Coco le cyclo...

24h de Grenoble, J-8

Dernier gros challenge de cette saison, vais-je le réussir ?

La notion de réussite pour moi ne sera pas le kilométrage, mais le fait de pouvoir encore courir (ou trottiner ?) les dernières heures de course. Bien entendu le kilométrage aura aussi son importance, mais ce sera la cerise sur le gâteau éventuellement.

En trail, on alterne marche et course en permanence, la difficulté n’est pas la même. Là, ça va être le même mouvement répétitif pendant 24h, sur une surface dure à laquelle je ne suis pas habitué. Les muscles vont-ils résister, le gros point d’interrogation. Le mental va être le moteur principal, est ce qu’il sera à la hauteur ?

Bref, je ne suis sur de rien, mais c’est aussi pour ça que je vais en prendre le départ, plonger à nouveau dans l’inconnu… pour mieux se connaître. Et ça me stimule !

Quelle technique adoptée : courir jusqu’à plus pouvoir, alterner course et un peu de marche régulièrement, partir un peu vite, moyennement vite ou au contraire freiner son ardeur dès le départ ? Je crois que j’aviserai sur place en fonction des sensations du moment. Jusqu’à cette semaine, j’étais bien décidé à appliquer l’alternance régulière course et marche. Mais cette semaine j’ai plutôt tendance à privilégier de partir à allure moyenne sans alternance. D’ici samedi prochain, j’aurai peut-être encore changé de plan, et qui sera encore différent le jour de la course. Bref on verra sur place.

Le mental est là, les jambes ne sont pas trop mal, l’envie y est à 100%.

Côté kilométrage, car c’est aussi ce qui primera le plus sur la ligne d’arrivée, j’espère arriver au moins à 150 km en cas de soucis musculaires, mais si rien ne vient perturber ma course, j’espère dépasser les 160 km et approcher les 180 km si tout va bien.

Cette course est aussi le support du championnat de France des 24h pour 2013. Ce qui fait que les grosses pointures seront là en grande partie. Peut-être une source de motivation supplémentaire pour tenir le choc ? J’espère.

175 inscrits, sur une boucle de 1,051 km, ce qui fait un participant tous les 6 m, je ne devrais donc pas m’ennuyer et rarement me trouver seul, contrairement aux ultra trails. Et je ne serais pas seul, puisque Jean-Luc, compagnon de vélo jadis et de trail à présent, sera là aussi.

Le temps à ce jour ne devrait pas être trop mal, une bonne chose. Pas de pluie à priori, pas de froid ni de chaud, le temps idéal. En espérant que cela ne change pas.

Plus qu’une semaine de doutes, et il sera de temps de dire : yaka !