Coco le cyclo...

Coco le cyclo...

Mon 1er trail : 09/11/2008 St-Julien en St-Alban

Tout d'abord toutes nos félicitations aux organisateurs (comité des fêtes et différentes associations de St-Julien), qui n'ont pas ménagé leur peine pour nous offrir des circuits très beaux, des ravitaillements copieux et excellents, et une bonne soupe à l'arrivée. Pour avoir organiser moi aussi pendant de nombreuses années différentes manifestations, je sais ce que cela représente en investissement bénévole.

Trail de 16 ou 26 km, marche de 13, 16 , 20 ou 26 km, le choix ne manquait pas. Aline, Bernard et Françoise s'engageant sur la marche de 20 km, je décide donc de faire le trail de 16 km et de repartir ensuite toujours en courant sur le 20 pour les retrouver et finir la journée avec eux. S'étant un peu oublié pour sortir du lit, nous arrivons juste 10 minutes avant le départ du trail à 09h. L'organisation étant efficace, j'ai pu m'inscrire à temps pour prendre le départ, et me délester de ma ceinture ravitaillement et d'un polo que je reprendrai pour le 2ème tour auprès des organisateurs. Juste avant de partir, je rencontre Véronique, une ancienne collègue de bureau, qui vient faire la marche avec son mari et des amis.

Départ du trail imminent au parc Emile Planet à St-Julien en St-Alban

De nombreux marcheurs prêts à partir, les premiers étant à pied d'oeuvre depuis 1 h déjà.

Nous voilà partis, moi en queue de peloton. Mais cela piétinant un peu, je me débrouille pour doubler un maximum d'autres concurrents afin de pouvoir prendre au plus tôt mon rythme de croisière. Ce qui se réalise au bout d'un petit km, sitôt que l'on attaque la côte. Les premiers km se passent bien, occupé à doubler pas mal de marcheurs, qui instantanément se garent pour nous laisser passer (merci à eux !). Au premier franchissement de rivière, une grosse marche à redescendre... et patratas, je glisse devant les marcheurs qui nous regardaient passer et un autre concurrent. Je m'affale parterre, mais sans dommage, juste quelques petites égratignures superficielles. L'autre concurrent très sympathique s'assure que tout va bien, et nous repartons. Je le lâcherai légèrement dans la longue côte qui suit jusqu'au premier ravitaillement, mais il me doublera dans la descente dans une très belle foulée, sans que je puisse le suivre. Au premier ravitaillement je retrouve des connaissances de St-Julien en St-Alban, du côté organisateur avec Lilian au contrôle et Alain en tant que marcheur. L'arrêt est relativement bref, le temps de boire un verre, manger un carreau de chocolat, discuter un petit peu, et c'est reparti. Nous sommes arrivés quasiment à la hauteur de St-Cierge la Serre. Le dénivelé est pris, la descente nous attend pour plusieurs km. Le circuit (quasiment aucun goudron du début à la fin) est toujours aussi agréable. J'attaque la descente prudemment, pour ne pas risquer une chute ou une entorse. Plusieurs concurrents me doublent d'une bonne foulée. Seraient-ils de bons descendeurs, ou moi un mauvais descendeur ? Certainement les deux. Il me faudra travailler cet aspect là, si je ne veux pas perdre tout le bénéfice de la montée. Mais l'essentiel avant tout est de se faire plaisir, c'est ma motivation première. Nous allons traverser tout le long du retour plusieurs ruisseaux qui rajoutent un peu de charme à cette balade, rencontrer aussi quelques passages forts boueux un peu moins agréable là... il ne restera qu'à laver les chaussures ce soir ! L'arrivée sur St Julien se fait tranquillement, je n'oublie pas qu'il me reste "un 2ème tour" à faire de 20 km. Une erreur d'aiguillage (je n'étais pas le seul à priori) me fera faire une petite rallonge, le tir sera corrigé lors de mon second passage. J'arrive en moins de 2 h à l'arrivée. Je retrouve Isabelle (à la distribution des fiches d'inscriptions), une collègue de bureau, qui m'a fait la promotion de cette organisation depuis de nombreuses semaines. Le temps de boire un verre, de manger un petit peu mais très léger, je vais récupérer ma ceinture et mon polo. Pas de pot, le responsable qui a enfermé à clef par sécurité nos affaires dans une boîte ne retrouve pas la clé. Il lui faudra dévisser les charnières pour y accéder. Milles excuses de vous avoir importuné avec mon matériel, la prochaine fois j'arriverai à temps pour mieux m'organiser sans vous déranger. C'est après un bon 1/4 h d'arrêt que je repars. Mais cet arrêt m'a été fatal. Arrivé sans aucune douleur, je repars avec une douleur lancinante à la cuisse gauche. Un peu plus loin, celle-ci disparaîtra un peu, mais la fatigue aidant au fil des km, elle va vite revenir. Je redouble beaucoup de groupe de marcheurs familiaux, les enfants ayant tous un questionnaire à remplir sur certaines balises. C'est pour eux l'occasion de découvrir des tas de choses, avec l'aide parfois de leurs parents. Excellente idée car pour l'avoir pratiqué avec nos 3 filles quand elles étaient plus jeunes, cela leur permet des km sans s'en rendre compte, motivé par cette forme de jeu. Marcher pour un enfant est une contrainte de la manière dont le pratique les adultes. Y ajouter une forme de jeu, rend de suite la chose plus ludique à leurs yeux et la marche devient secondaire à leurs yeux. Peu à peu je reprends tout le dénivelé déjà pris le matin lors du trail. Je rejoins à nouveau le premier ravitaillement, Lilian est toujours là et se demande ce que je fais quand il me voit à nouveau ! Quelle ambiance ici ! Au moins 50 à 80 personnes discutent tout en mangeant un peu (voir beaucoup avec tout ce qui était sur les tables, et que des bonnes choses : caillette, fromage, saucisson,  pâte de coing et pâte de pomme maison, etc... comme à chaque ravitaillement). Cette fois-ci j'en profite aussi ! Et je rencontre d'anciens amis cyclos reconvertis à la marche, que je n'avais pas vu depuis longtemps. Cela fait plaisir, et rappelle quelques bons souvenirs. Je repars et un peu plus loin, je bifurque cette fois sur le 20 km. Un nouveau décor m'attend. J'ai toutefois de plus en plus de mal à courir, ce second arrêt n'a rien arrangé ! J'alterne régulièrement course et marche. Le second ravitaillement est carrément au sommet des crêtes qui dominent St-Cierge la Serre.

Belle vue sur la vallée de St-Julien depuis les crêtes de St-Cierge la Serre

Les organisateurs ont du mérite, l'air est beaucoup plus frais, car exposé aux 4 vents. Je retrouve à nouveau des amis cyclos. Je fais honneur au ravitaillement, discute un peu avec Alain, puis Bernard qui tient le ravitaillement avec ses collègues. Il nous reste à parcourir un peu les crêtes avant d'attaquer la descente sur St-Cierge et la vallée. Le temps de prendre 2, 3 photos, je tombe sur Aline, Bernard et Françoise qui cassent la croûte tranquillement à l'écart du chemin, ayant emmené leur repas. Je les aurais rejoint un peu plus vite que je ne pensais, mais j'en suis fort aise. Les muscles commencent à être de plus en plus raides. Je mange à nouveau un petit bout avec eux, le temps qu'ils boivent leur café. Et nous repartons tous ensemble.

L'allure marche me convient finalement pas mal, les muscles sont beaucoup moins sollicités. Nous n'arrêterons pas de papoter avec mon frère, partant un peu devant ces dames. Nous accélérons même l'allure en descente, Bernard ayant envie de se faire plaisir par une bonne cadence.

La chapelle (ou l'église ?) de St Cierge la Serre.

Un fort joli cheval qui nous distraira un peu le temps du passage de 4*4 !

Plusieurs 4*4 viennent malheureusement troubler notre quiétude à tous dans ces chemins. Quel plaisir peuvent-ils avoir à être secoué dans tous les sens enfermés dans une caisse alors qu'il fait si bon dehors, sans profiter de la nature, mais plutôt en la dégradant (ornières, cailloux arrachés, pollution...) ? Je ne comprendrai jamais certainement... L'arrivée au dernier ravitaillement se fait tranquillement : le contrôle est de rigueur !! Dans une ambiance assurée ! Et quel ravitaillement là encore... même s'il n'y a plus de pain. Je retrouve côté organisateur une ancienne collègue de bureau, Sylvie. Décidément, j'aurais fait le plein de contacts avec des personnes que je ne vois plus guère.

Après regroupement avec nos dames, nous repartons. Mais très vite nous reprenons les devants avec Bernard. Le chemin devient étroit, et nous rencontrons pas mal de groupe. Quelques difficultés pour les doubler, mais soudain c'est au tour de Bernard de rencontrer une ancienne connaissance de la piscine. Nous continuons du coup tranquillement avec leur groupe tout en discutant. Un peu plus tard nous les quitterons et repartirons à bonne allure. Peu avant l'arrivée, il rencontre à nouveau des amis, avec qui nous discutons à nouveau; Eux aussi me connaissent car ils étaient venus à la Châtaigneraie quand je l'organisais il y a quelques années. Nous arrivons tranquillement à St Julien par un fort joli chemin aménagé par les organisateurs qui valait le déplacement à lui seul. Bravo pour tout ce travail ! A l'arrivée, nous attendrons Aline et Françoise tout en faisant quelques étirements, les muscles étant un peu raides tout de même. Une fois le groupe rassemblé, nous allons à notre tour dégusté la soupe et les châtaignes. Et je rencontre à nouveau des amies cyclos (qui ne pédalent plus, mais qui marchent), Henriette et Josette. Juste devant nous dans la petite file, nous revoyons nos voisins grânois qui viennent aussi de faire la marche de 26 km, que nous avions aperçu le matin au départ.

Une fort belle journée qui se termine... gare peut être les jambes demain matin !

Résultat : 23ème sur 60, 1h54' - Tous les résultats ICI

 



09/11/2008
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