ce petit fond de vallée. Notre sentier arrivera pile poil sur la maison en question où 4 couples de retraités font la fête à leur manière dans la joie et la bonne humeur : ces dames dansent entre elles pendant que les messieurs pétanquent. Nous discutons un peu et plaisantons surtout. J’arrive peu après sur Notre Dame de la Gorge.

 

 

Belle église, petits oratoires retraçant chaque étape du chemin de croix, accompagnateurs de coureurs et touristes qui nous encouragent, cela fait toujours plaisir. Endroit bien sympathique, mais il nous reste encore un sacré morceau pour arriver aux lacs, partie que je m’imaginais beaucoup plus courte ! Je pensais que nous allions longer le torrent pour remonter jusqu’aux lacs, en place nous attaquions par une super côte à travers la forêt. Et jusqu’à La Balme, nous n’arrêterons pas de monter et descendre. Depuis un moment, plus personne ni devant ni derrière. Du coup j’ai tendance à prendre vraiment une allure de touriste. La nuit ne va pas tarder par ailleurs, le soleil couchant éclaire les crêtes des sommets. Jean-Michel et Pierre finissent par me rattraper. Nous continuerons ensemble, rarement plus espacé de 100m les uns des autres. Alors que nous arrivons au contrôle de La Balme, un concurrent en repart par où nous arrivons, ce qui me surprend. L’arrivée se fait par une descente un peu pentue, Pierre nous laisse sur place, je suis incapable de le suivre. Jean-Michel descend toujours au ralenti. Le ravitaillement est le bienvenu, la soupe surtout ! Il fait encore jour, mais plus pour longtemps.

 

 

Les bénévoles nous chouchoutent. Un appel radio est lancé pour retrouver un concurrent espagnol. Nous saurons après coup que suite à une erreur il a « sauté » la boucle de La Balme et des lacs en continuant directement vers le col de la fenêtre. Ne sachant plus où nous devons aller, je me renseigne, et j’apprends que les lacs sont encore tout là-haut ! Moi qui croyais en être quasiment à côté ! Je commence à trouver le chemin long, mais bof ! Nous sommes tous logés à la même enseigne, alors allons-y. Nous repartons, prêt à affronter la nuit.

 

 

Les derniers rayons de soleil éclairent le sommet des montagnes. L’arrivée au lac est longue, et surtout pentue une nouvelle fois. Nous apercevons quand le profil le permet 1 à 3 autres coureurs au loin. J’estime à ¼ et ½ heure leur avance. La nuit tombe comme nous arrivons au Lac. Nouveau pointage, pas de vue grandiose sur le lac, un peu déçu. Les bénévoles auront bien du courage à passer la nuit dehors, le froid va rapidement tomber. Il fait encore suffisamment jour, je décide de m’équiper plus loin en manches longues et frontale. Je prends un peu d’avance en descente le long du torrent dévalant du lac, avant d’attaquer la grimpée dans les cailloux vers le col de la fenêtre. La nuit s’installe. Je décide de ne m’équiper qu’une fois au col de la fenêtre malgré tout, n’ayant pas encore froid ni surtout envie de transpirer en étant trop habillé. Le chemin est suffisamment bien dessiné pour que je puisse avancer sans danger particulier. Derrière moi, les autres se sont équipés de leur frontale. Ce qui me permet de repérer un autre participant qui peu à peu va nous rattraper. Devant moi, une autre lumière que j’aperçois au gré des zigzags du chemin, à un bon ¼ h devant encore. En fond de vallée la tente tout éclairée des contrôleurs de La Balme. Nous franchissons le col par une toute petite échancrure, d’où son nom certainement. La descente qui suit à l’air assez raide et technique, je quitte tout mon barda pour m’équiper. Pendant ce temps Jean-Michel et Pierre me rattrape. Remettre le sac à dos et toutes les petites sacoches accrochées correctement reste une épreuve à chaque fois. J’y arrive toutefois sans trop de difficultés, mais il faut que je trouve une autre solution c’est sûr. J’enfile un tour de cou pour ne pas prendre froid, une paire de gants en soie, et me voilà parti pour une grande nocturne. La frontale est pré-réglée sur 3 positions différentes (10 de programmables). Je reste sur la seconde qui éclaire déjà pas mal et durera toute la nuit si besoin. La partie qui suit jusqu’au Signal emprunte un GR. Mais pas sans frissons : un précipice tout noir à notre gauche, un passage sur des rochers en pente, font que nous avançons tout doucement, assurant chacun de nos pas. Nos frontales éclairent les balises fluo placées devant, si bien que nous devinons dans la nuit notre chemin sans le voir. L’arrivée sur le signal est un peu plus cool, le ravitaillement a lieu à l’intérieur d’un restaurant. Nous apprécions de pouvoir nous poser au chaud. Je reste toujours au même régime alimentaire tant que cela passe, mais le consistant commence à peiner. La soupe est ce que j’apprécie le plus au fil des km. Comme nous arrivons, 2 autres concurrents repartent. Jean-Michel commence à en avoir un peu marre. Dernier ravitaillement, donc l’arrivée ne doit pas être plus très loin. Au vu de ce que nous avons franchi, je m’imagine toutefois que cela ne va pas être encore de tout repos. Sauf accident, je sais qu’à présent j’irai au bout, ça me rassure et me libère. Au bout de 10’ nous repartons pour cette dernière étape. La fraîcheur me saisit un peu en sortant du bâtiment. Au menu les Aiguilles Croches avant les crêtes jusqu’au Mont Joly que nous frôlerons. Pierre et Jean-Michel vont encore d’une bonne allure en côte et sur le plat. Il faut que j’appuie un peu pour rester avec eux. J’espère que je ne le paierai pas plus loin. Au contraire cela me redonne (ou est-ce les effets du ravito ?) Un petit coup de fouet, et à mon tour je donne la cadence devant. Pour la 4ème fois de la journée, je ne vois pas le changement de direction des balises, perdu dans mes pensées. Pierre me « réveille » en me le signalant. A chaque fois heureusement, ou une bonne âme m’aura averti, ou je m’en serai rendu compte très vite. Ce changement de direction implique aussi le passage d’un chemin large peu pentu à une sente qui grimpe, qui grimpe … Jean-Michel lâche un peu prise cette fois, il accuse le coup. Pierre reste toujours avec lui. Peu à peu je les distance mais faiblement. La pente devient très raide, pas mal de petites marches à franchir. Sans mes bâtons, je pense que je ne tiendrai pas cette allure. Une 3ème frontale nous talonne dans cette ascension. Devant moi j’ai l’impression que mes 2 prédécesseurs ne sont plus très loin. Pas de lumière, mais du bruit, des voix de temps en temps. Le chemin des crêtes est interminable, j’ai toujours l’impression d’arriver au Mont Joly alors qu’après une bosse, une autre se dessine devant, et ainsi de suite. La 3ème lampe frontale me rattrape et me lâche à l’aise dans les parties descendantes. Il arrivera finalement 12’ devant moi. Je découvrirai après coup que c’est un Drômois lui aussi ! Il va rattraper assez rapidement aussi les 2 autres qui nous précédent. La dernière ascension va me permettre à mon tour de les rattraper, juste avant le changement de direction sous le sommet où des bénévoles nous pointent manuellement. Jean-Michel et Pierre ne sont pas très loin derrière, à 3, 4 minutes. Les jambes vont bien encore à ma grande surprise, les marches à gravir deviennent de plus en plus dures quand même. La suite n’est plus qu’une longue descente interminable, 1400m de dénivelé à perdre ! Petite sensation au niveau de l’estomac, je sors une dernière barre de céréales, pas envie de refaire comme l’an passé à l’ultra 6000D. Les 2 autres coureurs ont l’air d’avoir fait toute la course ensemble aussi. Un des deux accuse le coup en descente et ne peut pas nous suivre. Son compère décide de me suivre, il me talonnera pas loin derrière sur toute la première partie. Le terrain n’est pas facile, soit très accidenté, soit très pentu. A mi-chemin, ne me sentant pas trop mal malgré quelques petites douleurs et sachant la fin en bas de cette descente, je décide de me lâcher un peu. Je n’aurai pas misé un centime avant la course sur ma capacité à courir ainsi sur cette dernière pente. Oh rien de folichon, mais suffisamment de réserve pour gérer une bonne allure sur un terrain pas facile, de nuit de surcroît. Pentes raides où j’ai du mal à freiner, passages techniques que j’ai du mal à négocier parfois, parties roulantes où je me lâche vraiment, toujours est-il qu’en l’espace de 2 à 3 km, je ne vois plus personne derrière moi assez loin. Du coup je reviens en vitesse touriste pour finir tranquillement car cette fois j’ai mon compte. Ce petit passage m’a apporté finalement autant de fatigue dans les jambes que tout le reste du circuit ! Content d’avoir assuré la place, mais déçu de cette fatigue que je n’avais pas au sommet de la côte. C’est même en marchant assez souvent, histoire de ne pas en rajouter encore, que je finis les 2 derniers km tout en surveillant mes arrières, prêt à repartir à fond si nécessaire. La fin de la descente est raide dans l’ensemble, est-ce la fatigue et de sentir l’écurie qui me donne cette sensation ? Nous coupons et recoupons la route en permanence pour descendre en ligne droite jusqu’au centre du village, où les derniers 100m nous attendent, en léger faux plat descendant. Je retrouve Françoise qui m’attend patiemment, à cette heure-ci l’animation est rare !

 

 

Heureux de franchir la ligne tout de même, et surtout d’aller prendre une bonne douche avant d’aller dormir. Je retrouve aussi le « bagnard » qui a pris la relève et contrôle les arrivants. Je ne l’avais pas reconnu sur le coup, les neurones étaient ailleurs ! 13ème en 21h50, ravi de ma place, mais un peu déçu de mon temps sur le coup. En effet la veille j’avais concocté vite fait un planning de passage aux différents contrôles pour Françoise. Je m’étais ainsi fixé entre 19h30 et 22h de course. Je m’étais basé aussi sur un temps de 16h pour le premier. En réalité il en aura mis presque 17h15. Si je refais mes calculs en fonction de ce temps, cela donne entre 20h40 et 23h30. Donc pas si mauvais que ça. Je reste étonné encore de voir avec quelle facilité j’ai pu avaler ces 100km. C’est ma plus grande satisfaction du week-end. Je sais qu’à présent les 160 km du Grand Raid des Pyrénées sont à ma portée. La fatigue tombe d’un seul coup à présent, j’ai hâte d’aller retrouver mon lit. Le sommeil ne m’aura jamais enquiquiné sur le parcours, j’aurai pu finir la nuit en courant sans problème à condition toutefois de rester actif, car une fois le derrière sur une chaise, c’est comme une massue qui s’abat sur vous ! Le suivant arrive finalement un peu plus de 6’ après moi, il a dû lui aussi lever le pied sur la fin de la descente. Son collègue le suivra 4’ après. Jean-Philippe et Pierre arriveront près de 26’ après moi, eux aussi auront fait relâche dans la descente. La fatigue l’emportant, je n’ai pas la force de manger pour faciliter la récupération. Je ne penserai même pas à faire quelques étirements pour soulager mes muscles, mais est-ce vraiment utile après tous ces km ? La douche est un plaisir, ainsi que le massage des jambes par Françoise. Il est presque 04h quand nous nous coucherons, mais comme je le pressentais, j’ai du mal à trouver le sommeil. Je somnolerai plus que je dormirai. A 7h30 j’ai besoin de me lever, je n’ai plus sommeil. Nous allons déjeuner tranquillement. Les escaliers sont durs à descendre, mais j’arrive à marcher presque normalement. Nous retournons vers la ligne d’arrivée un peu plus tard, et je réalise que j’ai oublié de récupérer en arrivant mon sac transféré au ravitaillement de Les Tappes. Les résultats du 100 km sont partiellement affichés, et je me rends compte que je suis le 1er V2 ! C’est la cerise sur le gâteau, première fois que je gagne dans ma catégorie.

Ma préparation, pourtant un peu légère à mes yeux a du être bonne, la preuve. Et je réalise du coup que mon entraînement spécifique que j’ai fait pour les 24h de Saint-Fons avait été une erreur : j’en avais trop fait même si l’envie y était, car à la fin j’avançais moins vite qu’au début de mon entraînement. 5 sorties de Cap par semaine, en plus du vélo et de la piscine, c’était trop. Leçon à retenir.

A présent, comment négocier au mieux mon entraînement pour le GRP fin août sachant que l’on va passer 3 semaines en cyclo-camping courant août ? That is the question… J’aviserai au fur et à mesure, l’essentiel étant d’y arriver le plus frais possible.

La Montagn’hard, une organisation dans la simplicité mais bien organisée, MERCI aux organisateurs et à tous les bénévoles qui ont eu du mérite à tenir leur poste pour certains dans le froid et la nuit. Merci pour tous ces encouragements que vous nous avez prodigués qui nous regonflent à chaque fois un peu le moral. Un parcours pur trail, où le goudron a été une denrée très rare, des paysages qui nous ont ravis, une ambiance excellente… il y avait tout pour plaire ! BRAVO !!!

 

 

 

Diaporama à suivre...



12/07/2011
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