16/10/2010 : 20ème foulée des remparts à Chabeauil
16 octobre 2010 : 20ème foulée des remparts à Chabeuil.
Bien occupé toute la matinée, je déjeune un peu tard, la digestion va avoir du mal à se faire avant la course. Tant pis je verrai bien. Juste le temps de croiser Françoise qui rentre d'une réunion, et me voilà parti à Chabeuil. En allant m'inscrire, je tombe sur Phil qui vient d'arriver aussi à priori. D'autres portois (et ils sont nombreux !) sont là aussi au rendez-vous. Je retrouve aussi Willy que je n'avais pas revu depuis le col de Carri dans la neige. Je lui donne rendez-vous pour le trail des Truffières avec Laurence. L'inscription faite, je rencontre 2 cyclos de Chabeuil avec qui nous bavardons un petit peu. Puis je vais me préparer, le car étant déjà arrivé. Celui-ci va nous emmener à Combovin pour prendre le départ. Au moment d'enfiler mes chaussures de trail, je me retrouve « con ». Je n'ai pas de semelles ! Ma paire de semelles orthopédiques est restée dans une autre paire de chaussures. Que fais-je ??? La crainte de me faire mal me titille, mais d'autre part être là et rentrer chez moi, bof. Je les enfile, resserre au maximum les lacets de manière que mes pieds ne naviguent pas à l'intérieur… et on verra bien ! Pas d'appareil photo, mon ancien ayant été accaparé par une de mes filles ! Donc pas de photo en attendant que je réinvestisse. Je rejoins Phil qui finit de se préparer. Le vent se lève pas mal, quelques gouttes de pluie sont présentes aussi. Vraiment pas terrible. Comment s'habiller ? Ils ont prévu un sac plastique dans lequel nous pourrons nous débarrasser de nos vestes et autres à Combovin de manière à ne pas prendre froid en attendant l'heure du départ. Une fois installé dans le car, je fixe la puce à la chaussure tant bien que mal, pas facile de faire la gym pour atteindre la chaussure et enfiler la tige autobloquante. Je discute avec mon voisin qui se lance pour la 1ère fois sur une si longue distance en se demandant s'il va arriver au bout. Ce qui nous arrive tous la 1ère fois quand nous montons la barre toujours un peu plus haut. Je le rassure, bien que ce soit surtout le dénivelé qu'il appréhende plus que la longueur. Arrivé à Combovin, un organisateur nous explique un peu la topologie du circuit avec une 1ère partie qui me convient bien, la suite un peu moins bien. Ayant une envie un peu pressante, je pars m'échauffer seul à l'opposé du village de manière à trouver un coin tranquille, n'ayant pas trouvé (ou pas su) de toilettes dans le village. Ayant presque ¾ h à attendre d'ici le départ, j'en profite pour trottiner assez loin afin de revenir sur la ligne de départ à l'heure prévue. Vers le retour, je vois un panneau me signalant une chapelle que j'aperçois au sommet d'une colline. Je l'emprunte et il grimpe pas mal dans ses débuts. Je continue ainsi mon échauffement tout tranquillement quand à mi-hauteur de la colline où se dresse la chapelle, j'aperçois le car qui revient avec un second voyage de participants. Je n'insiste pas plus et fais demi-tour pour ne pas louper le départ quand même. L'envie de courir y est, mais pas celui de me fatiguer ! Au vu du vent et du risque de pluie, je décide de garder mon polo pour courir. Tant pis si j'ai un peu chaud, mais j'ai peur de me geler sinon une fois que nous entamerons la seconde partie du parcours dans la plaine. Je rejoins les portois sur la ligne de départ qui est donné dans les secondes qui suivent. Nous attaquons de suite par une grimpée. Devant moi Bruno, il prend aussitôt la poudre d'escampette. Ce n'est pas encore aujourd'hui que j'essaierai de le suivre, aucune envie de forcer. Mais je prends toutefois un bon rythme quand même. Au sommet de la première bosse, chacun a trouvé à peu près sa place déjà. Ensuite ça va naviguer un peu mais sans grand écart. La première moitié est superbe par les chemins empruntés. Relativement roulant, mais très agréables. Dans les montées, je rattrape et double un peu, mais sans grands écarts. Par contre dans les descentes et parties plates, je me fais lamentablement rattrapé et doublé. J'ai l'impression d'être scotché au sol. Incapable d'accélérer, les jambes ne suivent pas sans me faire mal. L'absence de mes semelles ne se fait pas trop ressentir. Les pieds chauffent un peu, mais sans plus. Pas de douleurs au niveau des chevilles ni des genoux, je suis un peu rassuré. Une descente un peu technique devient dangereuse car la pluie a mouillé un peu le sol, et cela devient vite glissant. A un endroit sur les hauteurs, le circuit fait une petite boucle. Je croise Bruno qui en a fini avec. Un peu plus loin je croise à nouveau le circuit et je vois en face mon voisin de car qui arrive tout sourire. Petit signe amical de la main, je me dis qu'il tourne bien. En fait l'esprit ailleurs, je n'ai pas compris que je venais de finir la petite boucle. Je m'en rendrai compte un peu plus loin quand nous aurons fini la partie chemins et rejoint le circuit du 14 km. Je le croyais donc devant moi, alors qu'il était un peu derrière. Il terminera 8' derrière moi. Nous retrouvons de grandes parties goudronnées à présent et je me rends compte que je suis incapable de suivre qui que ce soit à présent. Ce qui veut dire aussi que nous avons déjà fait la moitié du circuit. Alors que j'ai à peine l'impression d'être parti. Un autre portois me rattrape et me lâche à son tour au rythme. Je décide de continuer à mon rythme sans chercher à suivre car je n'ai aucune envie de forcer. Un peu plus loin, nouveau chemin. Pas de pot, le panneau indicateur et la flèche au sol sont signalés un peu trop tôt, si bien que nous nous enquillons dans un chemin qui s'avère très vite plein de ronces. Le demi-tour s'impose, c'est pas possible. Nous en ressortons les jambes toutes égratignées. Nous trouvons le bon chemin de suite après, et 100m plus loin les bénévoles qui surveillent la traversée de route. Nous leur indiquons le souci que nous avons eu, et je m'arrête avec un autre pour relacer nos chaussures qui se sont défaits dans les ronces. Et je m'aperçois que je n'ai plus ma puce à la chaussure. La tige autobloquante se balade grande ouverte ! l'ai je perdu maintenant ou bien avant ? Je décide de continuer, car autant chercher une aiguille dans une botte de foin (ça me rappelle quelque chose de pas très vieux !). Je me fais rattraper à nouveau un peu plus loin et en me retournant j'aperçois un grand au maillot de Portes les Valence. Ce ne peut être que Phil. Du coup je ralentis un peu pour me retrouver à sa hauteur et essayer de me motiver à le suivre car avec ses grandes jambes, le terrain lui convient bien. Je fais l'effort quelques instants, mais sentant les jambes se durcir un peu, je préfère le laisser filer, tant pis. Toujours aucune envie de forcer. Les dernières petites montées me permettent de revenir un peu sur lui, mais de suite après je reperds le contact, surtout dans les descentes. Je finis donc à mon allure de croisière tout en appréciant les coins où nous passons, me rappelant certains sorties de vélo. A 3 km de l'arrivée, un participant me double à toute allure. J'y comprends rien : comment fait-il pour aller aussi vite et ne me doubler que maintenant ? S'est-il perdu ? Un peu plus loin, un second à l'identique. Je finis par comprendre que ce doit être les participants du 14 km qui déboulent. Idée vite confirmée car 2 autres en feront de même avant la ligne d'arrivée. Arrivé sur le terrain de sport, je vois Phil pas très loin devant qui en termine. Personne derrière moi, je n'ai même pas à faire l'effort de sprinter. Du coup je termine en roue libre, et signale de suite la perte de ma puce. On me donne mon temps, me disant que c'est enregistré de toute façon dans leur machine. 1h44 ! Je n'en reviens pas, je pensais être beaucoup plus prêt des 2 heures. Ces 20 km m'ont paru court comme jamais ça ne m'était arrivé encore. Je retrouve Phil qui a bien couru finalement, car il craignait des douleurs à l'aine qu'il ressentait à ses dernières sorties. Je retrouve aussi Fred et discutons un peu de son premier marathon, une belle réussite. Jean-Luc est là aussi, tous les 2 ont effectué la course de 5 km, histoire de prendre l'air. Jean-Luc est inscrit pour le tour du lac d'Aix les Bains le lendemain, 55 km, c'était donc un petit échauffement pour lui. Je retrouve ensuite Bruno qui a terminé la main dans la main avec Daniel(tous les 2 de Portes) 14' avant moi. 6ème et 7ème ! Bravo, 1h30 pour 20 km, ce qui fait une moyenne de 13,3 km/h. Faut le faire. Pour ma part pas mécontent du tout, avec 11,54 km/h de moyenne. Par contre inconnu du classement car n'ayant pas été enregistré avec la puce à l'arrivée, je ne suis pas répertorié. Toujours le même constat, endurance ok, côtes pas de problème, mais la vitesse pure sur le plat et en descente, ce n'est toujours pas ça… Et ne le sera jamais, car faire du fractionné court ne me tente vraiment pas, n'éprouvant aucun plaisir à m'entraîner ainsi. Donc j'en prends mon parti, le plaisir primant sur le chrono.
Bonne organisation, bien rôdée à priori. Beaucoup de bénévoles tout le long du parcours, de points de ravitaillement aussi, auxquels nous n'aurons malheureusement que très peu touché car vu la chaleur ambiante, la soif ne nous tiraillait pas. Pour ma part, je n'aurai rien bu ni mangé sur les 20 km, mon repas me pesant un peu sur l'estomac pendant la course. J'avais emmené une gourde dont j'aurai fort bien pu me passer. Autant les 10 premiers km m'ont plu, autant la seconde partie n'avait que très peu d'intérêt, et surtout beaucoup trop de goudron ! Dommage qu'un circuit plus grand grimpant jusqu'au plateau du Vercors ne soit pas envisagé, il aurait beaucoup d'attrait. Mais ce ne serait plus la foulée des remparts…
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