1er février 2015 : comment faire le traileur ? En participant au Trail Eurre…
1er février 2015 : comment faire le traileur ? En participant au Trail Eurre…
Encore fallait-il être à l’hEURRE et ne pas avoir de malhEURRE avec cette neige matinale !
Bref à l’ hEURRE prévue passée de 10’, Céline nous attendait au coin de la rue près de chez elle. Toujours aussi difficile pour nous (Françoise et moi) d’être à l’ hEURRE. Direction EURRE où l’on se demandait comment nous allions pouvoir nous garer. Pas question d’aller s’embourber dans un champ. Quelques hectomètres avant le village, un bénévole faisait garer les voitures le long de la route. Nous n’allons donc pas plus loin. A la bonne hEURRE, pas de problème donc pour repartir après la course. Nous allons récupérer notre dossard et une paire de gants polaire offerte avec l’engagement. Nous croisons des têtes connues et notamment des grânoises. Retour à la voiture pour finir de se préparer. Le matin au vu de la neige pluie qui tombait, je décidais de courir avec ma veste de montagne. Une fois sur place avant le départ, je laissais la veste dans la voiture pour la remplacer par une petite polaire sans manche vu le temps qui avait l’air de se dégager. En espérant ne pas prendre de pluie en route, car je n’avais plus de veste imperméable, ne prenant pas de sac à dos. La 1ère fois que je cours ainsi nu en course officielle !
Le temps n’ayant pas rebuté qui que ce soit à priori, c’est la foule au départ : 570 participants sur le 7,5 et le 14 km, les 2/3 sur le grand circuit.
Le départ est donné avec un peu de retard pour laisser les derniers arrivants, parfois un peu retardés par la neige sur la route, de se préparer. Heureusement pour nous car de retour de la voiture, le départ est donné 1’ après, juste le temps de faire 2 photos et de voir les premiers sur la ligne de départ donner eux-mêmes le départ : « Allez, on y va ! ». Un qui part, tout le monde suit bien sûr. Et moi avec pardi ! Je me retrouve au 1/3 du peloton, profitant de ma prise de photo du coup qui m’avait fait passer de l’autre côté des barrières. Le peu de neige fondue sur la route sur le 1er km donne lieu à un grand bruit de « flic, floc » sur la chaussée, chacun arrosant généreusement les jambes de ses voisins. Le rythme est soutenu, l’allure toujours trop rapide pour moi. Mais je me sens bien côté jambes, c’est le souffle qui a du mal à suivre. Très vite, je me concentre sur mes sensations pour trouver l’allure maxi qui me procurera le maximum de plaisir. Et je la trouverai assez vite. Je me fais doubler sur toutes les parties plates, qu’importe, je me rattrape partiellement dans les côtes. Le terrain, bien que boueux et glissant, n’est pas trop casse-gueule dans l’ensemble, je ne verrais pas une seule chute. Beaucoup de figures de danse pas très orthodoxe, avec mes chaussures neuves de neuves, je tiens relativement bien et même très bien. Même constat pour Françoise qui étrenne aussi une nouvelle paire. Ceux qui avaient certainement des crampons un peu usés faisaient le spectacle de leur côté. A la séparation des 2 circuits, ravitaillement que je saute comme quasiment tout ceux qui étaient là en même temps. Le circuit est assez sympathique après le 1er km sur route qui a permis d’étirer le peloton. Pas trop de bouchons, nous nous retrouvons assez vite avec les coureurs de même allure. Si bien que cela ne gêne que très peu notre progression. Suivant les montées et descentes, on se double on se redouble. Je profite des montées pour en griller quelques uns qui me rendront la pareille dans les descentes et sur le plat, et qui prendront même le dessus. Une seule côte bien raide, et un peu trop courte à mon goût, mais bon nous sommes en plaine, et c’est déjà pas mal cet ensemble de petites bosses successives. Sur la fin du parcours, à chaque petite bosse, je reste le seul à courir. Mais ils me foutent la pâtée ensuite sur le plat et les descentes. Peu importe, j’ai gardé un bon rythme, celui qui me va bien et me procure du plaisir sans fatigue spéciale. Un bon entraînement pour se remettre en forme assez rapidement. La saison va être longue, pas de grosses échéances avant plusieurs mois, mieux vaut se préserver pour ne pas être fatigué avant l’Eurre ! Sur la ligne d’arrivée, je retrouve les amis, Phil, arrivé 1’ avant moi, le duo de Denis arrivé 8’ et 4’ avant. Du coup je branche Denis (pas lui, l’autre !) sur le Tor des Géants pour savoir s’il voudrait bien m’accompagner dans la soirée diaporama prévue le 27/02. Et dire que nous ne sommes pas arrivés à nous voir sur tout le parcours. Au moins là, on pourra rattraper le retard puisqu’il est d’accord. Une bonne soirée en perspective ! Peu après Céline arrive à son tour, accompagné de Maria, la spécialiste des 24h en circuit. Nous retournons à la voiture pour s’habiller un peu plus chaudement, et nous allons à la rencontre de Françoise qui arrivera à son allure de croisière, encore bien fraîche. Nous ne pouvons pas dire que nous avons couru dans la neige car c’était plutôt de la gadoue, mais le paysage blanc qui nous entourait donnait un petit air de fête bien agréable. Une belle course qui a permis certainement à plus d’un de se décrasser.
Quand la prochaine ? Certainement sauf imprévu d’ici là, le cross de St-Pancrace que je n’ai encore jamais pu faire ! Et que je zieute depuis plusieurs années…
Résultats :
Françoise 2 :02 :40 339/342
Céline 1 :31 :59 241/342 4ème SE/11
Claude 1 :21 :08 135/342 17èmeV2/55
Tous les résultats ICI : 7km - 14 km
et le site de l'organisation : http://www.tcvd.fr/?page_id=302
Merci au TCVD et à tous les bénévoles pour cette première course hivernale ! Vous nous avez offert un grand bol d’air par cette matinée où beaucoup seraient restés dans leur lit sinon ! A tort ! Merci de nous avoir permis de faire le trailEURRE !
Et pour ceux qui en veulent un peu plus…
Les organisatEURREs, de grands pensEURREs, et tout à leur honnEURRE, n’ont pas manqué d’ardEURRE ni de labEURRE pour nous, courrEURREs supinatEURREs ou prônatEURREs, afin qu’amatEURREs et compétitEURREs puissent dans cette froidEURRE matinale, devenir des vainquEURREs, sans frayEURRE ni terrEURRE, de la blanchEURRE qui laissent dormEURREs et chassEURREs au fond de leur lit. Nous prenant presque pour des skiEURREs ou fondEURREs, sous l’œil des ravitaillEURREs et spectatEURREs, nous voilà devenus quelques instants des patinEURREs, cascadEURREs, glissEURREs ou pateaugEURREs. DescendEURREs, grimpEURREs, avec ardEURRE et bonne humEURRE, tous s’en donnèrent à coEURRE joie. Pas de favEURRE pour les flânEURREs, rêvEURREs et promenEURREs, il fallait être jouEURRE et bataillEURRE. Pas d’errEURREs grâce aux balisEURREs, ni des resquillEURREs avec les contrôlEURREs et signalEURREs, tous actEURREs et animatEURREs de cette belle course, c’est avec fervEURRE et grandEURRE que nous participâmes. Que nous courrions avec vigEURRE, à toute vapEURRE ou plus à allure de sénatEURRE, point de débinEURREs ni désertEURREs parmi nous, nous sommes devenus des trimEURREs de nos rondEURREs et raidEURREs pour retrouver notre mincEURRE d’avant les fêtes. Devant nos admiratEURREs et animatEURREs, la ligne franchie avec bonhEURRE et savEURRE sous l’œil de l’ordinatEURRE, nous devînmes contEURREs et narratEURREs de nos exploits, sous la coupe des chahutEURREs et amusEURREs de service. Ces brefs instants passés dans la chalEURRE et la doucEURRE d’après course, il ne nous restait plus qu’à devenir nettoyEURRE et décrottEURRE pour la circonstance.
TCVD, bienfaitEURRE des trailEURREs en ce jour, sachez que nous sommes redemandEURREs ! Un grand MERCI
Coco le blaguEURRE
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