Coco le cyclo...

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KV de l’Aiglette à Die : un petit plaisir avant le Grand raid des Cathares

KV de l’Aiglette à Die : un petit plaisir avant le Grand raid des Cathares

 

4 jours avant le GRC, j’hésitais un peu à me lancer dans cette course, d’une part pour le risque de blessure qui peut toujours arriver (j’en sais quelque chose à présent), et par ailleurs au niveau fatigue. Je me suis dit qu’il faut regarder devant et non derrière, et l’envie y étant, je décidais donc de m’y lancer. Côté fatigue, je n’irais pas au bout de mes forces, j’en garderai un peu sous le pied, histoire de récupérer très vite, ce qui ne m’empêchera pas de prendre du plaisir.

Donc nous voilà en famille et avec des amis au départ : Céline, Benoît et moi en course, Mélanie et Benjamin en rando, Françoise sur son propre parcours au départ de Chamaloc pour mieux correspondre au profil de sa course de Carcassonne le trail des colombes de 40 km, et nos amis Jeanne, Marianne, Kévin, Bruno et Régis.

Temps frisquet, un peu de brouillard, mais le soleil qui nous attend très vite au-dessus. 4,8 km de grimpette pour 1000m de dénivelé, avec pour objectif de faire le même temps que l’an passé si possible, mais sans me défoncer. A présent que je connais le profil du parcours, je saurai doser mon effort en conséquence. Je retrouve quelques têtes connues au départ, notamment Sébastien de Tain toujours aussi sympa (je sais qu’il va me lire, alors j’en profite ! J) avec qui je prends le temps d’échanger un peu. Pour ne pas changer nous arrivons un peu in extrémis pour laisser nos sacs à retrouver au sommet, le convoyeur partant juste après que nous soyons arrivés. Récupération de nos dossards, petit échauffement avec Céline en côte, histoire de mettre le moteur en chauffe. Etant plutôt du genre diesel, autant sur les ultras je n’ai pas besoin de m’échauffer, juste un peu les articulations, autant là sur ce genre de course très courte et physique, il vaut mieux éviter de démarrer à froid. Une course plutôt faite pour les jeunes, car très rapide. Les « vieux » sont plus à la ramasse, ça se voit bien dans le classement. Autant sur les ultras ces derniers arrivent à remonter dans le classement, autant là on est beaucoup plus à la traîne. Mais qu’importe, c’est le plaisir qui compte. Et il est le même, petite ou grande course.

Nous voilà sur la ligne de départ, à discuter quand je me rends compte que le départ est donné. Pas de discours, ni de décompte, ni de coup de feu, le top départ a été donné en douceur. A peine 100m de fait que j’aperçois déjà les premiers, 100m devant nous en train d’attaquer la côte. Comme d’hab, ça part vite devant. Je suis à peu près au milieu du peloton, et comme toujours j’ai du mal à démarrer vite. Le souffle est de suite dans le rouge, je le sais et je ne m’affole pas, sachant que je me rattraperais par la suite. Je me fais un peu doubler, mais sans plus. Au bout de 5’, Seb me rejoint mais reste derrière moi, suivi peu après par Benoît, qui avec ses grandes jambes me double sans difficultés. Sans trop d’entraînement, il a un bon rythme, mais arrivera-t-il à le tenir ? Me connaissant bien à présent, je sais quelle allure adopter et les autres coureurs n’ont aucune influence sur ma vitesse. Assez vite, plus personne ne me double, les premiers effets des passages un peu corsés du début ont commencé à calmer quelques ardeurs intempestives. Pui peu à peu, je commence à redoubler. Sur les parties moins pentues, tout le monde courre encore quasiment, mais sitôt que le pourcentage remonte, je suis de plus en plus seul à courir. Je marche aussi de temps en temps, histoire de ne pas griller le moteur. Nous arrivons déjà à 400m de D+ sans que je m’en rende compte, les jambes sont encore bien fraîches, le palpitant lui s’est calmé un peu. J’entends des encouragements devant, « Allez Benoît », puis « Allez Coco », ce sont Mélanie et Benjamin qui était partie un peu avant nous en mode rando. Du coup je me rends compte que benoît n’est pas loin devant moi. Je double des coureurs assez régulièrement à présent, doucement mais surement. J’arrive toujours à courir, à trottiner devrais-je dire plutôt, mais ça reste efficace quand les autres marchent. Sauf que Benoît avec ses grandes jambes, j’ai un peu de mal. Il faudra que j’attende que le pourcentage remonte un peu afin qu’il ralentisse pour le dépasser. L’an passé j’avais rattrapé Jeanne vers les 2/3 de la montée et nous avions fini ensemble ce qui m’avait boosté sur la fin du parcours. A mi-parcours, aucune des jumelles en vue ! Cela va être dur de les rattraper à présent. Les positions se stabilisent un peu à présent, j’ai de plus en plus de mal à revenir sur ceux qui me précédent, mais peu à peu je grignote encore 1 coureur de temps en temps. Au panneau 800m D+, j’aperçois pas loin devant moi Marianne. Pas de Jeanne en vue, je ne la reverrai qu’à l’arrivée cette année. Tout doucement je me rapproche de Marianne. Un faux plat permet de se relancer, je reste à distance pour garder mes forces pour le final que je sais très raide. Nous voilà au pied de ce dernier, avec l’arrivée en vue. Encore 100m de D+ et c’est fini. Il faut que j’accélère un peu pour rattraper Marianne à 200m de la ligne. Je la passe, elle a du mal à s’accrocher derrière moi. Un coureur doublé peu avant me redouble à son tour, arcbouté sur ses bâtons, à 40m de l’arrivée. Pas question de faire le forcing pour une place, je reste dans mon allure. Les derniers mètres se franchissent à l’aise, le pourcentage était moins fort. Marianne arrive quelques secondes derrière moi. Nous retrouvons Bruno, arrivé 4ème (toujours aussi fort), Kévin 17ème et Régis 32ème. Benoît arrive pas loin derrière nous, et Céline un peu plus tard, le manque d’entraînement n’y étant pas étranger.

Un temps splendide sur cette butte de l’Aiglette ! Une vue incroyable sur le Vercors, la brume qui recouvre la vallée de Die. Superbes conditions pour cette nouvelle édition, contrairement aux deux précédentes. Une fois les derniers arrivés, nous reprenons tranquillement le chemin de la descente tout en bavardant. Nous retrouvons Françoise arrivés à Chamaloc, qui a pu faire son tour de 16 km comme prévu. Le défilé des podiums commence juste après et je constate sur le classement que je suis 1er V2. L’an passé Serge m’avait devancé (comme d’hab) mais étant absent cette année, il m’a laissé la place du coup. Bruno 1er V1, Jeanne et Marianne 2ème et 3ème senior féminine, nous occupons la place !

Au final, pas de blessure, pas de fatigue particulière, plus qu’à bien récupérer pour jeudi ! Une petite course que j’ai bien apprécié, même si j’ai perdu 50’’ sur mon temps de l’an passé. Mais il n’y avait pas Jeanne sur mes talons pour me booster sur le dernier 1/3 !



14/10/2015
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