Coco le cyclo...

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Gastronomie et sport

Gastronomie et sport

 

 

Ayant été invités par un ami à participer à un week-end pas comme les autres, nous ne pouvions refuser, malgré que ce fut celui des Drayes blanches en course à pied. Au menu de ce week-end : la truffe ! Nous nous retrouvons dès le samedi matin à une petite vingtaine à la maison de la truffe à St-Paul trois châteaux. Puis visite du marché de la truffe à Richerenches, petit village bien sympathique avec son marché bien spécial en cette saison.

 

 

Visite guidée de la maison de la truffe

Le marché de producteurs... tout se passe dans le coffre

de la voiture !

Le marché au détail

 

Déjeuner à grillon à 25 convives, puis retour sur Grâne et cavage l’après-midi : recherche de truffe sur le terrain. Impressionnant le travail du chien, jamais elle (c’est une femelle) ne s’est trompée. La plus profonde s’est trouvée entre 20 et 30 cm, et ce fut aussi la plus grosse de la journée : 140 g Un temps splendide toute la journée, nous nous sommes tous régalés. Le soir nous devions tous nous retrouver dans un gîte près de la Baume-Cornillanne, perdu dans la forêt au pied du vercors. Du coup j’en profitais pour chausser ma tenue de coureur à pied. Environ 30 km, et à 90% que de jolis chemins. Mais voilà nous avons un peu débordé dans les horaires prévus, et c’est avec 1heure et demi de retard que je démarrais. Pour rattraper un peu de temps, Françoise me dépose au pont d’Allex, et pour éviter aussi la partie goudron du début. Il est déjà 17h45 quand je démarre, le soleil se couche à l’horizon. Les Ramières me servent de terrain d’échauffement jusqu’à Crest avant de passer aux choses sérieuses.

 

Départ du pont d'Allex

Petite table panoramique en bordure de la Drôme

La même vue... en vrai !

La nuit est déjà là sur crest

 

Arrivé à Crest, je sors ma frontale, la nuit s’est installée, j’ai pu tant bien que mal m’en passer jusque là. Je sors la carte IGN au 1/25000ème pour m’orienter correctement car je vais emprunter au départ un chemin que je ne connais pas encore. Je traverse Crest, et me voilà en faux plat montant en direction du « bois cocu ». Les premiers km sont goudronnés, mais la route étant en cul de sac, il n’y a pas de trafic… hormis de chats, avec leurs yeux qui brillent dans la lumière de ma frontale. La fraîcheur est là, surtout qu’un petit vent du nord refroidit l’atmosphère. Dans ma précipitation du départ, j’avais oublié de me prendre un couvre-chef. Je m’en passerai donc par la force des choses, les oreilles piquent un peu. J’ai beau consulté ma carte, je me rends compte au bout de 2 à 3 km, que j’ai loupé un embranchement. Je pouvais couper pour tenter de retomber sur mon circuit initial, mais ce n’était pas gagné de trouver l’accès en pleine nuit sans y passer du temps. Ce problème d’orientation dans la nuit en pleine forêt, sans balisage, me trottait dans l’esprit depuis le départ. Par expérience je savais que c’était risqué. La preuve en était là, déjà sur un terrain facile, je me louvoyais. Sachant que j’avais averti que j’arriverai vers 21h, je me rendais compte que suivre mon idée initiale étant infaisable dans ce délai car j’allai perdre très vite un temps énorme juste pour l’orientation. D’autre part, ça me titillait pas mal de tenter l’expérience. Personne ne m’aurait attendu, je ne me serai pas poser de questions. Mais là je ne pouvais tout de même pas me permettre d’arriver à 22,23 h, ce n’était pas raisonnable du tout. Aussi je n’insistai pas et opérais un savant demi-tour jusqu’à Crest pour reprendre par la tour de Crest et sa crête et rejoindre ainsi Vaunaveys. Puis je gardais la petite route touristique passant près de la Rochette le vieux, puis Ourches et la Baume-Cornillanne. Tête en l’air, je n’avais même pas pris de gilet fluo sur moi. Le sac à dos de Raidlight me signalait bien tout de même avec ses bandes fluo, et ma frontale devant aussi. J’ai dû croiser en tout et pour tout 3 à 4 voitures. Je ne me sentais pas du tout en insécurité. J’étais bien sur cette route hyper tranquille, dommage que la lune ne fut qu’un croissant et qui eut vite disparu de surcroît à l’horizon. Le petit vent du nord avait fini par disparaître quasiment, si bien que la température était devenue idéale pour courir. Tenté de prendre un bon rythme après la tour de Crest vu l’aspect roulant qu’avait pris le circuit, je décidais de continuer toutefois à mon allure de croisière pour ne pas me fatiguer inutilement. Distrait par les lumières de la vallée, celles des maisons que je longeais, celles des éclairages de monuments dans les villages, le temps passait vite finalement… et les km avec. A la sortie de la Baume-Cornillanne, j’accusais toutefois un petit coup de fatigue. Certainement le fatidique « mur » du marathon, le fameux passage où les muscles ont épuisé le sucre disponible et passe à la graisse comme carburant. Je ne tardais pas à quitter la route pour prendre un chemin en direction du gîte, au revêtement parfois goudronné, parfois en terre caillouteuse. Connaissant bien le coin pour y avoir déjà « séjourné », je naviguais sans aucun problème et sans besoin de la carte. Le gîte se dévoilait presque au dernier moment, la fête commençait tout juste quand j’arrivais à 21h pile. Le train était arrivé à l’heure !

Après une soirée longue et une nuit courte, nous profitions encore du beau temps le dimanche pour une balade tranquille autour du gîte et une petite dernière opération de cavage en pleine nature où nous revenions encore avec une poignée de petites truffes, qui allait à nouveau faire le bonheur de nos papilles à l’apéritif.

Ce fut donc… un excellent week-end !

 



08/02/2011
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