Coco le cyclo...

Coco le cyclo...

29/05/2010 : descente de la Drôme en canoë

Descente de la Drôme en canoë, samedi 29/05/2010

Décidée une semaine avant à la sortie d'obiv'wak, nous voilà 9 à pied d'oeuvre à Saillans à 08h00 du matin. Distribution des gilets de sécurité si on passe à la baille, des pagaies (ce n'est pas triste rassurez-vous !), mais pas de casques (nous n'en voulons pas, ce n'est pas sage !).

Un véhicule "bruyant" nous emmène jusqu'à Pont de quart après Die. C'est la première fois que nous arrivons à partir d'aussi haut, les dernières fois le niveau d'eau ne le permettait pas. L'eau est assez fraîche, elle ne donne pas envie de prendre un bain pour l'instant. Heureusement un beau ciel bleu nous accompagne, le soleil est le bienvenu.



Nous voilà partis. Chacun se rode un peu, le courant est assez fort si bien que nous n'avons pas besoin de pagayer fort, ça avance un peu tout seul. Avec mon appareil photo "submersible", j'essaye de passer devant pour me positionner afin de prendre quelques photos. Puis le temps de le replacer, de repartir, il me faut pagayer un peu dur pour rattraper la troupe, repasser devant... et rebelote une bonne partie de la journée. Le loueur nous a averti de branches sur 2 passages. Le premier passage arrive assez vite, je suis devant à ce moment là. Je passe sans trop de mal, mais j'ai failli y laisser ma casquette. Je m'arrête aussi sec à la sortie de ce passage pas mal mouvementé et encombré car je présage un bain forcé, et qui peut laisser des traces.



Ce qui ne manque pas, 4 sur 9 se retrouvent à l'eau ! Tout le monde sans sortira sans trop de mal, mais un peu transi, l'eau devant être à 12-14° maxi. Arrêt sur une plage de galets pour tenter de se réchauffer un peu. Ceux qui ne sont pas tombés sont tout de même mouillés partiellement car dans les vagues, nous nous retrouvons facilement aspergés par les vagues. La descente continuera sans aucun moment de monotonie. La Drôme a cet avantage sur l'Ardèche, il y a toujours du mouvement, des petits rapides où il faut veiller au grain pour ne pas passer à l'eau. Et le niveau d'eau étant pas mal, nous passons de partout sans racler si l'on reste dans le courant, et la vitesse du courant nous permet de nous économiser. De temps à autre, un d'entre nous passera à l'eau pour ne pas avoir vu un gros caillou pointé son nez dans les vagues, ou s'être laissé emporter par le courant sur des obstacles qui l'ont fait chavirer, ce qui rajoute un peu de piment.

L'arrêt casse-croûte se fera à la sortie de Pontaix, suivi d'une sieste au soleil bien agréable, qui nous réchauffe surtout. La suite se fera sans autre chute quasiment, mais avec des bains toutefois. Vers le pont d'Espenel, d'autres canoetistes sautent d'un gros rocher. Ni une ni deux, nous nous arrêtons pour en faire autant.

Un saut de 3 bons mètres, c'est toujours un peu impressionnant quand on n'a pas l'habitude. Surtout que l'eau dessous n'est pas des plus chaudes aussi, et le courant est fort à cet endroit. L'avantage cette fois, c'est que nous avons le temps de quitter nos tee-shirts avant de se mouiller ! Du coup, le temps de faire sécher un peu au soleil, nous les renfilons et n'avons pas froid du coup. Bien qu'un vent du nord souffle de face depuis un petit moment déjà. Un peu plus loin nous savons qu'il y a un autre endroit pour sauter, à Saillans. Quand nous y arrivons, nous retrouvons la même équipe qui nous a précédé. Le temps de les regarder faire, nous décidons d'y aller. Mais à 3 seulement, car la grimpée est acrobatique et le saut est à 5m cette fois. Un petit bain supplémentaire, mais l'eau a commencé à se réchauffer, on sent une différence avec ce matin. Dans cette partie effectuée l'après-midi, nous commençons à voir pas mal de personnes venues prendre un bain de soleil. Seuls les enfants s'amusent dans l'eau ! Nous passons devant la base de Saillans en repartant, mais nous ne nous arrêtons pas, ayant prévu de faire la totale jusqu'à Aouste. Des remous, des virages en permanence, nous ne nous ennuyerons jamais et jusqu'au bout.



Une bien belle descente que nous referons avec plaisir avec ce même débit malgré la fraîcheur de l'eau. Nous avons tous néanmoins plus ou moins le haut du corps fatigué : coudes, poignets, bras, épaules, dos. Et surtout des coups de soleil, là où n'avons pas protégé : en ce qui me concerne, sur les tibias !
Nous terminerons cette belle journée avec une bonne bière Markus bien fraîche à la maison.

Plus de photos dans l'album !



30/05/2010
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