Coco le cyclo...

Coco le cyclo...

05/12/2010 : Une SaintéLyon historique... 1ère partie

05/12/2010 : une SaintéLyon historique

 

Après la gauche, la droite ! Non rassurez-vous, je ne vais pas vous parler de politique…

Les jours qui ont précédé, beaucoup de participants n'avaient plus qu'une phobie : la météo ! Celle-ci ne s'annonçait pas des plus encourageantes, loin s'en faut. Froid et neige nous attendaient, il n'y avait plus de doute. J'y vais, j'y vais pas ? A priori peu se sont posés réellement la question au vu de la participation finale. C'était plutôt : « comment vais-je m'équiper ? » dans notre esprit. Question que m'ont posé bien entendu mes 2 filles, Mathilde et Mélanie, qui participaient en relais à 4, une grande première pour toutes les 2, et une première carrément pour Mathilde, c'était sa première course. Elle ne pouvait mieux tomber ! Mais mieux ne valait pas tomber justement. Jusqu'au dernier moment, c'était toujours un peu l'incertitude, dans l'attente de voir réellement ce qui allait nous attendre.

Samedi, 1h du matin, Mathilde arrive enfin à la gare de Crest ! Son train n'a qu'une heure de retard… Vite au dodo, la nuit est déjà bien entamée et la prochaine… n'y pensons pas ! La matinée et le début d'après-midi sont bien occupés, ce sera avec 2 heures de retard que nous rejoindrons à Saint-Etienne Mélanie, Benjamin et Mathieu, les 3 équipiers de Mathilde du relais. Pas grave mais nous n'avons pas trop de marge de manœuvre du coup.

Nous tombons sur une file d'attente incroyable dans la halle des inscriptions vers 19h. On se croirait à Disneyland ! Une file tout en serpentin qui me laisse entrevoir un repas pas avant 21h, ce qui sera juste pour la digestion. Attente toutefois qui a l'avantage de me permettre de rencontrer toute une série de connaissances. Je profite que le reste de la troupe, accompagnée de notre logistique en la personne de Françoise qui fera le taxi pour tous, fasse la queue pour me promener à droite et à gauche et papoter un peu. C'est un spectacle permanent entre ceux qui n'ont d'autre lieu pour se préparer et attendre que ce grand hall, les stands des exposants et le va et vient continu de tous.

Nos amis du jogging club portois sont en nombre, 7 pour le raid individuel ! La motivation de groupe a joué son rôle, 7 pour une grande première pour tous ! C'est superbe. Au micro j'attends le speaker qui annonce la présence d'Arthurbaldur et de Biscotte qui avec 6 autres compagnons viennent déjà de réaliser Lyon – St Etienne en courant… histoire de ne pas payer la navette J ! Ayant été en contact avec Arthurbaldur sur son blog dans la semaine, j'espérais pouvoir le rencontrer de visu, mais peine perdue, le temps de trouver le speaker dans ce grand hall, il était déjà passé à d'autres sujets, et je n'ai pu les localiser. Dommage.

Benjamin, Mathieu, Mélanie et Mathilde

Je rejoins notre troupe, finalement la file avance assez vite. Pointage pour voir si tout est en règle, étape suivante, retrait des dossards, puis du cadeau : un buff de la couleur d'un bleu ciel de nuit, agrémenté des étoiles au nom des localités traversées. Un souvenir qui rappellera, j'ose espérer à presque tous, de bons moments. C'est le style de course qui de par son caractère nocturne et hivernal ne peut que laisser des traces dans notre mémoire.

Nous ne nous attardons pas plus, et rentrons chez Benjamin pour nous restaurer et finir de nous préparer. Repas léger et rapide, puis je m'accorde une petite sieste d'une heure de 21h50 à 22h50. Mélanie, prise d'une migraine, en fera de même pour la faire passer. Françoise me réveille à l'heure prévue, séance habillage et cette fois le choix définitif à faire ! Je décide de courir avec 3 couches (pas culottes comme je viens d'entendre !) : un tee-shirt technique manches longues, une micro polaire par-dessus, et puis la veste Raidlight qui m'isolera du froid extérieur tout en retenant la chaleur intérieure en partie, mais qui aura l'inconvénient aussi de me faire transpirer et garder une humidité sur moi toute la course. Mieux vaut avoir chaud tout en baignant dans son « jus », que de sentir le froid me tomber sur les épaules. Manchons de contention, chaussettes imperméables pour garder les pieds au sec et au chaud, cuissard court et cuissard long par-dessus, bonnet à oreillettes qui permet d'aérer les oreilles si besoin, gant en polaire (cadeau du trail des truffières il y a 2 ans), sac à dos léger, avec un bidon et mon mélange (imbuvable pour les filles !) que j'apprécie bien par tout temps sur la bretelle gauche, appareil photo et téléphone dans la poche bidon sur la bretelle droite, et dans le dos, couverture de survie, pansements, papier WC, boussole et sifflet qui y sont en permanence, puis un tee shirt manches longues de rechange et un polo à col roulé au cas où. Côté bâtons, l'organisation a laissé pour la 1ère fois la possibilité de les prendre vu les conditions d'enneigement. Au vu des échanges que j'ai pu avoir à travers le blog et ma petite expérience, j'ai décidé de ne pas les prendre. A voir sur place si je regretterai ou pas ce choix. Premier voyage, Françoise et Benjamin (notre guide stéphanois par excellence) m'emmènent au départ. Nous y arrivons presque à 23h30 pour le départ à 24h. Impossible de se garer, tout est plein, ils me déposent et repartent de suite du coup. Sachant que Françoise rejoindra Lyon certainement après mon arrivée, je cherche à déposer mon sac pour me changer à l'arrivée. Il faut changer de bâtiment pour récupérer une étiquette à accrocher au sac, puis aller le déposer… dans un car ! Première fois que je vois ça, plusieurs cars qui sont en train de se remplir à bloc que de sacs, du plancher au plafond. Impressionnant ! Suivant notre n° de dossard, un car nous est attitré. Le mien, comme les autres, voit une queue du diable. Ca bouchonne dur entre ceux qui entrent dans le car pour déposer leur sac et ceux qui veulent en sortir. L'impatience gagne les troupes car ça n'avance pas ! Et l'heure tourne. Finalement, 2 décideront de faire la chaîne ce qui d'un coup multipliera la vitesse de dépose par 4 au minimum, pendant que le chauffeur du car essaye d'entasser les bagages en ayant du mal à suivre ce mouvement accéléré. Nous y serons 2, 3 autres à prendre le relais, laissant notre tour aussi au bout de quelques minutes. Le car est plein à 95% déjà quand je laisserai la place ! je cherche à prendre des photos depuis un moment, mon apareil est bloqué, j'enrage !Je suis la foule qui se dirige vers le départ. Moi qui voulais partir pas trop loin des premiers, me voilà avec plus de 200m de file de coureurs devant moi, tenant toute la largeur de la route. J'aperçois d'autres coureurs qui passent sous les rubalises pour rejoindre les spectateurs de l'autre côté et remonter ainsi la file de coureurs. C'est pas bien je le sais, mais j'en fait autant. ! Je me rappelle trop les bouchons l'an passé sitôt que nous avons attaqué les premiers chemins, et pourtant nous n'étions pas très loin des premiers déjà. Pendant que je remonte la file par le côté, le speaker comme l'an passé demande à tous d'éclairer leur frontale pour la photo ! Je me retrouve finalement à 50 m derrière la ligne de départ, ça me va très bien. Je pense à Laurent qui doit trépigner lui aussi sur la ligne de départ à Sainte Catherine, avec j'ai peur un beau gros bouchon qui va l'attendre pour évacuer tous les participants de la Saintexpress. Je n'ai pas revu du coup nos Portois, tant pis. Peut-être à l'arrivée ! Une grosse plaque de verglas suite à une fuite d'eau quelque part couvre le trottoir et le bord de la route. Un bénévole essaye tant bien que mal de la signaler  pour éviter l'accident bête au départ. Quand le départ sera donné, je lui souhaite bon courage pour contenir la foule ! Et celui-ci est donné de suite dans la foulée ! C'était temps que j'arrive… Nous n'arriverons à courir qu'au bout de 2 à 3 minutes, le temps d'arriver sur la ligne de départ. Beaucoup de lumières, de cris d'encouragements, des flashs de tous les côtés, nous prenons peu à peu notre allure de croisière. Les routes sont bloquées sur les premiers km, le temps de sortir de la ville. Ca navigue un peu dans tous les sens, certains doublent à toute allure pour remonter le peloton, d'autres se laissent déjà couler vers l'arrière, mais nous nous retrouvons une majorité à courir au même rythme. Qui me va très bien, ni trop lent, ni trop rapide, ce que je voulais ! Côté sensations, rien de spécial pour l'instant, il faut attendre d'être suffisamment chaud pour en juger. Pas mal de petits groupes de spectateurs (la famille très souvent) qui nous encouragent sur ce début. Vivement que ça commence à grimper, me pensais-je. De temps en temps, il y en a un qui en courant provoque un tintamarre pas possible, bien souvent le fameux verre de la région Rhône-Alpes (consigné 1 € dans le cadre du développement durable) qui "pendigole" sur son sac à dos et tape tout ce qui se trouve à proximité. Un peu pénible à la longue, surtout je pense pour celui qui va se le coltiner tout le long ! La traversée de la ville se passe bien, pas besoin de nos frontales pour l'instant avec l'éclairage de la ville. La route commence enfin à grimper. J'ai décidé de me retenir pour en garder un maximum pour la fin. Je grimpe un peu plus vite tout de même que la moyenne, sans aucune impression de forcer. Je ne suis quasiment pas essoufflé, c'est mon repère imparable. J'espère pouvoir tenir ce rythme et ne pas me laisser emballer entre temps jusqu'au 50ème km, après quoi je me lâcherai sur le final. Une envie de faire pipi m'a pris dès les premiers pas de course, je préfère attendre car sinon groupé comme nous sommes, ce sera plusieurs centaines de coureurs qui me passeront. Et voilà le premier chemin, et la neige qui commence à faire son apparition sous nos pieds. Toujours beaucoup de monde, mais ça avance. Le chemin est encore relativement large, tout va bien. Impossible de me rappeler à présent les endroits difficiles où ils étaient situés. Ce qui est sûr, c'est autant certains chemins étaient relativement dégagés, autant certains autres, c'étaient la mono sente et ses bouchons, la recherche d'équilibre dans une neige bien fournie mais brassés déjà par des milliers de pieds. Tout le monde a été patient, il n'y a pas eu de participants grognons voulant à tout prix doubler dans ces passages. Tout va bien au premier ravitaillement à St-Christo. Les problèmes gastriques de l'an passé ne sont plus qu'un mauvais souvenir, faut dire que j'ai tout fait pour… Et ça m'en a coûté ! Je n'ai pas mangé de tous les desserts qu'il y avait à table ce soir !!! Je mange et je bois sans problème cette année, je suis rassuré. Les jambes sont un peu lourdes, mais par expérience je sais que ce n'est qu'un passage, le temps de chauffe, diesel oblige. Françoise et Mathilde ne doivent pas être loin pour le 1er relais qui va se faire ici. Benjamin doit se préparer pour le départ à St-Etienne qui ne doit plus trop tarder. Françoise m'expliquera après la course la réaction de Mathilde quand elle s'est vue au milieu des autres coureurs du relais qui s'échauffaient : « Mais qu'est-ce que je fous là ! ». Moment d'appréhension bien compréhensible pour une première !

passage de relais entre Benjamin et Mathilde, coaché par Mathieu !

Mathieu un peu anxieux en attendant de prendre le dernier relais

Pour benjamin, mission accomplie, à présent dodo au chaud !

Avant de repartir je passe un petit coup de fil à Denis, avec qui je l'avais fait l'an passé, qui ce soir est venu en spectateur avec Yvette. Ils sont au point culminant à quelques km, les premiers viennent de passer ! On ne courre pas dans la même catégorie ! Une foule de spectateurs nous encourage dans la petite montée qui suit le ravitaillement.

Peut-être parce que j'étais mal en point l'an passé, je ne me rappelle pas d'avoir vu ce long ruban éclairé la nuit devant moi. Suivant les circonstances du terrain, nous pouvons voir en effet un long ruban de lumière nous tracer le chemin, dû à nos frontales éclairant le coureur qui nous précède et de fait son dossard réfléchissant. Et en se retournant une multitude de petits ronds de lumière qui dansent et dessinent différentes arabesques au gré des chemins. Spectacle que je ne me lasserai pas de regarder, mais il faut avancer ! Ce qui toutefois a un inconvénient pour certains car j'entends peu après avoir quitté St-Christo et en admirant ce ruban qui s'étale devant nous « Oh put… il faut grimper là-haut !! ». Il est vrai qu'une belle côte nous attend. Et nous devrons patienter un peu car ça bouchonne sur un chemin large mais où il n'y a qu'une mono sente de tracée dans la neige. Et vu le pourcentage, très peu s'aventurent sur le côté pour doubler car on s'y enfonce pas mal et l'effort demandé ne vaut pas le terrain gagné. Les jambes tournent bien, mais toujours un peu lourdes. J'espère que ça reviendra avant la fin. Certains passages commencent à être verglacés, la prudence est de mise. Mais voilà prudent ou pas, sur une partie goudronnée j'ai mis le pied où il ne fallait pas. Me sentant partir, le cerveau a l'instinct de réagir pour tenter de rétablir l'équilibre. D'un violent coup de rein, il arrive à presque rétablir la situation, n'ayant eu besoin que d'une main au sol, mais ma frontale s'est retrouvé du coup éjectée ! 1ère chaude alerte, que cela me serve de leçon j'espère. Contrôle et mini ravitaillement à Moreau, je continue sans m'arrêter pour retrouver Denis et Yvette un peu plus loin. Moment que j'attends avec un peu d'impatience pour faire mon arrêt-pipi ! Enfin les voilà. Pas facile de se reconnaître dans la nuit, mais quand on s'y attend on scrute les spectateurs. Pour eux, pas facile non plus de reconnaître un coureur. Certains ayant des frontales hyper puissantes, ont tendance à les aveugler et du coup ils ont encore plus de mal à « déchiffrer » les visages. La mienne est toujours aussi blafarde, aussi comme l'an passé, je garde dans ma main gauche, attachée au poignet, ma lampe de casque de vélo qui elle éclaire très bien. Je ne l'allume que pour les descentes ou les parties enneigées et verglacées afin de mieux appréhender les difficultés. Grâce à elle, je reconnais Yvette sur le bord du chemin. Petit arrêt où je me dépêche de me soulager tout en discutant avec Denis qui nous a rejoint aussitôt. Courageux eux aussi d'affronter ainsi le froid, mais ils prennent du plaisir à voir défiler les coureurs et le spectacle de lumière qui en découle. D'autant plus que de là, nous avons aussi une superbe vue sur la vallée tout illuminée car très urbaine. Je constate sans surprise que mes sous-vêtements sont trempés déjà. Mais je ne sens pas le froid grâce à ma veste coupe-vent heureusement, et comme prévu ouf ! Les jambes sont toujours lourdes, ça me titille un peu l'esprit à présent. Je ne m'arrête pas longtemps car le froid me prendra vite sinon. C'est reparti vers Ste Catherine à présent, avec un terrain assez vallonné et de plus en plus piégeux avec des parties verglacées. Dans une descente où je ne suis pas très à l'aise, une connaissance me double, mais je n'ai pas le temps de l'identifier. Certainement un du groupe croisé dans le hall qui avait participé à la marche nocturne de Romans. J'ai des sensations assez changeantes en descentes : certaines, je suis aussi mal à l'aise que s'il fallait traverser une rivière sur un câble, et d'autres je me défoule. Mais ces dernières sont rares et ne durent pas longtemps en général. L'arrivée jusqu'à Sainte Catherine est assez agréable, la neige nous ralentit, les plaques de verglas en envoient plus d'un au sol, mais le tout reste assez plaisant pour l'instant. Et surtout je commence à retrouver mes jambes, la sensation de lourdeur disparaît. Le ravitaillement est animé, les spectateurs ne manquent pas, les relais commencent à se mettre en place. Je mange et je bois avec plaisir, tout baigne. Côté temps, je ne sais pas où j'en suis, et je ne veux pas le savoir. Pas de montre, juste mon téléphone portable, mais aucune envie d'y jeter un coup d'œil. Je m'arrête peu, prenant un peu de quoi manger dans la main, remplissant mon gobelet pliable de coca, et finissant de déguster tout ceci tranquillement en continuant de marcher. Je reprends vite mon rythme de croisière, et continue toujours sans forcer me guidant à mon souffle dans les côtes pour me calmer si besoin. C'est à peu près toujours les mêmes que je vois et revois pour l'instant au gré des petites montées et descentes, dont un que je reconnais sans le voir grâce à cause du bruit de son verre qui voltige sur son sac à dos ! Quelques parties verglacées bien nettes, je m'éclate dans le bon sens du terme. A tout petits pas mais rapides, je les dévale sans problèmes alors que les chutes sont nombreuses. Ca me réconforte, je ne suis pas si nul que ça ! Un peu plus loin, nouvelle partie goudronnée. Alors que tout le monde descend sans problème, me voilà les 4 fers en l'air, tombant sur mon poignet gauche pour me retenir et ne pas taper les fesses en premier. Je me relève aussitôt, rien de cassé, juste une petite douleur très passagère au poignet. Ceux qui sont autour de moi à ce moment là s'assurent que tout va bien et repartent, merci les amis. Je ne l'ai vraiment pas vu venir, étais-je distrait à ce point ? Bref, et de 2. Et comme je discutais avec ceux qui étaient là, je leur dis « et de 2, jamais 2 sans 3, je vais y avoir droit encore ! ». Bien entendu, la 3ème chute n'a pas tardée, histoire de quelques minutes. Alors que nous quittions une route pour un chemin qui descendait sur notre droite, presque à l'arrêt, me revoilà parterre sans avoir rien vu venir. Toujours pas de bobo apparent, mais ça ne me rassure pas pour la suite. D'autant qu'à présent tous ceux de la Saintexpress sont déjà passés avant nous, et ils nous ont tassé le terrain et rendus certaines parties plus glissantes encore j'ai l'impression. Qu'est ce que ça va donner pour les relais et les derniers du solo ! La descente du bois d'Arfeuille n'est pas triste à certains passages. C'est à 4 pattes ou sur le derrière que beaucoup passent. Curieusement je tiens bien la route. J'en profite pour me faufiler et gagner quelques places. Le terrain est peu boueux dans l'ensemble, hormis quelques passages servant de ruisseau dirait-on et où les séances de patinage sont nombreuses. J'arrive sur St Genoux (km 36) sans autre problème. Une bonne moitié du parcours est avalé, un peu de fatigue commence à se faire sentir, l'allure reste bonne, la suite est de bonne augure. Toujours le même scénario, je m'arrête un minimum, et repars en marchant tout en finissant de grignoter.

à suivre...



08/12/2010
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